Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog
February 18 2012 6 18 /02 /February /2012 15:03

Shabbat-Shalom.jpg

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

[NOTE: Il est important d'examiner Colossiens 2:16-17 dans son contexte. Ceci inclut non seulement les versets environnants du second chapitre de cette épître, mais également l'épître dans son ensemble.]

 

Colossiens 2:16-17 provoque bien plus de controverses et d'incompréhension qu'il ne le devrait. Voici ce qui y affirme Paul au verset 16 : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ». Le verbe « condamner » est traduit du verbe grec krino, qui signifie décréter, juger, régenter, gouverner ou prononcer un jugement. La version Darby offre la traduction suivante: « Que personne donc ne vous juge ». Le verset 18 commence ainsi: « Que personne ne vous ravisse le prix ».

 

Avant que nous n’identifiions la question et le problème que l'on retrouve aux versets 16 et 17, prenons d'abord note des versets 20 et 21. Ces deux derniers nous aiderons en effet à clarifier les versets qui nous concernent. Aux versets 20 et 21, les Colossiens sont mis en garde contre des réglementations leur imposant de ne pas manger, de ne pas goûter et ne pas toucher. Ces réglementations sont en effet des préceptes humains ayant une « apparence de sagesse » en termes de pratiques ascétiques (« humilité » et « austérité du corps »), mais qui en réalité « n'ont aucune valeur pour l'insolence de la chair » (verset 23, Bible de Jérusalem). Ces réglementations, par lesquels Paul recommande les Colossiens de laisser nul ne les juger, ne trouvent pas leur origine dans les commandements de Dieu tels qu'ils sont énoncés dans les Écritures. Il représente plutôt une distorsion humaine des commandements divins, certainement le résultat d'un mélange de judaïsme et d’éléments propre aux développements gnostiques du premier siècle.

 

Comme l'affirme Edward Loshe dans son commentaire sur Colossiens et Philémon:  

 

« Néanmoins, dans le contexte de Colossiens, le commandement de célébrer les fêtes hébraïques, la nouvelle lune et le sabbat n'est pas basé sur la Torah, par laquelle Israël a reçu le sabbat comme signe de son élection parmi les nations. Il s'agit plutôt de jours sacrés qui doivent être célébré en l’honneur des « éléments du monde (2:8, version Martin 1744) » dirigeant la course des étoiles et demandant donc l'observance minutieuse d'un calendrier bien précis. »

 

Attardons-nous maintenant sur le verset 16: Il y a trois manières dont y est généralement expliqué le « sujet du manger ou du boire ». Il est estimé qu'il peut s'agir dans ce verset: 1) d’offrandes d'aliments et de boissons; 2) des lois alimentaires sur le pur et l'impur; 3) de pratiques ascétiques d'inspiration gnostique. C'est à ces dernières que s'intéresse Paul.

 

Reformulons le problème tel qu’il se trouve au verset 16. Les fidèles en Christ ne devraient pas permettre qu’on leur dicte des règles mesquines concernant leur façon de s'alimenter et d'adorer Dieu. Les pratiques ascétiques, telles qu'elles étaient pratiqués par les esséniens, sont celles auxquelles s’intéresse Paul. Il s’agissait de pratiques ascétiques de renoncement à soi, comme l'abstinence d'aliments et de boissons en certains jours, lors de jours de fête du calendrier hébreux, lors de nouvelles lunes, ou encore lors de sabbats hebdomadaires.

 

Ce ne sont pas les aliments et les boissons sacrificiels qui sont la préoccupation de ce passage. L'idée d'offrande ou de sacrifice n'apparaît nulle part dans le texte. Le mot grec pour aliment y est en fait brosis. Le terme brosis a trait à l'alimentation en général. Il s'agit du même terme utilisé en Matthieu 6:19-20 et traduit alors par « rouille ». Il désigne l'action de manger en général, ayant même le sens élargi de « corrosion ». Le problème est bien ici l'idée de se nourrir en contraste à la pratique du jeûne comme forme de renoncement à soi.

