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September 27 2012 4 27 /09 /September /2012 09:08

Animaux Purs

Mammifères ruminant et ayant l’ongle divisé.

Antilope
Bison (Buffalo)
Bouquetin

Bovins (bœuf, veau)

Caribou
Cerf élaphe

Cervidés (venaison)
Chèvre

Élan
Gazelle
Girafe

Moutons (agneau, brebis)
Orignal
Renne


Poissons ayant des nageoires et des écailles

Alose

Anchois
Bar

Bar rayé

Barracuda
Brochet

Carpe

Crapet arlequin
Caviar (de poissons purs comme le saumon)

Corégone Lavaret (ou lavaret)

Daurade royale

Doré jaune

Flétan

Haddock

Hareng
Lieu (noir et jaune)

Maquereau

Maquereau roi (ou thazard barré)

Mérou

Merlu commun (ou colin)

Merlu argenté

Morue

Mulet
Omble

Ombre

Perche
Saint-Pierre (ou zeus faber)

Saumon
Sardine (ou pilchard)
Sole

Tarpon

Tassergal

Thon

Truite

Truite arc-en-ciel

Turbot (sauf le turbot européen)


Oiseaux purs

Poulet
Colombe
Canard*
Oie
Grouse (ou lagopède d’Écosse)
Pintade
Perdrix (perdreau)

Paon
Faisan
Pigeon
Tétras

Perdrix des neiges (ou lagopède alpin)

Caille
Moineaux (et autres passereaux)
Cygne*
Bernache

Dinde

 

Insectes

Certains types de locustes dont les criquets

 

* Dans certaines traductions de la Bible, en Lévitique 11:18 et en Deutéronome 14:16, le « cygne » est nommé parmi les animaux impurs. Certains en déduisent donc que le canard (de la même famille que le cygne) est impur. Cependant, il semble qu’il s’agisse d’une mauvaise traduction. Le mot hébreu original ferait référence à un type de rapace nocturne tel l’effraie (ainsi que cela se trouve traduit dans la version Chouraqui). Dans tous les cas, l’Église de Dieu (7ème Jour) n’a pas de position officielle sur la question et demande à chacun de se déterminer en conscience et dans le respect de l’autre sur le sujet.

 

Animaux Impurs

Porcins (ou suidés)

Pécari
Porc (cochon, bacon, jambon, lard, pepperoni et la plupart des saucisses)

Sanglier

 

Canidés

Chacal

Chien

Coyote

Hyène
Loup

Renard

 

Félidés

Chat
Guépard

Léopard
Lion
Panthère
Tigre

 

Équidés

Âne
Cheval
Mule
Onagre
Zèbre

 

Autres

Belette (vison, putois, furet)

Blaireau
Castor
Chameau

Chauve-souris

Écureuil

Eléphant
Escargot

Glouton (ou carcajou)

Gorille
Hippopotame
Kangourou
Lama (alpaga, vigogne)

Lapin (lièvre)

Limace

Marmotte

Mouffette

Opossum
Ours

Porc-épic

Rat

Rat musqué

Raton-laveur

Rhinocéros

Singe
Souris

Tatou

Taupe

Tous les insectes à l’exception de certaines locustes

Vers

Wallaby

 

Animaux marins sans nageoires et sans écailles

Poissons

Anguille

Calmar

Épinoches

Espadon

Esturgeon (ce qui inclus la plupart des caviars)
Marlin

Poisson-chat (silure)

Poisson-spatule (ou polydon)

Requin

Turbot européen


Fruits de mer

Conque (ou cornard)
Coquille Saint-Jacques

Crabe
Crevette (krill)

Écrevisse

Homard
Huître

Krill

Langouste

Moule

Ormeau

Palourde (ou clovisse)

Pétoncle

 

Corps mous

Calmar

Méduse

Patelle

Pieuvre (ou poulpe, ou chatrou, ou zourit)

Seiche (ou encornet, ou supions, ou chipirons)

 

Mammifères marins

Dauphin
Loutre
Marsouin

Otarie (phoque)

Morse

Baleine

 

Oiseaux de proie, rapaces et autres

Aigle

Aigrette

Albatros
Autruche

Balbuzard pêcheur

Bécasse (barge, courlis, maubèche, chevalier, tournepierre, combattant et phalarope)

Buse

Butor

Cigogne

Condor
Corbeau (corneille, freux, choucas)

Cormoran

Coucou

Flamand Faucon

Foulque (poule d’eau, râle)

Géocoucou

Goéland (mouette)

Grèbe
Gros-bec
Grue

Héron

Hibou (chouette, effraie)

Hirondelle

Martinet (martin-pêcheur)

Milan

Pélican
Plongeon (huard)

Perroquet (perruche, lori)

Pic (pic-vert)

Pie

Pingouin
Pluvier

Sterne (ou hirondelle de mer)

Vanneau

Vautour

 

Reptiles

Alligator
Caïman
Crocodile
Lézard
Serpent
Tortue

 

Amphibiens

Crapaud

Grenouille
Orvet

Salamandre

Triton

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December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 22:04

tora levitique

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Dans sa première lettre à Timothée, Paul le met en garde contre les « doctrines de démons » interdisant le mariage et contraignant à s'abstenir de certains aliments.

 

« L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons; Par l'hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, Défendant de se marier, commandant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n'est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces; Parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:1-5).

 

Certains ont interprété ce passage de manière erronée, estimant qu’il signifie que les règles diététiques de la Torah sont des « doctrines de démons ». Cette interprétation est impossible pour un certain nombre de raisons. Tout d'abord, ce serait un blasphème que de croire que les commandements de Dieu puissent être des doctrines de démons. Paul lui-même observait la Torah, dont Lévitique 11. De plus, nulle part dans la Torah le mariage n'est prohibé. Au contraire, Dieu appelle l'être humain à croître, à multiplier et à remplir la terre. D'autres ont cru que ce passage signifiait qu'aussi longtemps que des viandes impures étaient mangées « avec actions de grâce » et avec « prière » alors ces viandes étaient sanctifiées par la parole de Dieu et il devenait acceptable de les consommer. Ceci aussi est une interprétation erronée de ce qu'écrivit Paul. Découvrons ce que sont réellement ces doctrines de démons.

 

Gnosticisme et Ascétisme

 

Il n'y a nulle prohibition du mariage dans la Torah. De fait, le judaïsme traditionnel considère le mariage comme une obligation. Dans le judaïsme, les relations sexuelles dans le cadre du mariage sont non seulement permises, mais elles sont aussi encouragées. Ainsi, il est tout à fait incorrect de croire que les « doctrines de démons » auxquels Paul fait référence en 1Timothée 4 aient quoi que ce soit à voir avec les enseignements juifs traditionnels en matière de mariage et de nourriture. À l’opposé, les premiers gnostiques enseignaient l'abstinence de relations sexuelles, de mariage et de certains aliments. Qu'est-ce que le gnosticisme? Le gnosticisme est une perversion du judaïsme (et par la suite de ce qui devint le christianisme) que les apôtres eurent à affronter et à réfuter. Parmi les nombreux et bizarres enseignements gnostiques, certains adhérents croyaient que le monde physique était intrinsèquement mauvais, et que le corps était une prison pour l'esprit. Seulement par le rejet du monde physique et de ses plaisirs, l'esprit pouvait être libéré et prendre son envol. Les gnostiques prêchaient une vision dualistique de l’univers dans lequel le monde spirituel était bon et le monde physique était mauvais. Certains groupes gnostiques pratiquaient un ascétisme extrême. Leurs adhérents renonçaient au sexe, à l'alcool et se soumettaient souvent à de longs jeunes et à des diètes rigides afin d'affaiblir leurs corps pour que leurs esprits puissent en être libérés. Ils croyaient que le secret d'un esprit libre était une connaissance secrète (gnosis) résultant d'une révélation divine, habituellement par le biais de visions et de rencontres avec des anges. Cette hérésie gnostique bien spécifique est celle que condamne Paul en 1 Timothée et en Colossiens.       

 

Tout ce que Dieu a crée est bon

 

Dans sa première lettre à Timothée, Paul utilise Genèse 1:31 afin de réfuter les enseignements gnostiques. Alors que les gnostiques enseignaient que certains aliments étaient intrinsèquement mauvais puisque faisant partie du monde physique, Paul nous fait remarquer que la Torah affirme que « tout ce que Dieu a crée, est bon ». En effet, en Genèse 1:31 nous lisons « Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, c'était très bon ». Cette bonté de l’œuvre de Dieu est manifeste par les relations sexuelles et les aliments, qui tous deux furent créer afin que nous en jouissions.

 

Paul, bien sûr, n'affirme pas que nous sommes libres de céder à la tentation et de manger de tout et de n'importe quels aliments ou que tous types de relations sexuelles sont acceptables. Bien au contraire, il affirme que toute nourriture permise ou toute relation sexuelle acceptable devrait être « sanctifié par la parole de Dieu et la prière ». Sanctifié, cela signifie mis à part. En effet, dans la Torah (la parole de Dieu) il a été « mis à part » certains aliments comme étant permis (Lévitique 11) et certaines relations sexuelles comme étant acceptables (Lévitique 18), les différenciant de ceux/celles qui ne sont pas autorisées. Le mariage et les aliments sont tous deux sanctifiés par les commandements de Dieu qui en permet certains et en interdit d'autres. De plus, selon la tradition juive, le mariage et la nourriture sont tous deux institués sous le couvert de la prière et de l'action de grâce, étant des bénédictions divines. Ainsi, Paul peut écrire : « rien n'est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces; Parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:5).

 

Nous ne devrions pas rejeter ce que Dieu créa bon et acceptable, puis nous donna pour que nous en jouissions. Nous ne devrions pas également croire que tout ce que Dieu créa nous est permis. Les commandements de Dieu affirment bien qu'une relation intime avec l'épouse de notre voisin est inacceptable, et que nous ne devrions pas manger de chien.

 

Religion d'êtres humains

 

Paul qualifie le gnosticisme, non pas les lois du pur et de l'impur, de doctrine de démons. De la même manière, il s'attaque au gnosticisme dans sa lettre aux Colossiens. La ville de Colosses se trouvait non loin de la province de Galatie, et les croyants à Colosses se trouvèrent confrontés aux mêmes difficultés concernant la circoncision des Gentils (conversion) que l'on retrouvait en Galatie. De plus, les Colossiens semblaient avoir incorporé des éléments de gnosticisme dans leurs pratiques religieuses. Paul les reprend pour cette erreur dans sa lettre aux Colossiens.

 

« Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s'ingérant dans des choses qu'il n'a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s'attachant pas au chef, Duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s'accroît d'un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde? En vous disant: Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, Lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n'a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:18-23).

 

L'interprétation chrétienne traditionnelle de Colossiens 2:20-21 voudrait nous faire croire que Paul qualifiaient les commandements et les interdits de la Torah de « rudiments du monde » et d’ « ordonnances et [de] doctrines des hommes ». Puisque le début du chapitre fait référence à des sujets propres à la Torah (sabbats, festivals, nouvelles lunes, lois diététiques [Colossiens 2:16]), certains ont assumé que ces rites étaient des « ordonnances et [des] doctrines des hommes », « qui sont tous pernicieux par leurs abus ». C'est une erreur grave. Les « rudiments du monde » sont une référence au paganisme et aux croyances gnostiques, non pas aux commandements de Dieu. Les commandements contenus dans la Torah sont des enseignements reçus de Dieu, non pas des enseignements nés de l’imagination d'êtres humains. Le contexte général de ce passage permet de comprendre que Paul fait référence aux perversions gnostiques des vérités de Dieu, qui se voulaient être une connaissance censément secrète résultant de visions obtenues par des pratiques ascétiques rigoureuses.  

 

Ombres du Messie

 

En Colossiens 2, Paul défend les commandements bibliques en affirmant que « personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; C'était l'ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:16-17). Concernant les commandements bibliques, Paul nous dit que nous ne devrions pas prêter attention à ceux qui nous jugeraient pour notre observance des commandements de Dieu, car en effet ils annoncent les choses à venir - une ombre portée par le corps du Christ lui-même. Toute ombre à sa forme porteuse d'ombre, et Paul nous apprend que les commandements bibliques sont comme l'ombre du Messie. Ils nous montrent la forme du Messie. Il s'agit des commandements de Dieu et le corps en est en Christ.

 

Nous pouvons par conséquent être certains que Paul ne s'attaque pas aux lois diététiques en Colossiens 2, mais dénonce plutôt un système religieux pervers se basant sur un ascétisme détournant certaines observances de la Torah. Du point de vue de Paul, la vision du monde gnostique dénigrant le monde physique est en désaccord avec la Bible. La Bible déclare : « Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, c'était très bon » (Genèse 1:31).  

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.    

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December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 21:57

holycow

 

In his first letter to Timothy, Paul warns him of the “doctrine of demons” that forbids marriage and that commands abstinence from certain foods.

