Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.
Considérons ces quatre concepts qui traitent de l’Être Humain dans sa relation à la mort et à l’au-delà :
1. L’Être Humain est une entité spirituelle destinée à une succession de vies futures. Il s’agit de ce que l’on appelle le phénomène de la réincarnation.
2. L’Être Humain est plus ou moins une forme de vie animale évoluée sans espoir de vie après la mort. Il est destiné au néant.
3. L’Être Humain est constitué d’un corps mortel à l’intérieur duquel siège une âme immortel. À sa mort, selon qu’il ait agit de façon approprié ou non pendant son séjour terrestre, son âme ira soit au ciel, soit en enfer.
4. L’Être Humain est une créature qui, après sa mort, ressuscitera soit pour la vie éternelle, soit pour la destruction éternelle.
Dans les différents courants religieux ou philosophiques, on trouvera des penseurs défendant l’un ou l’autre de ces concepts.
Le premier concept, celui de la réincarnation, défend la thèse selon laquelle, à sa mort, l’être humain reprendra vie dans un corps différent de celui qui était le sien durant sa vie passée. Selon la vie que l’être humain aura menée auparavant, il sera réincarné dans une forme de vie que l’on considérera comme supérieure ou inférieure. C’est un point de vue qui ne trouve nul support dans la Bible, rare sont les étudiants de la Bible qui aient tenté de défendre ce concept à la lumière des Saintes Écritures. Ce concept existe depuis bien longtemps dans des systèmes religieux extérieurs au christianisme et a récemment connu un regain de popularité avec l’essor de la pensée New Age.
Puisque cette croyance en la réincarnation s’appuie uniquement sur des conceptions et philosophies totalement étrangère à la Bible, nous ne lui accordera pas plus d’attention dans cette article.
Le deuxième concept, qui consiste à affirmer que nous n’avons d’autre existence que celle de cette vie, est défendu par ceux qui pensent qu’il n’existe aucune déité capable de prendre des dispositions telles que l’être humain puisse bénéficier d’une vie après la mort. Il s’agit d’un système de croyance sans espoir et sans joie. Ce concept parle de la vie comme d’une voie sans issue.
Le troisième concept, le plus largement défendu au sein du christianisme contemporain, consiste à croire que les âmes immortelles iront soit au paradis, soit en enfer à la mort des corps. Ce concept est parfois appelé la « théorie de l’immortalité naturelle » parce qu’il enseigne que les êtres humains ne peuvent jamais réellement mourir et que l’immortalité est un attribut naturel que possède tout être humain.
Cette idée a conduit de nombreux chrétiens à penser à la mort comme à un ami et non pas comme à un ennemi. En effet, selon ce concept, la mort est une délivrance qui permet au croyant d’accéder immédiatement à la béatitude du paradis céleste.
L’immortalité de l’âme est une croyance suffisamment attractive et suffisamment forte pour gagner les cœurs, si ce n’est les esprits, des chrétiens contemporains. Cette conception possède cependant de sérieuses failles. Voyons d’abord qu’elles sont les failles à cette théorie avant d’en venir au quatrième concept. Plus tard, nous examinerons plusieurs textes souvent utilisés pour défendre ce concept de l’âme immortelle perçu comme orthodoxe par de nombreux chrétiens.
La première faille
La théorie de l’immortalité naturelle contredit la vue de l’être humain telle que présentée dans l’Ancien Testament et y substitue un concept populaire trouvant son origine dans d’anciennes traditions païennes.
Les premiers hébreux concevaient le corps humain et l’âme comme faisant partie d’un ensemble indivisible.
Genèse 2 : 7 nous parle de la création de l’homme par Dieu de la façon suivante :
« Et l'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie; et l'homme devint une âme vivante ».
Dans ce passage des Écritures, être humain et vivre signifie exister de façon corporelle et consciente en ayant la capacité d’agir et d’interagir avec la Création. Cette existence corporelle est à la fois physique et terrestre, bien que dépendante de l’esprit donné par Dieu et donnant la vie. Les textes de l’Ancien Testament ne conçoivent pas l’existence physique et spirituelle comme étant des aspects séparés de l’existence, opposés l’une à l’autre, ou encore, comme existants indépendamment l’un de l’autre.