 

Certains ne partageront probablement pas cette opinion, objectant qu'il s'agit plus probablement d'aliments et de boissons offertes lors des jours de fêtes également mentionnés au verset 16. Le texte ne nous permet cependant pas ce genre d'interprétation, puisque les termes utilisés sont littéralement ceux du « manger ou du boire, OU au sujet des jours de fêtes. » Encore une fois, remarquons bien que le terme « d'offrande » n'apparaît pas, alors que Paul aurait pu facilement l'utiliser, et l'aurait certainement utilisé, si cela avait été son intention. Les offrandes d'aliments et de boissons ne sont pas une forme de manger ou de boire, mais des formes de sacrifice. Les offrandes d'aliments sont par ailleurs des offrandes à base de graines (voir Lévitique chapitre 2), et non pas des sacrifices d'animaux.

 

Il est également tout à fait improbable que les aliments et les boissons dont il est fait mention dans ce passage aient quoique ce soit à voir avec les viandes pures et impures, ne serait-ce qu'à cause de l'idée « du boire ». Quelles restrictions alimentaires existe-t-il dans la Torah concernant les boissons? La réponse est évidemment aucune.

 

Sur la base de la plénitude du Christ ayant effacé l'acte rapportant les péchés des croyants (« cédule de notre dette », verset 14. Bible de Jérusalem), Paul affirme que les croyants en Christ ne devraient pas se soumettre aux condamnations de ceux voulant les obliger à des pratiques ascétiques concernant le manger ou le boire, ou en lien avec l'observance rituel de fêtes, de nouvelles lunes ou de sabbats hebdomadaires.

 

Comment pouvons-nous être certains que c’est bien ce problème auquel fait  référence Paul au verset 16? Tout d'abord, la question qui intéresse Paul n'a rien à voir avec les jours observés, mais plutôt avec la manière dont ils le sont. Une fois encore, ce qui préoccupe Paul est ici les pratiques ascétiques et les observances rituelles, distorsions des enseignements apostoliques. Paul affirme aux Colossiens qu’ en adoptant comme essentielles les pratiques rituelles ou ascétiques que certains voudraient leur imposer, les croyants de Colosse témoignerait n’avoir rien compris de la réalité qui en Christ, réalité les libérant de la nécessité à avoir à accomplir des œuvres humaines afin d'accéder à la vie éternelle (voir Colossiens 2:8-10).

 

Si nous comprenons que le problème n'est pas ici l’observance de certains jours, mais la manière et la raison pour laquelle ces jours sont observés, alors cela n'a aucune importance que soit mentionné dans ce passage les sabbats hebdomadaires, comme c’est effectivement le cas. [Le terme « sabbats » ne fait pas référence aux jours de sabbat annuellement célébrer dans le cadre de la loi lévitique. En effet, l'ordre dans lequel il est parlé de « jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats » indique qu'il s'agit des observances annuelles, mensuelles et hebdomadaires, et donc des sabbats hebdomadaires (voir Osée 2:11 et Ézéchiel 45:17). De plus, l'usage par Paul du terme « jour de fête » désigne également les sabbats annuels. Si l’expression « ou de sabbats » devait faire référence aux sabbats annuels, ce serait une répétition inutile.]

 

Qu'en est-il maintenant du verset 17? Ne s'agit-il pas d'une affirmation invalidant la pratique de tous ces jours quel qu’ils soient, puisqu'il est écrit qu’ils étaient « l'ombre des choses qui devaient venir » ?  Il s'agit d'une bonne remarque. Nous devons en effet comprendre de quoi parle le verset 17. « Lombre des choses qui devaient venir » est en contraste absolu avec le « corps » ou « réalité » qui se trouve en Christ. Le mot grec traduit ici par « ombre » est skia, qui est l'opposé de « corps » (soma en grec). L'ombre désigne une « silhouette sombre, plus ou moins déformée, que projette sur une surface un corps qui intercepte la lumière » (Larousse). 