 

But the Spirit explicitly says that in later times some will fall away from the faith, paying attention to deceitful spirits and doctrines of demons, by means of the hypocrisy of liars seared in their own conscience as with a branding iron, men who forbid marriage and advocate abstaining from foods which God has created to be gratefully shared II by those who believe and know the truth. For everything created by God is good, and nothing is to be rejected it is received with gratitude; for it is sanctified by means

of the word of God and prayer” (1 Timothy 4:1-5).

 

Some of us have misunderstood this passage to mean that the Torah dietary laws are a “doctrine of demons.” This is an impossible interpretation for a number of reasons. It is blasphemous to regard the commandments of God as the doctrines of demons. Paul himself observed the Torah, including Leviticus 11.  Furthermore there is no prohibition on marriage in the Torah. Rather, God commands us to be fruitful and multiply. Others have supposed it to mean that so long as unclean meats are eaten “with gratitude” and with prayer, the meat is sanctified by God’s Word and rendered permissible. This, too, is a misunderstanding of the Apostle’s words. Let’s uncover the real doctrine of demons.

 

Gnosticism and Asceticism

 

There is no prohibition on marriage in the Torah. In fact, traditional Judaism regards marriage as obligatory. In Judaism, sexual relations within marriage are not only permissible, they are encouraged. Therefore, it is erroneous to suppose that the “doctrine of demons” Paul refers to in 1 Timothy 4 has anything to do with traditional Jewish teaching on marriage and food. On the other hand, the early Gnostics did teach abstinence from sex, marriage and certain foods. What is Gnosticism? Gnosticism was a troublesome perversion of Judaism (and subsequently Christianity) with which the Apostles were forced to contend and refute. Among Gnosticism’s many strange teachings, some adherents taught that the physical world was intrinsically evil, and that the human body was a cage for the spirit. Only by rejecting the physical world and its delights could the spirit be set free to soar. Gnostics taught the dualistic belief in which the spiritual world is regarded as good and the physical world is regarded as evil. Some branches of Gnosticism manifested in extreme asceticism. Their adherents swore off sex and marriage and often subjected themselves to long fasts and rigid diets in order to weaken their bodies so their spirits could be freed. They believed that the secret to setting the spirit free was the secret knowledge (gnosis) imparted by divine revelation, usually through visions or angelic encounters. It is the heresy of Gnosticism that Paul addresses in 1 Timothy and Colossians.

 

Everything Created by God is Good

 

In his first letter to Timothy, Paul uses Genesis 1:31 to refute the teachings of the Gnostics. Whereas they taught that certain foods were intrinsically bad because they were part of the physical world, Paul points out that the Torah says, “everything created by God is good,” as it says, “God saw all that he had made, and it was very good” (Genesis 1:31). This goodness also applies to foods and to sexual relations, both of which were created to be enjoyed.

 

Paul does not, however, mean to imply that we are free to indulge in every and any food and every and any sexual relationship. Rather, he says that permissible sex and permissible foods are “sanctified by means of the word of God and prayer.” Sanctified means set apart. That is to say, the Torah (God’s Word) has “set apart” permissible foods (Leviticus 11) and permissible sexual relationships (Leviticus 18) by defining them as different from those that are not permissible. Marriage and eating food are both sanctified by God’s commandments permitting certain forms of them, while forbidding other forms. In addition, according to Jewish tradition, marriage and food are both instituted with blessings, i.e., prayers of thanksgiving. This is why Paul says, “nothing is to be rejected if it is received with gratitude; for it is sanctified by means of the word of God and prayer” (1 Timothy 4:5).

 

We should not reject what God has created as good and has given to us to enjoy. But neither should we suppose that everything He has created is permissible. God’s commandments say that intimacy with your neighbor’s spouse is not permissible, nor is eating his dog.

 

Self-Made Religion

 

Paul labels Gnosticism - not the laws of clean and unclean - as a doctrine of demons. Similarly, he writes against Gnosticism in his letter to the Colossians. Colossi was not far from the province of Galatia, and the Colossian believers found themselves dealing with some of the same questions regarding Gentile circumcision (i.e., conversion) with which the Galatian communities struggled. In addition, the Colossians seem to have been incorporating Gnostic beliefs in their observances. Paul corrects this error in his letter to the Colossians:

 

Let no one keep defrauding you of your prize by delighting in self-abasement and the worship of the angels, taking his stand on visions he has seen, inflated without cause by his fleshly mind … If you have died with Messiah to the elementary principles of the world, why, as if you were living in the world, do you submit yourself to decrees, such as, “Do not handle, do not taste, do not touch!” (which all refer to things destined to perish with use) - in accordance with the commandments and teachings of men? These are matters which have, to be sure, the appearance of wisdom in self-made religion and self-abasement and severe treatment of the body, but are of no value against fleshly indulgence” (Colossians 2:18-23).

 

Our traditional Christian interpretation of Colossians 2:20-21 suggests that Paul was calling the Torah’s commands and prohibitions “the elementary principles of the world” and the “commandments and teachings of men.” Because the beginning of the chapter refers to matters of Torah (Sabbaths, festivals, new moons, dietary laws [Colossians 2:16]), we assume that Paul is referring to those rites as “commands and teachings of men” all “destined to perish with use.” This is wrong. “Elementary principles of the world” refers to paganism or Gnostic beliefs, not the commandments of God. Torah commands are teachings of God, not man. The larger context of the passage clarifies that Paul is referring to a Gnostic perversion of God’s truth. It was apparently a supposed secret knowledge imparted by visions that advocated a high level of asceticism.

 

The religious tendencies Paul here describes are “self-made” and based upon the “commandments and teachings of men.” They are “of no value against fleshly indulgence.” The dietary laws of the Bible, on the other hand, are God-given and based on the commandments and teachings of God. Regarding those laws, Paul says, “All scripture is given by inspiration of God, and is profitable for doctrine, for reproof, for correction, for instruction in righteousness” (2 Timothy 3:16).

 

Shadows of Messiah

 

In Colossians 2, Paul defends the biblical laws saying, “Therefore no one is to act as your judge in regard to food or drink or in respect to a festival or a new moon or a Sabbath day - things which are a shadow of what is to come; and the substance belongs to Messiah” (Colossians 2:16-17). Regarding the biblical laws, Paul says that we should pay no heed to those who would judge us regarding our observance of them because they foreshadow things to come - a shadow cast by the substance of Messiah Himself. Every shadow has a shadow-caster, and Paul says that the biblical laws are like the shadow of Messiah. They show the shape of Messiah. They are God’s laws and the substance of them belongs to Messiah.

 

Therefore, we may be certain that Paul is not speaking against the dietary laws in Colossians 2, but against a perverse religious system of asceticism that misapplies some observance of Torah. In Paul’s view, the Gnostic worldview that denigrates the physical world is at variance with the Bible. The Bible declares, “And God saw all that He had made, and behold, it was very good” (Genesis 1:31).

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

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December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 01:05

tora levitique

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

En Romains 14:14, Paul a-t-il affirmé que les règles diététiques bibliques étaient révoquées lorsqu'il a écrit : « Il n'y a rien de souillé en soi »? En contradiction avec des chapitres entiers des Écritures, enseigne-t-il que l'on peut manger ce qui nous plaît et ignorer les règles diététiques bibliques? Après tout, Paul est convaincu qu' « il n'y a rien de souillé en soi », et ceci à moins qu'une personne n'estime que ce soit souillé.

 

Qu’en serait-il donc si nous devions appliquer cette logique à d'autres commandements de Dieu? Supposons que nous affirmions que « rien n'est idolâtre en soi à moins que nous pensions que ce soit idolâtre », ou, « ce n'est pas de l'adultère à moins que vous pensiez que ce soit de l'adultère » ou « ce n'est pas un meurtre à moins que vous pensiez que ce soit un meurtre ». Ce sont des exemples de toute évidence ridicules. L'idée étant que pas un seul individu - et ceci inclut Paul - ne peut soudainement décider d'annuler ou de changer des commandements bibliques. Paul n'est pas partisan d'une morale subjective. Ainsi, comment peut-il dire qu'« il n'y a rien de souillé en soi »? La réponse à cette question nécessite que l'on s'interroge sur les lois et les scrupules moraux qui sont ceux de l'histoire fascinante du judaïsme du premier siècle.

 

Réprimande à l'encontre de Pierre

 

En examinant la vision de Pierre et de la nappe, en Actes 10, nous apprenons que l'une des mesures de rigueur du judaïsme du premier siècle, consistait en l'interdiction de manger avec des Gentils, que ce soit dans leur maisons ou bien de la nourriture que ceux-ci aurait préparé. Lors d'une étude précédente sur ce sujet, nous avons constaté qu’il n’existe dans la Torah nulle loi qui interdirait à des Juifs de se mêler à des Gentils ou de manger avec des Gentils. Bien qu'il existe des règles interdisant de manger des viandes sacrifiées à des idoles, Dieu n'a jamais interdit à des Juifs d'entrer dans la maison d'un Gentil ou de manger avec un Gentil. Ces règles et ces traditions semblent être le résultat de mesures rabbiniques destinées à protéger les Juifs du danger de la contamination rituelle et de l'assimilation.

 

Une inquiétude certaine existait quant à la possibilité que la nourriture préparée par les Gentils est pu avoir été offerte à une idole. Afin d'éviter cette possibilité, les Juifs traditionalistes ont découragé le partage de repas avec des Gentils, l'entrée dans leurs lieux d'habitation et la consommation de toutes nourritures que ceux-ci auraient pu préparer.

 

Nous avons vu que la vision de la nappe par Pierre avait pour objectif de mettre un terme à cet interdit. Il ne s'agissait pas d'abolir les règles diététiques bibliques, mais de corriger une mesure de rigueur concernant les Gentils. La vision de Pierre avait comme objectif d'aplanir tout obstacle qui aurait pu empêcher Pierre de voyager jusqu'à Césarée, d'entrer dans la maison de Corneille et d'y partager la Bonne Nouvelle.

 

Paul nous rapporte, qu'alors qu'il se trouvait à Antioche, Pierre n'était toujours pas complètement convaincu quant à savoir s'il était permis aux Juifs de manger ou non avec des Gentils. Le récit de cette confrontation de Paul avec Pierre nous est raconté en Galates 2:11-14.

 

« Or, quand Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris. Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils; mais dès qu'elles furent arrivées, il s'en retira et s'en sépara, craignant ceux de la circoncision. Et avec lui les autres Juifs dissimulèrent aussi, de sorte que Barnabas même fut entraîné par leur dissimulation. Mais, quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis comme les Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser? » (Galates 2:11-14).

 

Les coutumes juives auxquels Paul fait référence lorsqu'il parle de vivre « comme les Juifs », sont les traditions rabbiniques interdisant aux Juifs de manger avec des Gentils. Dans le cadre des premières congrégations se réunissant au domicile de certains croyants et rompant de façon régulière le pain ensemble, de tels scrupules auraient signifié une complète séparation des disciples d'origine juive de ceux d'origine païenne. Pierre vivait « comme les Gentils » dans le sens où il se réunissait avec des Gentils et mangeait avec eux consécutivement à la vision de la nappe en Actes 10. Cependant, et sous l'influence de personnes « venues de la part de Jacques », Pierre reconsidéra apparemment sa position.

 

La question qui est soulevée en Romains 14 est similaire à celle que nous venons d'aborder ci-dessus. Celui qui est faible et qui ne mange que des herbes est très probablement le Juif traditionaliste qui ne mangera pas de viande, ni ne boira de vin (bien que tous deux soient bibliquement acceptable) lorsque ces aliments sont servis à la table d'un Gentil. Celui à la foi forte et qui mange de tout est le Juif qui aura accepté la décision des apôtres déclarant que toute nourriture bibliquement acceptable n'a pas été « souillée » (donc interdite) simplement parce qu'elle fut préparée par des Gentils ou parce qu'elle fut en possession de Gentils.

 

De nos jours encore, les Juifs orthodoxes traditionalistes considèrent que toute nourriture préparé par un Gentils sans supervision juive est impropre à la consommation, et ceci même si bibliquement cette nourriture est acceptable.

 

La nourriture rendue impure par des idoles

 

Il existe réellement une loi biblique qui interdit de consommer de la nourriture qui fut préalablement sacrifiée à une idole. En Exode 34:15 nous lisons : « Garde-toi de traiter alliance avec les habitants du pays, de peur que lorsqu'ils se prostitueront après leurs dieux, et sacrifieront à leurs dieux, quelqu'un ne t'invite, et que tu ne manges de son sacrifice ».