Les Écritures hébraïques ne donnent aucune indication qui permette de concevoir l’âme comme étant détachable ou comme pouvant exister indépendamment du corps. Mourir signifie ne plus avoir d’existence consciente et ne plus interagir avec l’ordre divin de la Création. À la mort, le corps retourne à la poussière, et l’esprit (souffle ou puissance de Dieu) retourne à Dieu qui l’avait insufflé dans l’être humain.
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« Ne vous confiez pas dans les grands, ni dans aucun fils d'homme, qui ne saurait délivrer. Son souffle s'en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:3-4).
« Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien; il n'y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n'ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil » (Ecclésiaste 9:5-6).
« Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l'esprit retourne à Dieu qui l'a donné » (Ecclésiaste 12:9).
Il n’y a aucun support dans ces textes pour défendre l’idée que la mort, ou la proximité de la mort puisse conduire à une expérience de mort imminente caractérisé par une impression d'extériorisation corporelle comme pense en vivre certaine personne dans le coma. La mort n’est pas non plus présentée comme étant le passage instantané par lequel une âme consciente accèderait au ciel ou à l’enfer. Ces conceptions populaires de la mort ont fait leur entrée dans l’église au début de l’ère chrétienne sous l’influence de la philosophie grecque en général, et plus particulièrement du dualisme platonicien. Platon a enseigné que toute réalité était divisée en catégories physique et spirituelle, et que la catégorie spirituelle (l’âme) avait une existence éternelle après même que la catégorie physique (le corps) ait disparue.
La seconde faille
La théorie de l’âme immortelle ne peut que difficilement être conciliable avec les trois événements suivants tels qu’ils nous sont décrits dans le Nouveau Testament :
1. La seconde venue du Christ sur terre;
2. La résurrection des morts de leurs tombeaux;
3. Le jour du Jugement dernier pour toutes personnes de toutes nations.
Enseigner que l’âme est immortelle, c’est se mettre en porte-à-faux avec chacun de ces fondements importants et essentiels de la foi chrétienne. En effet, si l’enseignement consistant en l’existence d’une âme immortelle est vrai, alors ces trois promesses de l’évangile citées ci-dessus seraient inutiles et dépourvues de sens. Les raisons en sont les suivantes :
Si l’âme des justes va au ciel auprès du Seigneur à leur mort physique, et si la récompense finale de ces justes est le paradis céleste, quel est alors la nécessité pour Jésus Christ de revenir pour le peuple des fidèles?
Si les âmes sont immortelles et que les justes jouissent déjà de la vie éternelle, quel est alors la nécessité pour une résurrection des corps?
Si les morts en Christ sont d’ores et déjà auprès du Seigneur Jésus Christ et que les méchants sont en enfer, qu’accomplira donc Dieu au Jugement dernier?
Bien que des objectifs secondaires pour ces trois événements eschatologiques soient suggérés, il n’en demeure pas moins que l’objectif principal n’aurait plus lieu d’être si l’on ajoute foi à cette théorie de l’immortalité naturelle. C’est la seconde faille majeure de cette conception de la mort.
Si l’on accepte de façon littéral le retour de Christ (Jean 14:3), la résurrection des morts (Jean 5:28-29), et le jour du Jugement dernier avec la séparation des nations en deux catégories devant le trône glorieux du Fils de l’Homme (Matthieu 25:31-33), alors on peut clairement voir les problèmes que soulève l’idée communément admise d’âmes immortelles allant au ciel ou en enfer à la mort du corps, l’enveloppe physique.
Le quatrième concept - une bien meilleure réponse
Devant la fragilité évidente de cette théorie de l’âme immortelle, les étudiants de la Bible devraient considérer les mérites et les qualités du quatrième concept au regard de la mort et de l’être humain. Ce quatrième concept avance l’idée selon laquelle l’Humanité n’a nul espoir d’une vie éternelle excepté comme faisant partie du peuple de Dieu racheté par la mort, la résurrection et le retour de Jésus Christ.
Cette explication est un fondement essentiel aux vérités bibliques révélées dans les Saintes Écritures. La Bible nous enseigne que Dieu seul possède l’immortalité.
Mortel contre Immortel
Les Saintes Écritures affirment très clairement que Dieu seul possède l’attribut de l’immortalité.
« De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu'à l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ; Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n'a vu, ni ne peut voir; à qui soient l'honneur et la puissance éternelle! Amen » (1 Timothée 6:14-16).