 

Maintenant que nous avons défini ce qu'est une ombre, regardons ce que Paul déclare être un ombre ou une silhouette. De nouveau, il nous faut nous concentrer sur le problème ici discuté, celui des fausses pratiques imposées aux Colossiens au sujet des fêtes, des nouvelles lunes et des jours de sabbat. Ces jours en eux-mêmes ne représenteraient rien s'il n'avait été choisi par Dieu à des fins particulières. Il ne serait alors que des jours parmi d’autres, comme il y en a durant la semaine, durant le mois ou durant l'année. Les évènements accompagnant ces jours et leur observance les rendent particuliers et les distinguent des autres jours du calendrier.

 

Ainsi, les pratiques ascétiques de renoncement à soi que certains tentaient d'imposer aux Colossiens afin de d’être justifié aux yeux de Dieu, ne pouvait se comparer à la réalité se trouvant en Christ. Ces pratiques ne pouvaient être au mieux qu'une ombre ou qu’une silhouette de la réalité de la vie en Christ.

 

En conséquence, la PRATIQUE superstitieuse de ces règlementations (renoncement à soi, etc.) ne pouvait pas rapprocher les Colossiens de Dieu. Paul affirme que ces pratiques ne sont d'aucune valeur pour ce qui est du salut ou du mérite. La réalité est que le salut s'obtient au travers du Christ; l'observance de jours (ou de rites quelconques) ne peut donc nous rapprocher davantage de Dieu. Le sens de ces jours ne se révèle que par la reconnaissance du Christ comme seule voie d'accès à une vie juste. Paul critique toutes pratiques pour lesquels les œuvres seraient une manière d'être justifié. La justification s’obtient seulement par la foi en Christ. Il s’agit de l'un des grands principes de l'Évangile.

 

Comment cette interprétation de Colossiens 2 :16-17 affecte-t-elle notre pratique du sabbat aujourd'hui? Lorsque nous comprenons que Paul adresse le problème de perversions gnostiques de l'Evangile en lien avec des jours réservés au « culte des anges » (verset 18), nous constatons que la question de savoir si les chrétiens devraient ou non gardé le sabbat n'est même pas discuté dans ce passage. Le problème n'est pas de savoir si ces jours devraient ou non être observés, mais plutôt la façon et la raison pour lesquels ses jours étaient observés. La validité de l'observance du sabbat se décide à partir d'autres textes. Colossiens 2:16 n'est pas en lui-même un facteur déterminant.

 

La condamnation par Paul d'opinions hérétiques concernant le sabbat, n'est pas une condamnation en soit de l’observance du sabbat, pas plus que la condamnation d'opinions hérétiques concernant le manger et le boire ne condamne tous les aliments, toutes les boissons ou ne condamne la pratique du jeûne en général. C'est seulement lorsque l'observance du sabbat est lié à des règlementations humaines en termes d'ascétisme, de culte des anges, de justification par les œuvres, ou de distorsion du judaïsme qu'elle devient inacceptable.

Share this post
Repost0
January 1 2012 7 01 /01 /January /2012 17:02

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

1. Qu’est-ce que la vie éternelle?

 

« Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17:3).

 

2. Pourquoi ?

 

Car Yeshua, le Messie, est la parole [logos] faite chair (Jean 1:14).

 

3. Qu’est-ce que la Parole ?

 

« Le semeur sème la Parole [logos] » (Marc 4:14).

 

« La semence, c'est la parole [logos] de Dieu » (Luc 8:11).

 

4. Quel en est le résultat ?

 

« afin que s'accomplît la parole [logos] qu'Esaïe, le prophète, a prononcée » (Jean 12:38).

 

5. Qu’advint-il ?

 

Ainsi « La parole [logos] de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7).

 

6. La Parole peut-elle signifier autre chose ?

 

Au travers de Yeshua, la promesse, la parole [logos] donnée à Abraham s’est accomplie. 

 

« Voici, en effet, la parole [logos] de la promesse : Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils » (Romains 9:9)

7. Est-ce la Parole [logos] de Dieu qui fut donnée à Israël ?

 

En effet, « Ce n'est point à dire que la parole [logos] de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël, et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité, c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité » (Romains 9 :6-8).