 

Bien que le contexte de cette loi soit clairement une injonction contre les pratiques idolâtres, pour le judaïsme du premier siècle ce verset était compris comme une interdiction de consommer quoique ce soit, nourriture ou boisson, qui ait été offerte à une idole ou souiller par des idoles. Qu'il soit acceptable ou non de manger de la viande qui aurait été au préalable sacrifié à une idole était une source de division pour les disciples au premier siècle. Paul écrit abondamment sur ce sujet dans ses lettres. La réponse est moins évidente que l'on pourrait le croire. Un examen attentif de la situation telle qu'elle se présentait au premier siècle avec appui de sources juives contemporaines, révèle un problème complexe que le lecteur moderne devine à peine et comprend difficilement. En conséquence de cette complexité, ce problème n'est ni très bien compris, ni souvent discuté. Lorsque nous achetons de la viande dans nos supermarchés modernes, nous ne nous posons jamais la question de savoir si la viande en question a été ou non sacrifié à une idole. Cependant du temps des apôtres, il s'agit d'un problème bien réel. La viande que l'on pouvait acheter à Corinthe, à Éphèse ou dans autre ville de résidence de la Diaspora était très probablement constitué des morceaux de premiers choix d'animaux sacrifiés aux idoles le matin même, ou encore des restes d'un rituel festif idolâtre qui avait eu lieu la nuit précédente. La première goutte de toute cuve de vin fait par un viticulteur païen était très certainement consacrée au dieu grec du vin. Selon les standards juifs conventionnel, cette première libation rendait le reste de la cuve impropre à la consommation puisqu’offerte à une idole.

 

Presque tous les débats ou toutes les questions suscités en lien avec la nourriture mangée et la boisson bue par des Gentils résulte de ce souci de se préserver de quoique ce soit qui est pu être sacrifié à des idoles. Puisque ce contexte n'est plus le nôtre aujourd'hui, il est compréhensible que le lecteur moderne interprète ces passages de manière erronée et croit comprendre qu’il s’agit d’un débat concernant les règles diététiques bibliques du pur et de l'impur.

 

Le judaïsme du premier siècle se préoccupait grandement de la question des nourritures sacrifiées aux idoles. Se nourrir d'aliments ou boire des boissons ayant été offertes à des dieux païens était formellement interdit. Même parmi les croyants cette pratique ne fut jamais considérée comme acceptable. Actes 15:20 conseille aux disciples d’origine païenne de s'abstenir des souillures des idoles. En Apocalypse, Jésus reprend deux congrégations pour compromettre la vérité et manger « des choses sacrifiés aux idoles ».

 

La différence entre commun et impur

 

Selon les standards juifs, toute nourriture consacrée à une idole ou faisant partie d'un rituel festif idolâtre était considérée comme « commune ». Le mot grec en est koinos, qui signifie commun, vulgaire ou profane. Cela n'a pas le même sens que de déclarer quelque chose de rituellement impur d'un point de vue biblique. Le mot grec définissant une nourriture comme rituellement et bibliquement impur est akathartos. Il est important de bien comprendre la différence et de savoir distinguer entre ces deux termes grecs.

 

KOINOS: Commun. Lorsque ce terme est utilisé en lien à la loi diététique juive traditionnelle, cela fait référence à des aliments qui seraient purs si l'être humain ou la tradition ne les avaient rendus impropres à la consommation.

 

AKATHARTOS: Impur. Lorsque ce terme est utilisé en lien à la loi diététique juive traditionnelle, cela fait référence aux aliments qui sont considérés comme impurs et sont interdits à la consommation par la Bible.

 

Le mot koinos (commun) ne fait pas référence à l'impureté telle qu'elle est définie dans la Torah. Le mot koinos est réservé à ce qui fut rendu impropre, que ce soit au contact de l'idolâtrie ou des Gentils. Ainsi, en grec’ la viande de porc serait considéré akathartos. Le vin dédié par des libations à une idole serait considéré koinos.

 

Aliments sacrifiés aux idoles

 

Les premiers croyants s'inquiétaient des aliments qui auraient pu être rendus koinos. Bien que certains parmi les croyants corinthiens ait pu penser que les viandes sacrifiés aux idoles pouvait leur être permises, Paul les met en garde contre le fait de manger en connaissance de cause de ces viandes sacrifiées aux idoles. Il les avertit que cela pourrait être une pierre d'achoppement pour des croyants plus faibles spirituellement. Il les met en garde et leur conseille de fuir l'idolâtrie (1 Corinthiens 10:14) et de refuser de se nourrir de tous aliments dont ils savent avec certitude qu'ils ont été offerts à des idoles.

 

D'un autre côté, Paul admet que l'on ne devrait pas être concerné à l'extrême et vouloir déterminer en permanence si la nourriture que l'on retrouve au marché a été sacrifié ou non à des idoles. Il écrit: « Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience; Car: La terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle contient » (1 Corinthiens 10:25-26 citant Psaume 24:1). Ce que veut dire Paul, c'est que lorsqu'il mange il est essentiellement concerné par l'Éternel et non pas par les idoles. « Et si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé pour une chose dont je rends grâces. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:30-31). En d'autres mots, tant qu'il ne sait pas si ce fut sacrifié à une idole, il assume que ce n'est pas le cas. Au lieu de cela, il mange étant essentiellement concerné par l'Éternel. Il s'agit d'un principe similaire au principe du « Ne demandez pas, n'en parlez pas », une attitude bien différente de la rigidité que l'on retrouve en la matière dans le judaïsme traditionnel.

 

Paul ne va cependant pas jusqu'à autoriser l'ingestion volontaire de viandes sacrifiés aux idoles. Il déconseille aux Corinthiens de manger avec un idolâtre, de la même façon qu'il déconseille aux Éphésiens de prendre part à des pratiques idolâtres. Il rappelle aux Corinthiens que la table des idoles est aussi la table des démons.

 

« Non; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10:20-21).

 

En définitif, l'attitude de Paul vis-à-vis des viandes sacrifiés aux idoles est une attitude de prudence. Il interdit aux croyants de manger intentionnellement des viandes sacrifiés aux idoles, mais il leur conseille de s'abstenir d'être suspicieux à l'extrême, ce qui pourrait les empêcher d'acheter des viandes au marché ou de manger à la table d'incroyants. Il nous rappelle: « un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu; car si nous mangeons, nous n'avons rien de plus; et si nous ne mangeons pas, nous n'avons rien de moins » (1 Corinthiens 8:8).

 

Il n'y a rien de souillé en soi?


Paul n’est pas doctrinalement rigide concernant les aliments qui n'auraient que potentiellement été offerts à des idoles. Les éléments les plus conservateurs de la congrégation à Rome considéraient certainement les aliments préparés par les Gentils comme étant koinos (commun) car ces aliments avaient pu potentiellement être souillés par l'idolâtrie. Plutôt que de manger des viandes ou de boire du vin qui aurait pu avoir été associé à des pratiques idolâtres et ainsi rendu koinos, ces conservateurs avaient choisis de s'abstenir de viandes et de vin et de ne manger que des herbes comme le fit Daniel à Babylone. Paul considère que ceci est sujet à débat et laisse chacun en conscience prendre sa propre décision.

 

« L'un croit pouvoir manger de tout; et celui qui est faible, ne mange que des herbes. Que celui qui mange de tout, ne méprise pas celui qui ne mange pas de tout; et que celui qui ne mange pas de tout, ne condamne pas celui qui mange de tout; car Dieu l'a reçu. Qui es-tu, toi qui condamnes le serviteur d'autrui? S'il se tient ferme, ou s'il tombe, c'est à son maître de le juger; mais il sera affermi, car Dieu est puissant pour l'affermir » (Romains 14:2-4).

 

Bien qu'il conseille la tolérance à l'égard de ceux qui insistent à regarder ces viandes et ces boissons comme potentiellement souillées par des idoles et ainsi koinos, il est lui même convaincu que nul aliment n'est koinos. C'est bien ce qu'il dit en Romains 14:14.

 

« Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu'il n'y a rien de souillé [koinos] en soi; néanmoins celui qui croit qu'une chose est souillée [koinos], elle est souillée [koinos] pour lui » (Romains 14:14).

 

Malheureusement, ce passage est presque universellement appliqué et de manière incorrect aux règles concernant les animaux purs et impurs, comme si Paul avait écrit : « il n'y a rien de souillé [akathartos] en soi ». Ce qui n'est pas le cas. Il n'a pas utilisé l'équivalent grec pour impur, mais il a choisi d’utiliser l'équivalent grec pour « commun ». Il y a une différence énorme entre ces deux termes. Sa déclaration selon laquelle « il n'y a rien de souillé en soi » n'a aucun rapport avec les règles alimentaires sur les animaux purs et impurs. Il y est bien plutôt question de déterminer s’il est acceptable ou non de manger un aliment qui aurait potentiellement pu avoir été offert à une idole.

 

Comme il le fit pour Corinthe, il met en garde ses lecteurs de ne pas laisser une interprétation plus libérale concernant le sujet des nourritures potentiellement sacrifié à des idoles être une pierre d'achoppement pour d'autres.

 

« Ne détruis point l'œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s'abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l'affaiblir » (Romains 14:20-21).

 

Notez bien que dans ce passage il mentionne le vin comme étant un aliment sujet à caution. Les règles diététiques bibliques ne parlent jamais de vin qui serait impur. Le vin est un problème koinos, non pas de pur et d'impur. Paul parle assurément du problème des aliments qui auraient été rendus koinos par le contact avec des Gentils ou avec des pratiques idolâtres. Malheureusement, quand des passages comme Romains 14 et 1 Corinthiens chapitre 8 à 10 sont lus hors leur contexte, c’est-à-dire celui du judaïsme du premier siècle, ils sont alors incompris et nombreux sont ceux qui croient y lire que la consommation d'aliments interdits par la Torah est désormais autorisée. Une fois encore, dans les écrits apostoliques, ce sont les traditions humaines et non pas les commandements de Dieu qui se trouvent remis en question.

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.    

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December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 00:59

holycow

 

Does Paul oust the biblical dietary laws in Romans 14:14 where he says that “nothing is unclean in itself”? In direct contradiction to whole chapters of the Bible, does he teach us that we can eat whatever we want and ignore the biblical dietary laws? After all, he is convinced that “nothing is unclean in itself,” unless a person thinks that it is unclean.

 

But what if we were to apply this logic to God’s other commandments? Suppose we were to say, “Nothing is idolatry unless we think it is idolatry,” or, “It’s not adultery unless you think its adultery or “It’s not murder unless you think it’s murder.” These are obviously ridiculous examples. The point is that no man - not even Paul - can suddenly nullify or alter Bible commands. Paul is not a proponent of subjective morality. So how can he say that “nothing is unclean in itself”? The answer requires us to take a fascinating journey into the laws and scruples of first-century Judaism.

 

Rebuking Peter

 

While examining Peter’s vision of the sheet, we learned that one of the stringencies of first-century Judaism was a prohibition on eating with Gentiles, whether in their homes or from food that was prepared by them. But we saw that the Torah contains no laws forbidding Jews from mingling with or eating with Gentiles. While there are prohibitions against eating of idol sacrifices, God never forbade Jews from entering a Gentile’s home or eating with a Gentile. Again, those laws and traditions seem to have arisen as rabbinic fences to protect Jews from the possibility of ritual contamination or assimilation.

 

One of the concerns stemmed from the likelihood that Gentile food had been offered, in part, to an idol. To avoid that possibility, traditionalist Jews discouraged eating with Gentiles, entering their homes, or eating their food.

 

We saw that Peter’s vision of the sheet was meant to squash these taboos. It was not meant to overturn the biblical dietary laws; it was a correction to the stringencies regarding Gentiles. The vision was meant to remove any reluctance that Peter might have harbored regarding traveling to Caesarea, entering the home of Cornelius, and presenting the Gospel.

 

Paul reports that, while in Antioch, Peter was still not completely settled on the issue of eating with Gentiles. The story of Paul’s confrontation with Peter in Antioch is retold in Galatians 2:11-14.

 

But when Cephas came to Antioch, I opposed him to his face, because he stood condemned. For prior to the coming of certain men from James, he used to eat with the Gentiles; but when they came, he began to withdraw and hold himself aloof, fearing the party of the circumcision. The rest of the Jews joined him in hypocrisy, with the result that even Barnabas was carried away by their hypocrisy. But when I saw that they were not straight forward about the truth of the gospel, I said to Cephas in the presence of all, “If you, being a Jew, live like the Gentiles [i.e., eating with Gentiles] and not like the Jews, how is it that you compel the Gentiles to live like Jews?” (Galatians 2:11-14).

 

The Jewish customs Paul referred to (when he referred to living “like Jews”) were the rabbinic traditions forbidding Jews to eat with Gentiles. In the home-setting of the early congregations, where the breaking of bread was a regular part of meeting and worshipping together, such scruples meant a complete separation between Jewish and Gentile believers. Peter “lived like a Gentile” in as much as he freely fellowshipped with and ate with Gentiles subsequent to his vision in Acts 10. Under the influence of “certain men from James,” however, Peter apparently reconsidered that decision.