En Genèse 3:22, le Seigneur Dieu exprime sa préoccupation de la manière suivante :
« Et l'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu'il n'avance sa main, et ne prenne aussi de l'arbre de vie, et qu'il n'en mange, et ne vive à toujours. »
Ce passage montre clairement que Dieu créa Adam et Ève mortels. Ceux-ci auraient besoin de manger de l’arbre de vie pour pouvoir devenir immortel. Ainsi, l’Être Humain n’est pas naturellement immortel.
Cette mortalité de l’Être Humain trouve sa confirmation par le fait que l’expression « âme immortelle » n’apparaît jamais dans la Bible. De plus, nul ne fut appelé immortel à moins que ce soit suite à une résurrection. Nos âmes, pas plus que nos corps, ne sont jamais décrites comme étant naturellement immortelles.
L’absence de preuves bibliques n’est pas le seul argument en faveur de cette vérité. Notre Seigneur Jésus Christ affirme clairement que l’âme et le corps peuvent être détruits :
« Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l'âme; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l'âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28).
Puisque l’âme peut être détruite, elle n’est donc pas immortelle.
Pour ce qui est de cette vie, les êtres humains demeurent des êtres mortels (Psaume 146:3-4). Les Saintes Écritures dans leur intégralité nous montrent que l’Humanité suit un parcours naturel qui mène à la mort. Seul Dieu possède maintenant l’immortalité.
La Vie et la Mort
Selon la Bible, toute personne est amenée à mourir un jour ou l’autre (Hormis quelques exceptions notables en 1 Corinthiens 15 et 1 Thessaloniciens 4, concernant ceux qui vivront au retour de Christ).
« Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19).
« Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:22)
« Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27).
Il est bien sûr crucial de comprendre quel est le sens des termes « mourir » et « mort » dans la Bible. La mort est l’opposé de la vie. Quand la vie se termine, alors nous mourrons :
« En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort; et le prophète Ésaïe, fils d'Amots, vint vers lui et lui dit: Ainsi a dit l'Éternel: mets ordre à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus » (Ésaïe 38:1).
« Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).
Nous pouvons noter à la lecture de ces textes, que la vie et la mort sont deux états qui s’excluent mutuellement. Si l’on est mort, alors on ne peut être vivant, et vice versa.
[On peut, bien évidemment, être vivant physiquement et mort spirituellement, mais ce n‘est pas le sujet de cette brochure. Définir la mort physique comme une « séparation d’avec Dieu » est une erreur communément faite et c’est une vision populaire de la mort. Cela pourrait être une définition de la mort spirituelle dans la Bible, mais non pas de la mort physique.]
D’autres textes de la Bible confirment cet état de fait, ainsi que l’idée selon laquelle ceux qui sont morts n’ont pas la possibilité d’effectuer une quelconque activité humaine. Les morts ne peuvent planifier, ne peuvent travailler et n’ont ni pensées, ni sagesse.
« Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir; car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:10).
« Son souffle s'en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4).
Les morts n’entonnent pas de chant de louange; ils n’ont ni mémoire, ni savoir, ni émotion :
« Les morts ne loueront point l'Éternel, ni tous ceux qui descendent au lieu du silence » (Psaume 115:17).
« Car dans la mort on ne se souvient point de toi; qui te célébrera dans le Sépulcre? » (Psaume 6:6).
« Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien; il n'y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n'ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil » (Ecclésiaste 9:5-6).
La mort est décrite comme un sommeil :
« Ainsi David s'endormit avec ses pères, et il fut enseveli dans la cité de David » (1 Rois 2:10).
« Il parla ainsi, et après il leur dit: Lazare notre ami dort; mais je vais l'éveiller. […] Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort » (Jean 11:11, 14).
Ressusciter, c’est un peu comme se réveiller d’un sommeil profond :
« Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l'ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n'ont point d'espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-15).
« Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5:10).
En utilisant le terme de sommeil comme une analogie de la mort, les auteurs de ces versets bibliques mettent en avant l’idée d’une discontinuité dans l’activité humaine. Ils dépeignent la mort plus ou moins comme un état de sommeil normal durant lequel nous sommes inconscients, ignorants du passage du temps et de l’activité des autres humains. Cela corrobore parfaitement les descriptions de la mort faites dans l’Ancien Testament.