 

A similar question of table-fellowship between Jewish and Gentile believers lies behind the vexing questions of Romans 14. The man of weak faith who eats only vegetables is most likely the traditionalist Jew who will not eat meat or wine (though it is biblically fit to eat) from a Gentile table. The man of strong faith who eats everything is the Jew who has accepted the Apostolic ruling that otherwise biblically fit foods are not made “common” (and therefore forbidden) simply because they have been prepared by Gentiles or because they were in the possession of Gentiles.

 

To this day, traditional Orthodox Judaism holds that food prepared by a Gentile without Jewish supervision is not to be regarded as fit for eating, even if it is otherwise biblically fit food.

 

Food Rendered Unclean by Idols

 

There is a real, biblical law that forbids us to partake of food that has been sacrificed to an idol. Exodus 34:15 says, “otherwise you might make a covenant with the inhabitants of the land and they would play the harlot with their gods and sacrifice to their gods, and someone might invite you to eat of his sacrifice.

 

While the context of this law was clearly an injunction against practicing idolatry, in first-century Judaism this verse was also understood as a prohibition on consuming anything, whether food or drink, that had been offered to an idol or “polluted by idols,” Whether or not it was permissible to eat meat that had been sacrificed to idols was a divisive issue among first-century believers. Paul devotes a considerable amount of discussion to this issue in his letters. But the question is less straightforward than we might imagine. A closer examination of the first-century situation, and a comparison with the contemporary Jewish sources, reveals layers of complexity that the modern reader could scarcely guess. This issue is neither well-understood nor often discussed, since it is largely a moot point. When we buy meat from the modern supermarket, we never concern ourselves with whether or not it has been sacrificed to an idol. Yet in the days of the Apostles, this was a real concern. Meat bought in the marketplace of Corinth or Ephesus or any Diaspora city was very likely the prime cuts from a temple sacrifice earlier that morning or leftovers from an idolatrous ritual feast enjoyed the previous night. The first drawing of each vat of wine made by Gentile wine makers was almost certainly poured out to the Greek god of wine. According to conventional Jewish norms, that first libation rendered the rest of the wine in the vat as “offered to an idol” and unfit for consumption.

 

Almost all of the arguments and questions over food and drink and eating with Gentiles arise from the concern around food sacrificed to idols. When removed from that context, the modern reader misinterprets these passages by assuming the argument was over the eating of clean or unclean animals.

 

In first-century Judaism, there was a deep concern with food sacrificed to idols. Partaking of food or drink that had been offered to a pagan god was expressly forbidden. Even among the believers, this was never sanctioned. Acts 15:20 forbids even the Gentile believers from eating things polluted by idols. In the book of Revelation, Jesus rebukes two congregations for compromising on this and eating food sacrificed to idols.

 

The Difference between Common and Unclean

 

In Jewish estimation, any food that had been offered to an idol or as part of an idolatrous feast was regarded as “common.” The Greek word is koinos. It means common, vulgar or profane. This is not the same as saying that it was ritually unclean in the biblical sense. The Greek word for biblically, ritually unclean is akathartos. The Septuagint, the Greek version of the Hebrew Scriptures, translates ritual uncleanness as akathartos. It is critical that we understand the difference between these two Greek words.

 

KOINOS: Common. When used in reference to traditional Jewish dietary law, it refers to otherwise biblically fit food that man or tradition has rendered unfit for consumption.

 

AKATHARTOS: Unclean. When used in reference to Jewish dietary law, it refers to the meats that the Bible has declared unclean and forbidden.

 

The word koinos (common) does not refer to impurity as defined by the Torah, The word koinos is reserved to apply to things made unfit through contact with idolatry or with Gentiles. Therefore, in Greek, pork would be akathartos. Wine poured out to an idol would be koinos.

 

Food Sacrificed to Idols

 

The believers did have concerns about food being rendered koinos. Though some among the Corinthian believers thought that meat sacrificed to idols should be permissible to them, Paul sternly warns them against knowingly eating food sacrificed to idols. He warns them that to do so would create a stumbling block for weaker brothers. He warns them to “flee from idolatry,” (1 Corinthians 10:14) and to refuse to eat any food that was certainly offered to an idol.

 

On the other hand, Paul concedes that one need not be overly concerned about whether food in the meat market was sacrificed to idols or not. He says, “Eat anything that is sold in the meat market without asking questions for conscience’ sake; ‘for the Earth is the LORD’s, and all it contains” (1 Corinthians 10:25-26 quoting Psalm 24: 1). Paul’s point is that he eats unto the Lord, not unto an idol. “If I partake with thankfulness, why am I slandered concerning that for which I give thanks? Whether, then, you eat or drink or whatever you do, do all to the glory of God” (1 Corinthians 10:30-31). In other words, as long as he does not know that it was offered to an idol, he assumes it was not. Instead he eats it unto the Lord. It is akin to a “Don’t ask, don’t tell” policy, quite the opposite of the stringent rigidity that traditional Judaism prescribed for the matter.

 

Yet Paul does not go so far as to sanction intentional eating of meat sacrificed to idols, He warns the Corinthians not to eat with an idolater, so too he warns the Ephesians not to partake with idolaters. He reminds the Corinthians that the table of idols is the table of demons.

 

No, but I say that the things which the Gentiles sacrifice, they sacrifice to demons and not to God; and I do not want you to become sharers in demons, You cannot drink the cup of the Lord and the cup of demons; you cannot partake of the table of the Lord and the table of demons” (1 Corinthians 10:20-21).

 

In the end, Paul’s attitude toward meat sacrificed to idols was one of caution. He forbade his congregants from intentionally partaking in food sacrificed to idols, but he steered them away from being overly suspicious, which would ban them from eating meat from the market or in the homes of unbelievers. He reminds us that “food will not commend us to God; we are neither the worse if we do not eat, nor the better if we do eat” (1 Corinthians 8:8).

 

Nothing Is Unclean?

 

Paul does not take a hard stand on the issue of foods that have only potentially been offered to an idol. The conservatives in Rome certainly considered foods prepared by Gentiles as koinos (common) because they were potentially defiled by idolatry. Rather than eat meat or drink wine that might have been associated with idolatry and thereby rendered koinos, those conservatives chose to refrain from meat and wine and ate only vegetables as Daniel did in Babylon. Paul regards this as a debatable matter and leaves it to the conscience of the individual.

 

One person has faith that he may eat all things, but he who is weak eats vegetables only. The one who eats is not to regard with contempt the one who does not eat, and the one who does not eat is not to judge the one who eats, for God has accepted him. Who are you to judge the servant of another? To his own master he stands or falls; and he will stand, for the Lord is able to make him stand” (Romans 14:2-4).

 

Though he advocates tolerance of those who insist on regarding meat and drink potentially defiled by idolatry as koinos, he himself is convinced that no food is koinos. He says as much in Romans 14:14:

 

I know and am convinced in the Lord Jesus that nothing is unclean (koinos) in itself; but to him who thinks anything to be unclean (koinos), to him it is unclean (koinos)” (Romans 14:14).

 

Unfortunately, this passage is almost universally misapplied to laws of clean and unclean animals as if Paul said that “nothing is unclean (akathartos) in itself.” He did not. He did not use the Greek equivalent for “unclean,” he used the equivalent for “common.” There is a huge difference between the two. His statement that “nothing is unclean in itself” is completely unrelated to the laws of clean and unclean animals. It is a question of whether or not food is permissible when it might potentially have been offered to an idol.

 

As in Corinthians, he warns his readers not to let their liberal interpretation of food sacrificed to idols become a stumbling block to others.

 

Do not tear down the work of God for the sake of food. All things indeed are clean, but they are evil for the man who eats and gives offense. It is good not to eat meat or to drink wine, or to do anything by which your brother stumbles” (Romans 14:20-21).

 

Notice that in this passage he mentions wine as one of the questionable foods. Biblical dietary laws never speak of unclean wine. Wine is a koinos issue, not a clean/unclean issue. Paul is definitely speaking about the issue of food potentially rendered koinos by contact with Gentiles and/or idolatry. Unfortunately, when passages like Romans 14 and 1 Corinthians 8-10 are taken out of their first-century Jewish matrix, we misunderstand them and assume that they are sanctioning the consumption of unclean meats forbidden by the Torah. Once again, it is man-made laws - not God’s laws - that are being addressed.

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

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August 19 2011 5 19 /08 /August /2011 22:27

tora levitique

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Lorsqu'Il lui fit voir la vision de la nappe s'abaissant vers la terre, Dieu a-t-il voulu montrer à Pierre que l'interdiction concernant la consommation des viandes impures était levée? Nombreux sont ceux d'entre nous auxquels il fut affirmé que ce rêve de Pierre en Actes 10 était un acte de Dieu déclarant tous les animaux purs et aptes à la consommation. Cette interprétation comporte cependant certaines failles. En effet, ce n'est absolument pas ce qu’affirment les Écritures. Pas plus Pierre d'ailleurs. Nous découvrons lorsque nous nous efforçons de comprendre un peu mieux le sens de ce passage, que Pierre comprenait cette vision de manière bien différente.  L'interprétation traditionnelle consistant à vouloir croire que ce passage déclarerait que tous les aliments sont purs, devrait être réexaminée afin d'en découvrir le sens véritable. Voyons de plus près ce qui nous y est dit.

 

Fausse interprétation de la vision

 

Simon Pierre résidait chez Simon le corroyeur (ou tanneur, selon les traductions) à Joppe. Pierre était sur le toit à prier, souhaitant probablement échapper aux odeurs nauséabondes qui peuvent être celles que l'on s'attendrait à trouver chez un tanneur. Étant un pêcheur, Pierre était certainement habitué aux odeurs fortes, le commerce de la tannerie tel qu'il était anciennement pratiqué était cependant réputé bien pire à cet égard. Ainsi donc, Pierre priait sur le toit de cette maison. Alors qu'il priait, il eut une vision.

 

Dans cette vision, il vit une grande nappe descendre du ciel contenant des animaux purs et impurs. Il entendit également une voix qui lui disait : « Pierre, lève-toi, tue, et mange »  (Actes 10:13). La vision de la grande nappe descendant du ciel est généralement interprétée comme signifiant que les lois alimentaires telles que prescrites dans la Torah ont été révoquées. Le passage dans son entier ne supporte cependant pas cette interprétation.

 

Premièrement, cette interprétation contredit ce qui fut écrit auparavant dans les Écritures. Si nous acceptons comme valide cette interprétation traditionnelle du texte (c'est-à-dire que Dieu souhaiterait que son peuple ne respecte plus les lois du pur et de l'impur), alors nous devons reconnaître que Dieu à changer Son opinion à ce sujet et qu’il a rejeté Sa Torah éternelle et inchangeable. Nous sommes alors en présence de Saintes Écritures qui se contredisent elles-mêmes. Il résulte d'une telle manière de penser que nul passage des Écritures n’est alors certain et que nul mandat donné par Dieu n'est alors définitif.

 

Deuxièmement, le problème existant avec une interprétation voulant que dans le cas de la vision de Pierre « tout aliment soit désormais pur », est précisément qu'il ne s'agit que d'une vision. L'approche traditionnelle semble vouloir nous faire croire que Pierre tua et mangea les animaux présents sur la grande nappe, qu'il se délecta d'un festin d'animaux sauvages, de chats et de lézards. En réalité, Pierre ne tua ni ne mangea aucun de ces animaux. Très justement il répondit, en accord avec le commandement divin: « Non, Seigneur; car je n'ai jamais rien mangé d'impur ou de souillé ». Après que cela se fut répété encore deux fois, la grande nappe fut retirée de devant lui.

 

Troisièmement, l'interprétation traditionnelle qui voudrait que « tout aliment soit désormais pur »  ignore l'antécédent biblique que l'on retrouve en Ézéchiel 4:11-15. Dans ce passage de l’Ancien Testament, il est demandé au prophète Ézéchiel de manger du pain rendu impur suite au contact avec des excréments humains. Comme Pierre le fit, Ézéchiel se rebiffe:

 

« Alors je dis: Ah! Seigneur Éternel, voici, mon âme n'a point été souillée; et depuis ma jeunesse jusqu'à présent, je n'ai mangé d'aucun corps mort, ni d'aucune bête déchirée, et aucune chair impure n'est entrée dans ma bouche » (Ézéchiel 4:14).

 

De la même façon que Dieu céda et autorisa Ézéchiel à utiliser de la fiente de bœuf, Il retira de devant Pierre la grande nappe.

 

Quatrièmement, l'interprétation qui voudrait que « tout aliment soit désormais pur »  n'a rien à voir avec le récit contenu en Actes 10. Bien qu'en Actes nous assistons à un débat évident concernant le fait de partager un repas et de se mêler à des gentils, il n'est fait nulle part mention avant ou après cette vision d'un débat concernant la consommation d'aliments impurs. Le livre des Actes ne permet pas une telle interprétation. Il dépeint plutôt les disciples de Christ comme étant une secte issue du Judaïsme et respectueuse de la Torah.

 

Enfin, et ceci est un fait encore bien plus important, cette interprétation selon laquelle « tout aliment serait désormais pur » contredit l'interprétation même qu'en fait Pierre plus tard au chapitre 10 et ensuite au chapitre 11.

 

En dépit de ces objections, Actes 10 est souvent utilisé comme étant l’un des passages bibliques qui déclarerait obsolètes les règles alimentaires. Une lecture attentive révèlera cependant que ce passage ne suggère nullement un changement concernant l'observance des restrictions alimentaires que l'on retrouve dans la Torah.

 

Le sens réel de la vision

 

La Bible ne nous permet aucun doute quant au sens réel de la vision de Pierre. En Actes 10:28-29, Pierre en explique le sens. Par la suite, en Actes 11:1-18, il l'explique de nouveau à ses condisciples à Jérusalem. Ainsi, toute tentative de réinterpréter cette vision comme constituant une preuve d’un rejet par Dieu des lois diététiques telles que contenues dans la Bible est non seulement injustifié, mais également contraire aux Écritures.

 

Pierre en donne l’explication suivante: « Dieu m'a appris à ne dire aucun homme souillé ou impur » (Actes 10:28, emphase de l'auteur). Cela signifie que l'on ne devrait pas désigner un groupe d'êtres humains comme étant rituellement pur et un autre groupe comme étant rituellement impure. La vision ne parle littéralement pas de consommation d'aliments ou de cannibalisme. Au lieu de cela, les animaux purs et impurs sont compris comme représentant de manière métaphorique des êtres humains.

 

L'impureté et les gentils.

 

L'une des mesures d'austérité partie prenante du judaïsme du premier siècle était l'interdiction faite d'entrer dans la maison des gentils (ou païens) et de partager un repas avec ces mêmes gentils. Bien que nous ayons peu d'informations sur la nature exacte de cette prohibition, elle est clairement suggérée en Jean 18:28, Actes 10:28 et Galates 2:11-15. Il semble que se soit également ce à quoi fait référence la Mishna lorsque nous lisons: « Les lieux d'habitation des gentils sont impures » (m.Oholot 18:7).

 

La Torah de Moïse ne contient pas de telle loi. Il n'y a nulle loi qui dans la Bible interdit à un juifs de se mêler ou de manger avec des gentils. Il existe des prohibitions interdisant de se nourrir de viandes sacrifiées à des idoles, mais Dieu n'a jamais interdit d’entrer dans la maison d'un gentil ou de partager un repas avec lui. Ces règles et traditions semblent avoir émergés comme mesures de protections décrétées par les rabbins afin d’éviter aux juifs toute contamination rituelle et toute assimilation culturelle. D’après l'interprétation que faisait généralement le judaïsme du premier siècle des lois du pur et de l'impur, les gentils était catégorisé comme impurs et ainsi donc évités. Manger avec eux étaient fortement découragés; entrer dans leurs maisons était perçu comme un acte de contamination.

 

Jusqu'à ce qu'il ait reçu cette vision, la compréhension de Pierre sur le sujet était celle d'un juif de son temps: il ne devait pas se mélanger à des gentils, entrer dans leurs maisons et manger avec eux. Il y a des ramifications théologiques à cela. S’il n’était pas permis à un juif de partager un repas avec des gentils, comment pouvaient-ils donc être susceptibles de remplir les conditions nécessaires au Royaume des Cieux!

 

Les idées préconçues de Pierre étaient cependant erronées. Ces interdictions n'avaient pas leur origine dans la Bible, mais étaient seulement le résultat de mesures d'austérité procédant d'interprétations humaines du texte biblique. Dieu n'a jamais déclaré les gentils impures, pas plus qu'Il n'a déclaré leurs maisons et leur nourriture intrinsèquement souillés. Malgré cela, les juifs du premier siècle, si ils étaient invités à partager un repas dans la maison d'un gentil, auraient refusés, estimant que la nourriture était (de façon théorique) rendue impure par contact avec les gentils - même si ce qui était servi à cette table l'était dans le respect des règles alimentaires de Lévitique 11. Selon ce raisonnement, un juif du premier siècle qui se rendait chez un gentil se trouvait alors dans un état assumé d'impureté rituelle.

 

Pour cette raison, et si ce n'avait été pour la vision de la grande nappe, Pierre aurait refusé de répondre à l'invitation qui lui était fait de se rendre chez le centurion romain Corneille. Il aurait également refusé d’accepter la notion selon laquelle les gentils peuvent être partie prenante du Royaume des Cieux. La vision de la grande nappe vise à corriger toute conception erronée concernant ces deux points bien précis.

 

Savoir distinguer entre le pur et l'impur

 

Alors que la grande nappe descend du ciel, Pierre s'aperçoit qu'elle contient à la fois des animaux purs et impurs. Il lui est recommandé « de tuer et de manger ». Il refuse, déclarant : « Non, Seigneur; car je n'ai jamais rien mangé d'impur ou de souillé » (Actes 10:14). La réponse de Pierre à cette voix céleste est tout à fait juste. Il refuse « de tuer et de manger » des animaux impurs estimant que Dieu a bel et bien désigné par le passé les animaux impurs comme impropres à la consommation. C'est pourquoi, la voix répond et déclare « Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié ». L'inverse est peut-être également vrai: « Ne regarde pas comme pur ce que Dieu a déclaré impur ».

 

Pierre a correctement fait la distinction entre le pur et l'impur, refusant de se nourrir de ce qui est impur puisque c’est Dieu Lui-même qui en a voulu ainsi. Comment donc Pierre oserait-il déclarer impur ou souillé ce que Dieu déclare pur, c'est-à-dire des êtres humains lavés de leurs péchés par la foi? Ce message est de la plus grande importance: « Tu as très justement fait la distinction entre les animaux purs et impurs en te basant sur Mon autorité; maintenant reçoit les gentils comme purs sur la base de Mon autorité ». Comme Pierre l'explique, « Dieu m'a appris à ne dire aucun homme souillé ou impur » (Actes 10:28, emphase de l'auteur). Notez bien que Pierre ne dit pas: « Dieu m'a montré que je ne devrais pas déclarer quoique ce soit d'impur ». Pierre a compris la vision comme étant une correction apportée à une tradition voulant que les juifs ne puissent se mêler à des gentils - non pas comme une altération des restrictions bibliques concernant la consommation des animaux impurs.

 

Dieu explique la vision

 

Le sens de la vision n'est pas immédiatement clair pour Pierre. Actes 10:17 nous raconte comment Pierre était grandement perplexe quand au sens à donner à cette vision. Il est évident qu'il avait bien de la difficulté à comprendre que cette vision puisse tout simplement faire référence à une soudaine abolition des règles alimentaires. Il se demandait toujours ce que cette vision pouvait bien signifier lorsque les gentils envoyés de chez Corneille arrivèrent à la maison où il résidait alors à Joppe. Il pu les entendre demander après lui, cherchant à savoir si il logeait bien là. C’est alors que soudainement, l’Esprit de Dieu lui révéla le sens de la vision: « Voilà trois hommes qui te demandent. Allons, lève-toi, descends, et t'en va avec eux, sans faire aucune difficulté; car c'est moi qui les ai envoyés » (Actes 10:19-20). Enfin, la signification lui en était donnée. Il ne devait pas considérer les gentils comme impurs. Il ne devait nullement hésiter à les accompagner, à manger avec eux et à entrer dans leurs maisons. En d’autres mots, Dieu l’avait instruit à reconnaître les croyants non juifs - et non pas le porc et les fruits de mer - comme purs.  

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.    

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August 18 2011 4 18 /08 /August /2011 22:33

holycow

 

Did God show Peter that the prohibition on eating unclean animals was repealed by giving him the vision of the sheet let down from heaven? Many of us have been taught that God used Peter’s dream in Acts 10 to authoritatively declare all animals clean and fit for consumption. This interpretation, however, has some flaws. The Bible does not say that at all. Neither does Peter. In fact, when we dig a little deeper, we discover that Peter interpreted the vision of the sheet quite differently. Our traditional “now all foods are clean” interpretation needs to be reexamined before we discover the real meaning of the vision. Let’s take a closer look.

 

Misinterpreting the Vision

 

Simon Peter was staying at the house of Simon the Tanner in Joppa. Peter was up on the roof praying, probably to escape the nasty smell of the tanner’s house. As a fisherman, Peter was accustomed to smelly occupations, but the ancient tanning trade was the worst of all. He was praying on the roof, and as he prayed, he fell into a vision.

 

In his vision, he saw a sheet let down from heaven containing both clean and unclean animals. He heard a voice say, “Get up, Peter, kill and eat!” (Acts 10:13) The vision of the sheet from heaven is usually interpreted to mean that the dietary laws in the Torah have been revoked. But this interpretation is not supported by the text.

 

First, this interpretation contradicts earlier Scripture. If we accept the traditional interpretation (that God intended for His people to disregard the laws of clean and unclean), then we must concede that God has changed His mind and repealed His eternal and unchanging Torah. We are left with Holy Scripture that hopelessly contradicts itself. The result of such thinking is that no Scripture is certain, and no mandate of God is definite.

 

A second problem with the “all foods clean” interpretation of Peter’s vision is that it is only a vision. The conventional understanding seems to assume that Peter proceeded to kill and eat the animals in the sheet, enjoying a sumptuous feast of wild beasts, cats and lizards. In fact, Peter does not “kill and eat,” but responds correctly and lawfully, “By no means, Lord!” After this happens two more times, the sheet is withdrawn.

 

In addition, the “all foods clean” interpretation ignores the literary antecedent of Ezekiel 4:11-15 where the prophet Ezekiel is called upon to eat bread made unclean from contact with human excrement. Like Peter, Ezekiel protests:

 

Ah, Lord GOD! Behold, I have never been defiled; for from my youth until now I have never eaten what died of itself or was torn by beasts, nor has any unclean meat ever entered my mouth” (Ezekiel 4:14).

 

Just as God relents and allows Ezekiel to instead use cow manure for fuel, God relents in Peter’s vision, where the sheet is withdrawn.

 

Furthermore, the “all foods clean” interpretation is not part of the story. Though there is discussion of eating with Gentiles, there is no mention of eating unclean animals before or after the vision. Neither is that interpretation born out by the remainder of Acts, which continues to paint the believers as a Torah-observant sect of Judaism.

 

Finally, and most importantly, the “all foods clean” interpretation contradicts Peter’s own interpretation of the vision later in chapter 10 and again in chapter 11.

 

Despite these objections, Acts 10 is often taught as the Bible passage that made the meat laws obsolete. A careful reading, however, reveals that this passage does not sugest a change to the Torah’s dietary prohibitions.

 

The Real Meaning of the Vision

 

The Bible does not leave us guessing about the real meaning of the vision. In Acts 10:28-29 Peter himself explains the meaning. Then in Acts 11:1-18 he explains it again to his colleagues in Jerusalem. Therefore our attempts to reinterpret the vision as a repealing of the biblical dietary laws is not only unwarranted, it is unbiblical.

 

Peter explains the vision as thus: “God has shown me that I should not call any man common or unclean” (Acts 10:28, emphasis mine). That is, one should not designate one group of human beings as ritually pure and another as ritually impure. The vision is not literally talking about eating or cannibalism. Instead, the clean and unclean animals were understood metaphorically to represent human beings.

 

Uncleanness and Gentiles

 

One of the stringencies of first-century Judaism was a prohibition on entering the homes of Gentiles and eating with Gentiles. Though we have little information on the exact nature of the prohibition, it is largely inferred from John 18:28, Acts 10:28 and Galatians 2:11-15. It seems to also be reflected in the Mishnah where we read, “The dwelling places of Gentiles are unclean” (m.Oholot 18:7).

 

The Torah of Moses contains no such law. There is not a biblical law forbidding Jews from mingling with or eating with Gentiles. There are prohibitions about eating idol sacrifices, but God never forbade entering a Gentile home or eating with a Gentile. Those laws and traditions seem to have arisen as rabbinic fences to protect Jews from ritual contamination and cultural assimilation. According to mainstream Jewish interpretation (in first-century Israel) of the laws of clean and unclean, Gentiles were classified as unclean and to be avoided. Eating with them was discouraged; entering their homes was regarded as contaminating.

 

Until his vision, Peter’s understanding was that as a Jew, he was not to associate with Gentiles, enter their homes, or eat with them. This had theological ramifications. If Gentiles were not even eligible for table-fellowship with Jews, how much less were they eligible for the Kingdom of Heaven!

 

But Peter’s assumption was in error. Those prohibitions did not arise from the Bible, but only from the stringencies of men’s interpretations. God had never designated Gentiles unclean, nor had He declared their homes or foods defiling. Yet if invited to eat of a meal at a Gentile home, the first-century Jew would be required to decline on the basis that the food was (theoretically) rendered unclean through contact with Gentiles, even if the meat they served was in line with Leviticus 11. So too, if invited into a Gentile’s home, the first-century Jew would place himself into a state of assumed ritual impurity.