Résurrection et Jugement
La Bible enseigne que tout humain décédé ressuscitera d’entre les morts. La résurrection en vue du jugement est tout aussi certaine que le fut la résurrection de Christ du tombeau après trois jours. Lorsque cette résurrection adviendra, chacun pourra clairement constater qu’un grand fossé existe, divisant les justes des mauvais.
« Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts? Et s'il n'y a point de résurrection des morts, Christ aussi n'est point ressuscité. Et si Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu; car nous avons rendu ce témoignage à l'égard de Dieu, qu'il a ressuscité Christ, lequel il n'a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n'est pas non plus ressuscité. Et si Christ n'est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus » (1 Corinthiens 15:12-18).
« Ne soyez pas surpris de cela; car l'heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, Et sortiront: savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation » (Jean 5:28-29).
« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10)
A la résurrection, ceux qui auront reçus de Dieu le don gracieux du salut en Jésus Christ seront changés en êtres immortels aptes à entrer dans le royaume éternel de Dieu (1 Corinthiens 15:50-57).
Dans le même temps, ceux qui auront persévérer dans leur rejet de la Bonne Nouvelle de Christ et se seront obstinés dans leurs vies pécheresses et égoïstes, ceux-là seront détruits corps et âmes dans le lac de feu (Matthieu 25:41). Ils ne vivront donc pas les affres de tourments éternels comme certains le croient.
La grande majorité des chrétiens croient en la Résurrection et au jour du Jugement dernier. La question cruciale est : « Quand? ». Quand les morts seront-ils ressuscités? Quand les justes et les méchants seront-ils séparés et se verront-ils assigner leur récompense ou leur châtiment?
La réponse qu’offre la Bible à ces questions est…
…au Second Retour de Christ!
Notez s’il vous plaît comment les textes suivants relient la résurrection et le jugement des morts au retour de Christ sur Terre :
« Je t'en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne » (2 Timothée 4:1)
« Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts; Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d'archange et au son d'une trompette de Dieu; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement; Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17)
« Si nous n'avons d'espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ; Mais chacun en son propre rang; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement […] En un moment, en un clin d'œil, à la dernière trompette; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:19-23, 52).
De toute évidence, si Jésus Christ ne revient pas, alors il n’y a pas de résurrection d’entre les morts. Il est également clair que si il n’y a pas de résurrection d’entre les morts, alors nous sommes sans espérance, morts et sans rémission pour nos péchés.
La bienheureuse espérance que devrait avoir chaque chrétien ne réside pas dans le fait qu’un jour il ou elle mourra et s’en ira rejoindre le Seigneur au ciel. Notre bienheureuse espérance réside plutôt dans le fait qu’étant mortels, nous deviendront des êtres immortels au retour de Christ : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2:13).
Un Don, Non pas une Possession Naturelle
Les meilleurs choses que nous offre la vie sont toutes en fait des dons que nous fit Dieu. La vie éternelle est certainement à compter au nombre de ces dons. Nous ne possédons naturellement la vie éternelle, mais il s’agit d’un don de Dieu, tel que l’énonce clairement l’Évangile. Si nous étions nés avec des âmes immortelles, la vie éternelle ne dépendrait alors pas de notre foi en Christ. Effectivement, si c’était le cas, même nos échecs spirituels et notre manque de foi en Christ ne causerait pas notre mort, puisque nos âmes immortelles ne pourraient pas disparaître quoiqu’il en soit.
Les évangiles offrent un éclairage nouveau pour ce qui est des notions de vie et d’immortalité :
« Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).
« Et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile » (2 Timothée 1:10).
Jésus Christ, par sa vie, sa mort et sa résurrection nous a offert notre seule chance d’échapper à une seconde mort et de recevoir une vie parfaite et éternelle après la mort. Ces vérités sont clairement énoncées dans les Saintes Écritures: Nous mourrons pour toujours, à moins que nous ne recevions ce don de Dieu, qui est la vie éternelle au travers de Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6:23).
Avant de conclure et de présenter un résumé des arguments favorisant une vision de l’être humain comme étant de nature essentiellement mortel, regardons et étudions les différents textes qui ont servis de support à la théorie de l’immortalité naturelle.
Qu’en est-il des Esprits en Prison?
« Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l'Esprit; Par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison; Qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l'arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d'âmes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau » (1 Pierre 3:18-20).