 

For these reasons, if not for the vision of the sheet, Peter would have refused the invitation to enter the home of Cornelius the Roman centurion. He also would have refused the notion that Gentiles could participate in the Kingdom of Heaven. The vision of the sheet is offered as corrections on both of these points.

 

Distinguishing between Clean and Unclean

 

As the sheet is let down from heaven, Peter sees that it is full of both clean and unclean animals. He is instructed to “kill and eat.” He refuse, saying, “By no means, Lord, for I have never eaten anything unholy and unclean” (Acts 10:14). Peter’s response to the heavenly voice is correct. He refuses to “kill and eat” unclean animals on the basis that God has already declared the unclean animals unfit for consumption. Therefore the voice answers, “Do not call anything common that God has made clean.” Perhaps the inverse is also true: “Do not call anything clean that God has made unclean.”

 

Peter has correctly distinguished between clean and unclean, refusing to eat the unclean on the basis that God Himself designated categories of clean and unclean animals. How then, would Peter dare to call something common and unclean that God has declared clean, namely human beings cleansed by faith? The message is essentially, “You have rightly distinguished between clean and unclean animals on the basis of My authority; now receive the Gentiles as clean on the basis of My authority.” As Peter explains, “God has shown me that I should not call any man common or unclean” (Acts 10:28, emphasis mine). Notice that he does not say, “God has shown me that I should not call any thing unclean.” As Peter understood the vision, it was a correction of the tradition based prohibition on Jews mixing with Gentiles - not an alteration of the biblical prohibition on consuming unclean animals.

 

God Explains the Vision

 

The vision’s meaning was not immediately clear to Peter. Acts 10:17 tells us that Peter was greatly perplexed as to what the vision might be. He clearly did not understand the vision to mean that all meats had suddenly been declared fit to eat. He was still wondering about what it meant when the Gentiles sent by Cornelius arrived at the house. He could hear them calling out, “Is this the house where Simon called Peter is staying?” Suddenly the Spirit of the Lord moved and spoke to him, explaining the vision, “Behold, three men are looking for you. But get up, go downstairs and accompany them without misgivings, for I have sent them Myself” (Acts 10:19-20). Now the meaning of the vision was clear. He was not to regard these Gentiles as unclean. He was to have no hesitation about traveling with them, eating with them or entering their homes. In other words, God was instructing him to receive the non-Jewish believers - not pork and shellfish - as clean.

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

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April 26 2011 2 26 /04 /April /2011 14:12

tora levitique

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Jésus déclarait purs tous les aliments. Cela semble être une évidence à la lecture de Marc chapitre sept et des autres passages analogues. Après tout, Marc 7:19 établit ce fait de manière succincte: « Par ces paroles, Jésus déclarait donc que tous les aliments peuvent être mangés » (traduction de la Bible en Français Courant). Ainsi, toute personne qui souhaiterait que les chrétiens prennent en considération les lois alimentaires du pur et de l'impur telles qu'elles sont établis dans les Écritures hébraïques semblerait être bien mal informé. Si Jésus a déclaré tous les aliments purs, qui serait cet individu pour affirmer que le porc, ou encore le chameau, sont des aliments impurs?

 

Cependant, cette traduction relativement populaire de Marc chapitre sept est embarrassante par certains aspects. Premièrement, comment Jésus peut-il légitimement déclaré purs tous les aliments alors que Son Père céleste a bien dit qu’une distinction doit être établit entre les aliments qui sont purs et ceux qui sont impurs? Jésus peut-il renverser les lois établies par le Père? Cela ne serait-il pas une contradiction?

 

Il y a quelques problèmes supplémentaires à cette interprétation. Si Jésus déclara effectivement que tous les aliments sont purs, cela le disqualifierait en tant que Messie, puisque ses enseignements seraient contraires à la Parole de Dieu. La Bible affirme qu'un Roi légitime d'Israël ne devrait pas s'éloigner de la Loi de Dieu, que ce soit à droite ou à gauche. Renverser les lois de Lévitique 11 serait certainement s'écarter considérablement de la Loi divine. Ses opposants parmi les pharisiens auraient toutes les évidences voulues pour contester sans autre façon son autorité : « Cet homme ne vient pas de Dieu. Ces enseignements sont contraire aux lois de Dieu ».

 

Enfin, les manuscrits grecs du livre de Marc ne contiennent en fait pas les mots suivants: « Jésus déclarait donc que tous les aliments peuvent être mangés ». Vérifiez la manière dont ce texte est rendu dans des traductions de qualité comme celle d'Ostervald, de Martin ou encore dans la très connue Segond 1910. La manière dont ce passage de Marc 7 :19 est rendu dans ces versions est très différente.

 

Abordons donc ce texte avec une toute nouvelle approche.

 

La délégation de Jérusalem

 

Le Sanhédrin a suffisamment entendu parler de ce prophète en provenance de Galilée pour décider de mener sa propre investigation. Leur but est de déterminer si Jésus est un homme de Dieu légitime ou s’il s'agit d'un hérétique quelconque. Deutéronome 13:4-5 nous met en garde contre tout prophète qui parlerait « de se révolter contre l'Éternel » ou essaierait de nous « pousser hors de la voie où l'Éternel [notre] Dieu [nous] a prescrit de marcher ». Selon ce passage des Écritures, tout homme qui déclare s'exprimer au nom de Dieu et dont l'enseignement est en désaccord avec les commandements de Dieu doit être mis à mort.

 

Le Sanhédrin veut établir si Jésus (qui semble être un prophète) parle et agit en conformité avec la Parole de Dieu ou non. Si les pharisiens et autres membres du Sanhédrin peuvent déterminer que son enseignement est en désaccord avec la Torah et contredit les commandements, alors ils sont dans l'obligation de le dénoncer comme étant un faux prophète et de le poursuivre en justice. Étant les défenseurs de la foi, il s'agit de leur responsabilité.

 

Des mains non lavées

 

À son arrivée en Galilée, la délégation trouve Jésus et ses disciples en train de briser le pain et de manger. Les pharisiens constatent aussitôt que les disciples n’accomplissent pas le lavement rituel des mains avant de manger. Ils s’interrogent à ce sujet. Si Jésus est réellement un prophète ou le Messie, n’enseignerait-il pas à ces disciples ce qu’il est convenable d’accomplir concernant des mains impures?

 

La coutume du lavement rituel des mains avant de manipuler ou manger de la nourriture est une tradition pharisienne, mais n’est pas un commandement que l’on retrouve dans les Écritures. Cette coutume appartient à la législation contenue dans la Torah orale qui, selon la tradition, aurait été reçue par Moïse au Mont Sinaï. Une section entière de la Mishna (faisant partie de la Torah orale) est dédiée au sujet du lavement rituel des mains. Bien qu’étant tout à fait valable du point de vue de l’hygiène, cette obligation de se laver les mains avant un repas n’est pas un commandement biblique.

 

Le raisonnement qui se trouve derrière le rituel du lavement des mains peut être perçu comme ayant son origine dans la Bible. Ainsi, dans les Écritures, les êtres humains peuvent devenir impurs et même rituellement contaminés. Par exemple, quelqu'un qui aura touché un cadavre devient non seulement impur, mais tout ce qu'il touche sera aussi contaminé. De plus, nous savons que dans la Bible la viande de certains animaux est impur et qu'ainsi il est interdit de la consommer, alors que d'autres viandes sont purs et qu'il est donc permis de les manger.

 

La Torah oral utilise ces concepts bibliques de base et les combine pour former ce qui peut sembler être une conclusion logique: toucher du pain avec des mains impures rend le pain impur également. Selon cette opinion, une personne impure qui manipule de la nourriture par ailleurs pure, va rendre cette nourriture impure et ainsi impropre à la consommation. Ainsi, si vous êtes impur (peut importe la raison) et que vous vous en allez manger un sandwich au beurre de cacahuète avec des mains rituellement impures, ce sandwich deviendra impur par le fait que vous l'ayez touché. Soudainement, ce sandwich au beurre de cacahuète deviendra tout aussi impur qu'un sandwich au jambon. Rappelez-vous cependant qu'il s'agit du résultat d’une logique dont on ne trouve nulle trace dans la Bible. Il s'agit d'une tradition pharisienne.

 

Les pharisiens prenait ce genre de traditions très au sérieux et y ajoutait un aspect superstitieux. Par exemple, le Talmud dans le traité intitulé Yoma parle d'un esprit mauvais qui s'attacherait aux mains des individus jusqu'à ce qu'ils les aient rituellement lavées. Considérez les extraits suivants du Talmud:

 

Toute personne qui n'a pas lavé ses mains avant de manger du pain est tout aussi impure que si elle avait eut une relation sexuelle avec une prostituée, car il est écrit : « pour l'amour de la femme débauchée on est réduit à un morceau de pain » (b.Sotah 4b citant Proverbes 6:26).

 

Le rabbin Zerika déclara, s’exprimant au nom du rabbin Eleazar, « Toute personne qui n'aura pas de considération pour le lavement des mains avant un repas sera éradiquée du monde ... » Le rabbin Abbahu déclare: « Toute personne mangeant du pain sans s'être d'abord lavé les mains est comparable à celle qui a mangé de la nourriture impure, car il est écrit: C'est ainsi que les enfants d'Israël mangeront leur pain souillé »  (b.Sotah 4b citant Ézéchiel 4:13).

 

Si ces citations représentent d'une manière ou d'une autre la conviction des pharisiens du temps de Jésus, nous comprenons qu'ils soient choqués et désappointés que les disciples de Jésus ne se lavent pas les mains en accord avec la tradition des anciens. Ils doivent regarder une telle abrogation de la norme religieuse comme délégitimassent Jésus.

 

Contredire les commandements de Dieu

 

Mais la Bible dit-elle que du pain peut réellement devenir impur et contaminé en ayant été manipulé par des mains non lavées? Non, rien de tel n’est dit.

 

Ainsi les pharisiens demandent à Jésus: « D'où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu'ils prennent leur repas sans se laver les mains? » (Marc 7:5)

 

Le Messie leur répond à l'aide d'une citation d'Ésaïe qui catégorise le rituel du lavement des mains comme faisant partie « des commandements d'hommes ». Jésus indique ainsi qu'il ne s'agit pas d’un commandement de Dieu, mais bien plutôt d’une innovation à caractère purement humain. L'obsession pour des rituels minutieux peut être un substitut à une foi et à une obéissance sincère. Jésus poursuit son discours en affirmant que dans leur recherche pour la perfection rituelle, ils ont négligé de légitimes commandements de Dieu: « en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes ». Il ajoute également: « Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ».

 

Le lavement des mains avant un repas semble pourtant être une tradition sans danger. Comment cela peut-il contredire les commandements de Dieu?

 

En Lévitique, Dieu nous commande: « de discerner entre ce qui est souillé et ce qui est pur, entre l'animal qui se mange et celui qui ne se mange pas » (Lévitique 11:47). En déclarant des nourritures pures comme étant impures (simplement parce qu'elles ont été touchés par des mains non lavées), les pharisiens transgressent le commandement qui consiste à correctement « discerner entre ce qui est souillé et ce qui est pur ». Ils déclarent impropre à la consommation ce qui pourtant ne l’est pas selon Dieu. Ils déclarent que ce qui est permis est alors interdit, et ceci sur la base de leur tradition. Autrement dit, le commandement de Dieu qui détermine ce qui est pur de ce qui est impur n'est pas respecté pour cause de tradition.    

 

Un cœur impur

 

Jésus va alors jusqu'à déclarer à la foule assemblée, que rien de ce qui entre dans un être humain ne peut le rendre impur; bien plutôt, c'est ce qui sort d'un individu qui le rendra impur. Quand Jésus et les disciples se trouve seuls plus tard dans la maison (verset 17), les disciples l'interrogent concernant cet enseignement. Ils se demandent pourquoi Jésus a déclaré cela ; Ils savent en effet très bien que selon les commandements bibliques, il existe un ensemble d’aliments qui peut être mangé par une personne et la rendre impure.

 

Après avoir efficacement réprimandé les pharisiens pour leurs traditions annulant les commandements de Dieu, Jésus va-t-il lui-même faire volte-face et également annuler les règles contenues en Lévitique 11? Non. Les disciples ne l'ont pas compris parce qu'ils ont crus qu'il parlait de manière littérale. Ce n'est pas le cas. Il s'agit d'une parabole. C'est ce que le texte affirme en Marc 7:17. Irrité que les disciples l'ai compris de manière littérale et n'aient pas saisi le point essentiel qu'il faisait, Jésus leur demande: « Etes-vous aussi sans intelligence? » (Marc 7:18).

 

Il est facile de voir comment les disciples ont pu ne pas le comprendre! Tout comme eux, nous utilisons et interprétons les paroles du Messie comme s'appliquant à Lévitique 11, comme si cela était le sujet sur lequel Jésus s'exprimait. Nous assumons de manière erronée que Jésus parle dans ce cas de manière littérale, et qu'il renverse de fait les commandements concernant les aliments qu'il est permis ou non de manger.

 

Jésus explique à ces disciples que ce n'est pas la pureté rituelle qui le concerne, mais l’impureté des cœurs. Il ne parle ainsi pas du tout de la pureté telle qu'elle est comprise en Lévitique, mais se sert plutôt du cadre de la pureté pour illustrer le point qu'il souhaite faire regardant la pureté du cœur. Quoique vous mangiez, cela entre dans votre métabolisme. Cela ne va pas se déposer dans votre cœur (à l'exception peut-être du cholestérol). Cependant, ce qui provient d'une personne, tel que les pensées mauvaises, l'immoralité sexuelle, le vol, le meurtre, l'adultère, l'avarice, la méchanceté, la tromperie, l'obscénité, l'envie, la calomnie, l'arrogance et la folie, tout cela rend le cœur impur.

 

Parlant de « se rendre aux toilettes »

 

Ainsi rien de ce qui vient de l'extérieur ne peut rendre une personne « impure », lorsqu’ être « impur » signifie avoir un cœur impur. Manger du pain rituellement impur (selon la tradition pharisienne) cela ne rend pas le cœur d'un être humain impur. Au lieu de cela, le Messie met en avant l'idée selon laquelle « cela ne lui entre point dans le cœur, mais dans le ventre, et va aux lieux secrets, ce qui purifie tous les aliments » (Marc 7:19). Cela signifie, que les aliments passent dans le système digestif et s'en vont vers la sortie opposé à celle par laquelle ils ont été ingérés. Il n’y a rien qui n’aille au delà de cela dans ce passage.

 

Pourtant, certains traducteurs ont rendu les termes « ce qui purifie tous les aliments » comme étant un commentaire en parenthèse du narrateur et traduisent ainsi « purifie tous les aliments » par « Jésus déclarait donc que tous les aliments peuvent être mangés ». Néanmoins, les mots « Jésus déclarait donc »  n'apparaissent pas dans le texte grec. Le traducteur les ajoute afin de permettre que cette phrase ainsi nouvellement créée ait du sens. Le texte grec déclare littéralement : « purifie tous les aliments ». Jésus n'est pas en train de renverser ou d'annuler la Loi; il est en train de parler (ahem) de « se rendre aux toilettes ».

 

Du pain impur?

 

La traduction de la Bible en Français Courant, en autres exemples, comprend cette partie du texte comme étant un résumé entre parenthèse de ce qui fut dit auparavant. Comme nous l'avons déjà remarqué, la traduction Ostervald de la Bible adopte un rendu plus littéral. Mais qu'en est-il si cette déclaration entre parenthèse telle qu'elle fut créée par les traducteurs est correcte? Est-il possible que Jésus, en contradiction avec la Torah, ait déclaré toutes les nourritures pures?

 

Cette parenthèse dans le texte est souvent citée comme étant une preuve majeure que Jésus abrogea les lois alimentaires. En conséquence, il est communément compris à la lecture de Marc 7:19, que nous pouvons manger un rôti de porc accompagné d’une sauce aux escargots.

 

Cependant, même si cette phrase devait être traduite comme une parenthèse dans le texte, la question demeure: « Quel est donc le contexte dans lequel s'exprime Jésus? ». Les disciples mangeaient-ils réellement des viandes impures? Ils n'en mangeaient pas. Lorsqu'ils furent critiqués par les pharisiens, ils mangeaient du pain. Qu'est-ce que manger du pain à donc à voir avec les règles de Dieu concernant les viandes purs et impures?

 

Jésus ne déclara pas que tous les aliments étaient purs. Il n'a pas contredit les Écritures, et il est bien le Roi légitime d'Israël qui ne s'est pas écarté de la Loi de Dieu, ni à gauche, ni à droite. 

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.    

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December 28 2010 2 28 /12 /December /2010 21:20

holycow

 

Jesus declared all foods clean. That seems obvious enough from Mark chapter seven and its parallels. After all, Mark 7:19 states the matter very succinctly: “Thus He declared all foods clean.” Therefore, anyone prompting Christians to reconsider the Hebrew Scriptures’ laws of clean and unclean meats would seem to be sadly misinformed. If Jesus declared all foods clean, who are we to say that pork or even camel meat is unclean?

 

But there are some quandaries with our traditional reading of Mark seven. First, how can Jesus legitimately declare all foods clean when His heavenly Father has said that we are to distinguish between clean and unclean meats? Can Jesus topple the laws of the Father? Wouldn’t that be a contradiction?

 

There are more problems. If He did declare that all foods are clean, He would disqualify Himself as Messiah because His teaching would be contrary to the written Word of God. The Bible says that a legitimate King of Israel is not to depart from the Law of God either to the right or to the left. Toppling the laws of Leviticus 11 would certainly be a big left turn. His opponents among the Pharisees would have all the evidence that they needed to impugn Him without any further inquiry. “This man is not from God; He teaches against the laws of God.”

 

Finally, the Greek manuscripts of the book of Mark do not actually contain the words, “Thus He declared all foods clean.” Check your trusty old King James Version of Mark 7:19. It reads quite differently.

 

Let’s take a fresh look at the passage in its full context.

 

The Delegation from Jerusalem

 

The Sanhedrin had heard enough reports about the prophet from Galilee that they decided to investigate. Their job was to determine if Jesus was a legitimate man of God or if He was a heretic. Deuteronomy 13:4-5 warns about any prophet who might preach “rebellion against the LORD your God” or try to “seduce you from the way in which the LORD your God commanded you to walk.” According to that passage, any man claiming to speak on God’s behalf and teaching against the commandments of God was to be put to death.

 

The Sanhedrin wanted to ascertain if Jesus (who appeared to be a prophet) spoke and acted in accordance with God’s Word or not. If they determined that He was teaching against the Torah or in contradiction to the commandments, then they were obligated to expose Him as a false prophet and prosecute Him. As the guardians of the faith, that was their job.

 

Unwashed Hands

 

Upon arriving in the Galilee, the delegation found Jesus and His disciples breaking bread and eating. The Pharisees immediately observed that the disciples did not perform a ritual hand washing before eating. They must have wondered about this. If this were really a prophet or the Messiah, wouldn’t He have taught His disciples regarding the uncleanness of the hands?

 

The custom of ritual hand washing before handling and eating food was a Pharisaic tradition, but it was not a commandment of the Scriptures. It belonged to the legislation of the Oral Torah, allegedly received from Moses at Mount Sinai. An entire section of the Mishnah (part of the Oral Torah) is dedicated to the subject of ritual hand washing. Although proven valuable in basic hygiene, the requirement to wash one’s hands before eating is not a biblical commandment.

 

The reasoning behind ritual hand washing can be derived from the Bible. In the Bible, human beings can become unclean or even ritually contaminating. For example, someone who has touched a corpse becomes not only unclean, but anything he touches will also be rendered contaminated. In addition, we have seen that the Bible specifies that the meat of certain animals is unclean and therefore forbidden for consumption, whereas other meats are clean and are therefore permissible.

 

The Oral Torah took these basic Bible concepts and combined them for what might be a logical conclusion: that touching bread with unclean hands rendered the bread unclean. According to this idea, an unclean person handling otherwise clean food renders that food unclean and therefore forbidden for consumption. Thus if you were unclean (for whatever reason) and went to eat a peanut-butter sandwich with ritually unclean hands, that sandwich would be rendered ritually unclean by your touch. Suddenly the peanut-butter sandwich would be almost as unclean as a ham sandwich. Remember though, this is all inferred. It is not stated anywhere in the Bible. It is a matter of Pharisaic tradition.

 

The Pharisees took it very seriously and added more than a little superstition to it as well. For example, the Talmud in tractate Yoma speaks of an evil spirit that clings to people’s hands until they are ritually washed. Consider the following excerpts from the Talmud:

 

Anyone who does not wash his hands before he eats bread is as unclean as if he had had sex with a prostitute, as it is written, “for the prostitute reduces you to a loaf of bread.” (b.Sotah 4b citing Proverbs 6:26)

 

Rabbi Zerika said in the name of Rabbi Eleazar, “Whoever disregards the washing of hands before a meal will be uprooted from the world…” Rabbi Abbahu says, “Whoever eats bread without first washing his hands is as though he eats unclean food; as it is written, ‘In this way the people of Israel will eat defiled food.” (b.Sotah 4b citing Ezekiel 4:13)

If these quotes at all represent the conviction of the Pharisees in Jesus’ day, we understand their shock and disappointment that Jesus’ disciples did not wash their hands according to the traditions of the elders. They would regard such an abrogation of the religious norm as a strike against Jesus’ legitimacy.

 

Contradicting God’s Commandments

 

But does the Bible really say that bread can be made unclean and contaminating by being handled with unwashed hands? No, it does not.

 

So they asked Jesus, “Why do Your disciples not walk according to the tradition of the elders, but eat their bread with impure hands?”

 

The Master replies with a quote from Isaiah that essentially discounts these ritual hand washings as “rules taught by men.” That is to say they are not commandments of God; they are merely human innovations. Obsession with ritual minutia can be a substitute for genuine faith and obedience. He tells them that in their pursuit of ritual purity they have neglected the legitimate commandments of God: “Neglecting the commandment of God, you hold to the tradition of men.” He also told them, “You are experts at setting aside the commandment of God in order to keep your tradition.”

 

But washing one’s hands before eating seems like a harmless enough tradition. How could it contradict the command of God?

 

In Leviticus God commands: “You are to make a distinction between the unclean and the clean, and between the edible creature and the creature which is not to be eaten” (Leviticus 11:47). By declaring otherwise clean food to be unclean (simply because it had been touched by unwashed hands), the Pharisees were transgressing the commandment to correctly “make a distinction between the unclean and the clean.” They were declaring what was fit for consumption to be unfit. They were declaring what was permissible to be forbidden, all on the basis of a tradition. In essence, the commandments of God that delineate between clean and unclean were being disregarded in favor of a tradition.

 

An Unclean Heart

 

Jesus goes on to declare to the crowd that nothing going into a man can make a person unclean; rather, what comes out of a man is what makes him unclean. When Jesus and the disciples were alone in the house, the disciples question Him about the teaching. They were perplexed by Jesus’ words because they understood full well from biblical law that there are a variety of things a person can eat that render him unclean.

 

After soundly rebuking the Pharisees for employing traditions that nullify the commandments of God, would Jesus Himself turn around and nullify Leviticus 11? No. The disciples misunderstood because they thought He was speaking literally. He was not. It was a parable. The text says so in Mark 7:17. Frustrated that they had taken Him literally and missed the larger point He was making, He asked them, “Are you so lacking in understanding also?” (Mark 7:18).

 

It is easy to see how the disciples lacked in understanding! Like them, we typically take the Master’s words and apply them to Leviticus 11, as if that were the subject He was talking about. We mistakenly assume Jesus was speaking literally, and therefore He somehow overturned the laws of permissible and forbidden meats.

 

Jesus explains to His disciples that it is not ritual purity (clean and unclean) that He is concerned about; it is the uncleanness of the heart. He was not talking about actual Levitical purity at all except to use the purity framework to illustrate His point about the purity of a person’s heart. Eating unclean food does not make a person’s heart unclean. Whatever you eat passes through the system. It does not lodge in the heart (except maybe cholesterol). However, things that rise from within a person such as evil thoughts, sexual immorality, theft, murder, adultery, greed, malice, deceit, lewdness, envy, slander, arrogance and folly make the heart unclean.

 

Potty Talk

 

Thus nothing that enters a man from the outside can make him “unclean” where “unclean” means having an unclean heart. Eating unclean bread does not make a man’s heart unclean. Instead, the Master points out that unclean bread “entereth not into his heart, but into the belly, and goeth out into the draught, purging all meats” (Mark 7:19 KJV). That is to say, it passes through the digestive system and goes out the end opposite from whence it came in. This is the plain meaning of the passage.

 

Yet some translators take the clause “purging all meats” as a narrator’s parenthetical statement and translate “purging” as “Thus He declared all foods clean.” The words “Thus He declared,” however, are not in the Greek text. They are supplied by the translator to make the new construction of the sentence fit. The Greek text literally says, “purging all foods.” Jesus was not setting aside the Law; He was talking about (ahem) “going potty.”

 

Unclean Bread?

 

The NASB translation, for example, takes the clause as a parenthetical summary statement. As we have already noted, the old King James follows a more literal reading. But what if the parenthetical statement created by the translators is actually correct? Is it possible that Jesus, contrary to Torah, declared all foods clean?

 

The assumed parenthetical statement is often cited as the major proof for the belief that Jesus abrogated the dietary laws. The common belief is that as a result of Mark 7:19, we can now eat ham roasted in snail sauce.