Certains suggèrent que ce texte fait référence aux activités évangéliques de Jésus Christ dans les heures suivants sa mort. Ces personnes croient que l’esprit de Christ aurait prêché la bonne nouvelle au séjour des morts alors que son corps était enseveli au tombeau pour trois jours.
Les détails sont ici importants. Ces versets nous disent que c’est « vivifié par l'Esprit » que Jésus prêcha « aux esprits en prison », les mêmes esprits qui avaient désobéis « du temps de Noé […] pendant que l'arche se construisait ». La prédication de Jésus dont il est parlé ici s’accompli après la résurrection de Christ. En effet, après que Jésus soit mort « selon la chair », il revint à la vie et fut « vivifié par l’Esprit ». Ainsi, le message de salut et de repentance de Dieu, qui fut manifesté en Christ et par sa résurrection, fut prêché « aux esprits en prison ». Nous pouvons y voir un parallèle avec 1 Timothée 3 :16.
« Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire »
Les « esprits en prison » représentent les nations esclaves du péché. C’est au même genre d’êtres humains pécheur que Noé, animé de l’Esprit qui était celui de Christ lors de son ministère, prêcha avant que n’advint le déluge.
« Et s'il n'a point épargné l'ancien monde, et s'il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu'il a envoyé le déluge sur le monde des impies » (2 Pierre 2:5)
Cette prédication était une œuvre de Dieu témoignant de Sa patience envers les « esprits en prison » - le peuple enchaîné aux péchés d’avant le Déluge.
Les raisons, qui pousseraient à vouloir interpréter ce passage comme une expérience hors de son corps du Seigneur Jésus lors de son inhumation, sont toutes discutables. De la même façon qu’il est discutable de vouloir croire que Christ aurait alors prêché à des esprits conscients lors de son séjour dans une prison aux enfers. Nulle indication ne permet de déduire que Christ, durant ces trois jours et trois nuits au tombeau, aurait conduit des âmes de l’enfer jusqu’au ciel. La référence à Noé est assez explicite et raisonnable, pour que l’on ne sente pas obligé de se laisser aller à spéculation et élaborer une explication alternative douteuse.
Absent au Corps; Présent avec le Seigneur
« Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n'est point faite de main d'homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d'être revêtus de notre domicile du ciel; Si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d'être dépouillés, mais d'être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:1-5).
« Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. Or, s'il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d'être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur » (Philippiens 1:21-23).
Ces passages expriment l’anticipation qu’a Paul de la mort et ce que cela a de significatif dans sa relation avec le Seigneur. Bien que certains aient pu comprendre les paroles de l’apôtre Paul, comme confirmant qu’il espérait être auprès de Jésus-Christ au moment de sa mort, d’autres textes nous permettent d’interpréter les passages précités de façon différente.
Un élément essentiel pour bien comprendre ces deux textes se trouve dans la référence constante que la Bible fait à la mort comme étant un « sommeil ». Si une personne dort de la façon dont la Bible décrit la mort (pas de pensées, pas d’émotions, etc.), alors le passage du temps est immédiat et imperceptible.
Les paroles de Paul suggèrent donc qu’il n’espère pas accéder à un quelconque état intermédiaire de conscience avant sa résurrection. En 2 Corinthiens 5:3, Paul témoigne de l’assurance qu’il a de ne pas se trouver « nu », c’est-à-dire de ne pas être une âme sans un corps. Paul espère que la prochaine fois qu’il s’éveillera ce sera en présence de Jésus-Christ - en esprit, en âme et en corps (1 Thessaloniciens 5:23). Paul enseigne que la résurrection est la promesse grâce à laquelle nous pourrons nous tenir en présence de notre Seigneur Jésus-Christ. Cependant, cette résurrection est requise pour que puissions avoir accès à cette présence.
Dans l’expérience de tous les croyants fidèles, être en présence du Seigneur sera le prochain moment de conscience qui suivra leur mort. Les morts n’ont pas conscience d’une quelconque attente entre leur mort et leur résurrection; ils n’ont nulle perception du passage du temps. Ainsi, l’espérance de l’apôtre Paul est ferme et authentique.
Nous pouvons trouvez du réconfort à l’idée que lorsque nous tomberons « endormis » (mourrons) ayant foi en Christ, nous dormirons sans dommage jusqu’à notre résurrection.