 

But even if the phrase should be translated as a parenthetical statement, we must ask ourselves, “What is the context of Jesus’ comments?” Were the disciples actually eating unclean food? They were not. When criticized by the Pharisees, they were eating bread. What does eating bread have to do with God’s laws of clean and unclean mat? How can bread be unclean?

 

Jesus did not declare all foods clean; He did not contradict the Scriptures; and He is the legitimate King of Israel who did not depart from God’s Law, neither to the right nor to the left.

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

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December 27 2010 1 27 /12 /December /2010 18:21

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Pour mieux comprendre les lois alimentaires de notre Créateur, nous devons apprendre et comprendre les distinctions basiques qui existent entre ce qui est pur et impur.

 

La Bible affirme que certains animaux sont « purs » et que certains sont « impurs ». Il est assez facile de saisir ce concept de base. En Lévitique 11, ces deux adjectifs désignent des animaux qui ont été déclarés par l’Éternel comme étant soit aptes, soit inaptes à la consommation humaines. Mais que cela signifie-t-il de déclarer quelque chose comme étant « impur »? Que cela signifie-t-il de dire qu’un animal est « pur »? Qu’arrive-t-il si nous devenons « impurs »?

 

Les notions de « pureté rituelle » et d’ « impureté » sont parmi les concepts bibliques les plus difficiles à saisir. L’idée de pur et d’impur semble étrange et distante à nos esprits occidentaux. A première vue, ces concepts semblent n’être nullement connectés à la vie du croyant ou bien à Jésus Christ. Il s’agit en effet d’un sujet qui semble difficile à comprendre. Dans le même temps, si nous somme confus, ennuyés par le sujet, il y a de forte chance que le problème trouve son origine en nous (dans le cas présent, il pourrait s’agir de la manière avec laquelle l’on tente de vous communiquer ce concept essentiel). Quelques soient nos a priori sur la question, il est important de reconnaître que c’est bel et bien Dieu qui créa ce système du pur et de l’impur et le codifia dans Sa Parole, la Bible.

 

L’une des raisons pour lesquels ce sujet pourrait être difficile à comprendre, réside tout d’abord dans le fait qu’il est pour une grande part lié au lieu où Dieu résida sur terre: le Temple ou le Tabernacle (Exode 25: 8-9). Puisque cette endroit n’existe plus depuis il y a de cela 2000 ans, il est en effet difficile de ce faire une idée de ce que tout cela signifie.

 

L’impureté est, en Lévitique, le concept selon lequel une personne ou un objet peut être dans un état tel que - selon la loi biblique - cette personne ou cette objet ne peut interagir avec le sanctuaire ou le temple et les sacrifices qui y sont associés.

 

Les termes de « pur » et d’ « impur » peuvent être mal interprétés, puisqu’il semble impliquer des notions d’hygiène au sens général. Il ne s’agit cependant pas d’un problème sanitaire. Un animal impur n’est pas plus sale qu’un animal qui est pur, et il est impossible de purifier un animal impur en lui donnant un bon bain chaud. Il est également faux de supposer que les notions de « pur » et d’ « impur » font référence à la moralité intrinsèque de l’animal. Si les animaux devaient avoir une moralité quelconque, les chevaux pourraient alors être considérés comme ayant des standards moraux plus élevés que n’en ont les chèvres par exemple; cependant, selon la Bible les chevaux sont considérés impures alors que les chèvres sont considérées pures. De la même manière, un animal impur tel que le chameau n’est pas plus honteux ou moralement dévoyé que ne peut l’être un animal pur comme la girafe. Les gens qui travaillent de près avec des chameaux ne seront peut-être pas d’accord avec cela, cependant le point est évident. L’impureté rituelle n’est absolument pas liée à la propreté physique, et n’a rien à voir avec la bonté ou la méchanceté intrinsèque de l’animal.

 

Au lieu de cela, le pur et l’impur doivent être compris comme étant des concepts absolument rituels. Ils n’ont de réelles applications qu’en lien avec le Tabernacle/Temple, la prêtrise et les sacrifices. Voici ce qui doit être entendu par cela:

 

PUR: Quelque chose qui est dans un état de pureté rituel et qui peut ainsi entrer dans l’enceinte du Tabernacle/Temple de Dieu, que se soit pour des sacrifices ou pour tout contact avec les éléments sacrés du Tabernacle/Temple.

 

IMPUR: Quelque chose d’impur est dans un état de souillure rituel. Cela le rend inapte à entrer dans l’enceinte du Tabernacle/Temple de Dieu, pour tout sacrifice sur l’autel, et pour tout contact avec les éléments sacrés du Tabernacle/Temple.

 

Ainsi, les animaux purs sont des animaux aptes aux sacrifices. Les animaux impurs sont, à l’inverse, inaptes à tous sacrifices. Puisque que les croyants n’ont pas aujourd’hui un Temple physique dans lequel il pourrait adorer Dieu, et puisqu’il n’y a plus de système sacrificiel, la plupart des lois complexes de la Bible en lien avec les concepts de pur et d’impur n’ont plus d’implications réelles dans notre vie moderne. Les préoccupations de Lévitique concernant l’impureté rituels, que ce soit pour ce qui regarde les flux corporels, les reptiles morts, les lépreux doivent être tout d’abord compris dans le contexte du Temple. Cependant, Lévitique 11 n’adresse pas la question qui consisterait à déterminer si lorsque l’on mange un animal impur l’on devient impur ou non d’un point de vue rituel. Lévitique 11 simplement interdit de manger de certains animaux.

 

Expliquer les implications du système sacrificiel associé au Tabernacle/Temple, ainsi que les obligations qui sont associés au fait d’entrer dans la présence de Dieu, à la place où Il résidait sur terre, est un sujet qui dépasse le champ d’étude de cet essai. Il s’agit ici de généralisations quant au système sacrificiel qui peuvent soulever d’une certaine manière plus de questions qu’elles n’en répondent. De fait, de nombreuses de ces généralisations pourraient contredire ce que nombreux d’entre nous ont appris au cours des années au sujet du pur et de l’impur ainsi que du fonctionnement du Tabernacle/Temple. Cela a du sens si l’on considère que pour pouvoir lire la Bible sans s’arrêter indéfiniment sur ce sujet extrêmement détaillé, la question a été au cours des années simplifié à l’extrême.  

 

Comme nous étudions ce que la Bible nous dit au sujet des règles alimentaires, essayons de voir un peu plus loin que ce qu’il y a en surface de ces concepts de pur et d’impur. Souvenez-vous que si nous somme confus, ennuyés par le sujet, il y a de forte chance que le problème trouve son origine chez nous et dans notre manque de compréhension de la Bible plutôt qu’une erreur inhérente à la sainte et parfaite Parole de Dieu. Cela demande donc un peu de courage. Bien que les lois du pur et de l’impur contienne de profondes vérités et leçons spirituelles qui nous permettent de distinguer entre le Royaume de Lumière et le Royaume des Ténèbres, nous n’avons pas à nous soucier pour l’instant de la pratique des instructions n’étant pas en liens directes avec l’alimentation, puisqu’il n’y pas de Temple, et donc pas de système sacrificiel, à Jérusalem de nos jours. 

 

Le Pur et l’Impur: Il ne s’agit pas d’une Question de Salut

 

Maintenant que nous commençons à y voir plus clair en ce qui concerne le pur et l’impur, j’espère que deux points deviennent plus évidents maintenant.

 

Premièrement, devenir impur n’est pas la même chose que pécher. Une femme qui a ses règles menstruelles (Lévitique 15:25) et une femme qui vient juste de donner naissance à un enfant (Lévitique 12:2) sont toutes deux considérées impures selon les standards du livre de Lévitique, mais de toute évidence elles n’ont pas péchés. Pensez-y. Si devenir impur était réellement un péché, alors Jésus n’aurait jamais pu être qualifié pour être le sacrifice parfait pour le pardon des péchés. Pourquoi? Parce qu’en effet Jésus toucha de façon délibéré des personnes mortes (Luc 7:14) et des lépreux (Matthieu 8:3, Marc 1:41). Selon la Tora, ces deux actions auraient rendus Jésus impur et temporairement inapte à participer aux activités liés au culte rendu à Dieu au Temple. Néanmoins, puisque Jésus Christ avait une compréhension parfaite de la Parole de Dieu (c’est-à-dire de la Bible et donc de la Tora), il savait que de devenir impur dans ce contexte là n’équivalait pas à un péché. Il a donc guérit le lépreux et ressuscité un jeune homme mort, non pas en désobéissance avec les règles de la Tora, mais en pleine conformité avec ces règles.

 

Deuxièmement, lorsque la Bible désignait une personne comme étant impur cela n’avait rien à voir avec la façon dont la personne était vue par Dieu. Il s’agissait simplement d’un système désignant ceux qui était apte et ceux qui étaient inaptes à entrer dans la résidence terrestre de Dieu (que ce soit le Tabernacle ou le Temple). Cela n’avait donc aucun lien avec le salut, la justification et la vertu d’un individu au regard de Dieu. Souvenez-vous, la justification fut toujours le résultat de la foi, avant, pendant et après l’époque du Tabernacle et du Temple. Le Nouveau Testament nous le rappelle bien lorsqu’il déclare : « il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4). Ce qui par contre est vrai, c’est que le sang des sacrifices associés au Tabernacle/Temple permettait de couvrir les péchés afin que les hommes puissent approcher Dieu dans Sa résidence terrestre.

 

La justification devant Dieu, de tout temps, fut le résultat de la foi. Les sacrifices dans le Tabernacle/Temple terrestre annonçait le sacrifice éternel du Messie, et donnait aux humains un moyen d’interagir avec Dieu sur terre.

 

Qu’est-ce que tout cela a à voir avec l’alimentation? Rien! Et c’est bien ce qu’il est important de comprendre! Nous mettons en évidence les règles de base du système sacrificiel associé au Tabernacle/Temple afin d’éviter toute tentation qu’il pourrait y avoir de survoler Lévitique 11, d’y voir les termes « pur » et « impur » et, de simplement rejeter le chapitre entier - incluant les règles alimentaires -  comme étant hors sujet pour un croyant de nos jours.

 

Un lecteur attentif de Lévitique 11 s’apercevra que ce chapitre adresse deux questions différentes. Premièrement, Dieu montre comment nous pouvons éviter de nous rendre impur (en touchant certaines carcasses). Cela permet à une personne d’entrer dans le Tabernacle/Temple et d’effectuer des sacrifices. De fait, ceci n’a pas d’application utile aujourd’hui, puisqu’il n’y a plus ni Temple, ni Tabernacle terrestre. Deuxièmement, Dieu déclare à Son peuple quels animaux il est permis de manger. Ceci n’a nul lien avec l’aptitude d’une personne à participer au système sacrificiel.

 

De la même manière que Dieu nous interdit d’offrir des animaux impurs sur Son autel, de la même manière Il nous interdit de laisser entrer de tels aliments impurs dans le Temple de nos corps. Il s’agit d’un constat pertinent à l’attention de tous ceux qui scrutent les Écritures à la recherche de directives en matière de choix alimentaires. 

 

Ayant ces points théoriques à l’esprit, retournons à la lecture de Lévitique 11. Notez bien qu’un langage différent est utilisé concernant les directives en matière alimentaires (« vous mangerez… » ; « vous ne mangerez point… ») et concernant les directives en lien avec le système sacrificiel du Tabernacle/Temple (« quiconque touchera leur cadavre, sera souillé jusqu’au soir »). Notez également que lorsqu’une personne touche un reptile mort ou tout autre ignominie aux yeux de l’Éternel, elle est affectée seulement d’une impureté temporaire durant jusqu’au soir. La Bible pourvoit des rituels, comme l’immersion d’eau, afin que la personne impure puisse être déclaré de nouveau pure, entrer dans le Temple de Dieu et participer au culte. D’un autre côté, un animal impur demeurera toujours impur. Aucun rituel ne pourra jamais purifier cet animal. La Tora ne pourvoit aucun remède pour quelqu’un qui aurait mangé d’un animal impur, de la même façon qu’elle ne pourvoit nul remède pour quelqu’un qui aurait donné un faux témoignage ou convoité la femme de son voisin. Il s’agit simplement d’actions que Dieu interdit. Même si Dieu pardonne ceux qui se repentent d’avoir menti ou convoité, cela ne signifie pas qu’Il approuve ces comportements, n’est pas vrai?

 

Ces concepts apparemment étrange peuvent nous rendre perplexe, mais rappelez-vous: ils font partie de la Parole de Dieu. Dieu lui-même créa et a conçu l’intégrité du système sacrificiel et les lois qui lui sont associés. Puisque Jésus lui-même semble n’avoir eu aucun problème avec ce système, nous ferions bien d’être prudent et de l’étudier avant de l’exclure.

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.  

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