Les Âmes Sous l’Autel
« Et quand l'Agneau eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu'ils avaient maintenu. Et elles criaient à grande voix, en disant: Jusqu'à quand, ô Souverain, le saint et le véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang sur ceux qui habitent sur la terre? » (Apocalypse 6:9-10)
Ce passage de l’Apocalypse décrit des âmes martyres se trouvant sous l’autel, tel qu’elles sont vues par Jean en vision. Alors que ces âmes attendent pour le jugement final contre les méchants qui les ont mises à mort, elles en appellent à Dieu : « Jusqu'à quand, ô Souverain, le saint et le véritable… ? ». Cette description que Jean fait de sa vision nous indique-t-elle que ces martyrs sont vivants pour toujours et se réjouissent de vivre dans un paradis céleste?
Difficile de déduire cela à la lecture de ce passage! La façon dont s’expriment ces âmes « sous l’autel » suggère plutôt que les martyrs sacrifiés pour la cause de la bonne nouvelle du Royaume en Christ sont malheureux et attendent avec impatience le moment du Jugement final.
Supposons pour un instant que l’on fasse une lecture littérale de ce texte. Les âmes d’Apocalypse 6:9 sont alors « sous l’autel » et ne se trouve non pas dans la présence glorieuse du Seigneur au ciel. De plus, ces âmes crient « à grande voix », apparemment insatisfaites et souffrantes. « Jusqu'à quand, ô Souverain, le saint et le véritable… ? » : Ceci ne ressemble pas à une scène joyeuse de béatitude pour ceux qui ont fait le sacrifice ultime de leurs vies pour leur foi en Christ. Il est bien difficile d’y voir ici l’expérience de saints qui auraient joyeusement rejoints le Seigneur Jésus Christ au ciel. Au lieu de cela, ils ne sont pas ressuscités, mais malheureux et visiblement n’ont pas encore été récompensés pour leur sacrifice.
Ce passage de l’Apocalypse serait plutôt à comprendre à la lumière des versets bibliques suivants:
« Et l'Éternel dit: Qu'as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi » (Genèse 4:10).
« Et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d'Abel » (Hébreux 12:24).
De la même façon que le sang d’Abel « crie de la terre », les âmes des martyrs sacrifiés crient « sous l’autel ». Les voix de ces martyrs s’élèvent, représentant l’attente des saints pour le jour où ils seront récompensés pour leur foi et où leurs persécuteurs seront châtiés pour leurs crimes. Ils n’ont de toute évidence toujours pas reçus leur héritage (Colossiens 3:24), et attendent le moment où ils recevront leur récompense commune avec les autres saints, comme il est écrit en Hébreux 11:39-40.
« Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n'ont point remporté les biens promis; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:39-40)
Ainsi, Apocalypse 6:9-10 devrait être compris de façon non pas littérale, mais figurative.
L’homme riche et Lazare
« Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham; le riche mourut aussi, et fut enseveli. Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein; Et s'écriant, il dit: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue: Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme » (Luc 16:22-24).
Cette parabole présente-t-elle le portrait d’une âme immortel au ciel, alors qu’une autre se trouverait en enfer? Les différents aspects de cette parabole ne devraient pas être perçus comme étant une réflexion sur la vie et sur la mort. Penser ainsi, ce serait aboutir à de grossières conclusions, surtout dans un cas comme celui-ci. Si ce passage de la Bible était une description littérale du ciel et de l’enfer, alors :
1. Les hommes riches vont en enfer et les pauvres mendiants vont au ciel ;
2. Le paradis céleste n’est finalement pas un endroit si accueillant puisqu’il est suffisamment proche de l’enfer pour que les personnes résidant dans l’un ou l’autre de ces endroits puissent communiquer les unes avec autres au sujet des lieux respectifs où elles se trouvent ;
3. Le « sein d’Abraham » est suffisamment grand pour contenir tout les justes qui seraient morts;
Le récit que Jésus relate est ici une parabole qui, de toute évidence, n’a pas été rapportée afin d’offrir une description littérale de ce qu’est l’expérience humaine après la mort.
Le Voleur sur la Croix
« Et Jésus lui dit: Je te le dis en vérité, tu seras aujourd'hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:43)
Jésus-Christ avançait-il ici l’idée qu’aussitôt après leur mort, lui et le voleur, se retrouverait ensemble au ciel ; ou bien, affirmait-il que ce serait un événement qui adviendrait plus tard? Selon toute apparence, la deuxième proposition est la plus exacte.
Le terme aujourd’hui, tel que Jésus l’utilise ici, fait logiquement référence au moment où il fait cette promesse au voleur sur la croix, et non pas au moment qui serait celui de leur arrivée au ciel. La réponse de Christ peut alors est entendue de la façon suivante: « Aujourd’hui je te fais cette promesse, tu seras avec moi au ciel ».
Croire autrement, c’est oublier que Jésus fut inhumé pour trois jours et trois nuits au tombeau et qu’il y resta jusqu’à sa résurrection ; c’est aussi s’obliger à émettre des hypothèses fantaisistes sur la raison pour laquelle Christ aurait affirmé aller au ciel aussitôt après sa crucifixion.
Le matin qui suivit Sa résurrection, avant même que ses disciples ne l’ait vu, Jésus parla à Marie à la sortie du tombeau :
« Jésus lui dit: Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20:17)
Ainsi donc, si dès premier jour de la semaine, après sa résurrection, Jésus n’était pas encore monté vers son Père, comme cela se pourrait-il que le voleur ait pu être au ciel avec Christ dès le jour de la crucifixion ? La conclusion qui s’impose est la suivante : être au « paradis » ne signifie pas aller au ciel. Cette affirmation de Jésus méritent donc une explication différente : Il s’agit d’une promesse qu’il fait d’un paradis à venir.
« Hommes Israélites, écoutez ces paroles: Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu'il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; Ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l'avez pris, et, l'ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l'avez fait mourir. Mais Dieu l'a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle » (Actes 2:22-24).
Comment savons-nous que Jésus-Christ est bien resté au tombeau jusqu’au moment de sa résurrection?
« Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j'avais aussi reçu: que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; Et qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4).
Conclusion
La promesse que Jésus-Christ nous fit de revenir pour le peuple de Dieu est la base solide qui doit être le fondement de notre espérance en la vie éternelle. Cette promesse est réitérée quantité de fois dans le Nouveau Testament. La doctrine de la résurrection est souvent reprise et répétée en des termes extrêmement clairs. Que nous allons ressusciter d’entre les morts à la vie éternelle, il s’agit d’une vérité sans équivoque. Ce sont les piliers de la foi chrétienne sur lesquels peut s’appuyer notre espérance.
Les théories de la réincarnation et de l’âme immortelle trouvent leurs origines dans des sources extrabibliques et ne sont d’aucun réconfort pour ceux qui connaissent les Sainte Écritures. Seuls des évidences sans fondements existent pour appuyer ces théories. Il n’y a ainsi nulle comparaison avec les textes bibliques qui, sans ambiguïté, nous parle de la vie, de la mort, de la résurrection et du retour de Jésus-Christ, ces promesses sur lesquelles l’espérance chrétienne est fondée.
Notre assurance en la vie éternelle n’est pas le fruit de spéculations, pas plus qu’elle n’est l’émanation d’un enseignement selon lequel les personnes seraient vivantes et conscientes après la mort, étant, selon ce mode de pensée, naturellement immortelle. Cette assurance en la vie éternelle ne peut être le résultat de comptes rendus fréquemment évoqués, selon lesquels certaines personnes se seraient trouvées dans un tunnel quelconque les menant vers une lumière brillante, alors qu’elles étaient dans un état comateux proches de la mort.
Notre confiance en l’immortalité et la vie éternelle pour les justes émane directement des enseignements de la parole de Dieu :
Lorsqu’un être humain meurt, il demeure dans un état de sommeil jusqu’à sa résurrection. Il n’a conscience ni d’un paradis, ni d’un enfer, pas plus que du temps qui passe ou des difficultés et joies de ce qui sont encore vivants. Il n’est pas non plus occupé à regarder d’en haut ceux qu’il aimait, et qui n’ont pas cru, brûler en enfer!
L’expérience de l’immortalité n’adviendra pour nous qu’à l’aboutissement des âges, et au retour du Christ Jésus, lorsque la puissance transformatrice de la résurrection sera pleinement visible.
Nous ne pouvons recevoir la vie éternelle et l’immortalité que comme un don de Dieu au travers de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu en Jésus-Christ. Cela signifie avoir foi en Christ comme étant notre Sauveur et lui obéir comme à notre Seigneur.