8. La Parole est la promesse de Dieu.

 

Ainsi, nous apprenons que la « parole » [logos], n’est pas Dieu, mais plutôt l’expression de la promesse de Dieu faite à l’humanité. L’apôtre Jean a donc pu écrire : « Au commencement était la parole [logos], et la parole [logos] était avec Dieu, et la parole [logos] était Dieu » (Jean 1:1). Cette promesse se réalisa lorsque naquit Yeshua, le Messie d’Israël (Jean 1 :14).

 

9. Que pouvons-nous faire ?

 

Comme les juifs de Bérée, recevons cette « parole [logos] avec beaucoup d’empressement, » et examinons « chaque jour les Ecritures, » pour voir si ce qu'on nous dit est exact (Actes 17:11).

Share this post
Repost0
December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 22:04

tora levitique

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Dans sa première lettre à Timothée, Paul le met en garde contre les « doctrines de démons » interdisant le mariage et contraignant à s'abstenir de certains aliments.

 

« L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons; Par l'hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, Défendant de se marier, commandant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n'est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces; Parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:1-5).

 

Certains ont interprété ce passage de manière erronée, estimant qu’il signifie que les règles diététiques de la Torah sont des « doctrines de démons ». Cette interprétation est impossible pour un certain nombre de raisons. Tout d'abord, ce serait un blasphème que de croire que les commandements de Dieu puissent être des doctrines de démons. Paul lui-même observait la Torah, dont Lévitique 11. De plus, nulle part dans la Torah le mariage n'est prohibé. Au contraire, Dieu appelle l'être humain à croître, à multiplier et à remplir la terre. D'autres ont cru que ce passage signifiait qu'aussi longtemps que des viandes impures étaient mangées « avec actions de grâce » et avec « prière » alors ces viandes étaient sanctifiées par la parole de Dieu et il devenait acceptable de les consommer. Ceci aussi est une interprétation erronée de ce qu'écrivit Paul. Découvrons ce que sont réellement ces doctrines de démons.

 

Gnosticisme et Ascétisme

 

Il n'y a nulle prohibition du mariage dans la Torah. De fait, le judaïsme traditionnel considère le mariage comme une obligation. Dans le judaïsme, les relations sexuelles dans le cadre du mariage sont non seulement permises, mais elles sont aussi encouragées. Ainsi, il est tout à fait incorrect de croire que les « doctrines de démons » auxquels Paul fait référence en 1Timothée 4 aient quoi que ce soit à voir avec les enseignements juifs traditionnels en matière de mariage et de nourriture. À l’opposé, les premiers gnostiques enseignaient l'abstinence de relations sexuelles, de mariage et de certains aliments. Qu'est-ce que le gnosticisme? Le gnosticisme est une perversion du judaïsme (et par la suite de ce qui devint le christianisme) que les apôtres eurent à affronter et à réfuter. Parmi les nombreux et bizarres enseignements gnostiques, certains adhérents croyaient que le monde physique était intrinsèquement mauvais, et que le corps était une prison pour l'esprit. Seulement par le rejet du monde physique et de ses plaisirs, l'esprit pouvait être libéré et prendre son envol. Les gnostiques prêchaient une vision dualistique de l’univers dans lequel le monde spirituel était bon et le monde physique était mauvais. Certains groupes gnostiques pratiquaient un ascétisme extrême. Leurs adhérents renonçaient au sexe, à l'alcool et se soumettaient souvent à de longs jeunes et à des diètes rigides afin d'affaiblir leurs corps pour que leurs esprits puissent en être libérés. Ils croyaient que le secret d'un esprit libre était une connaissance secrète (gnosis) résultant d'une révélation divine, habituellement par le biais de visions et de rencontres avec des anges. Cette hérésie gnostique bien spécifique est celle que condamne Paul en 1 Timothée et en Colossiens.       

 

Tout ce que Dieu a crée est bon

 

Dans sa première lettre à Timothée, Paul utilise Genèse 1:31 afin de réfuter les enseignements gnostiques. Alors que les gnostiques enseignaient que certains aliments étaient intrinsèquement mauvais puisque faisant partie du monde physique, Paul nous fait remarquer que la Torah affirme que « tout ce que Dieu a crée, est bon ». En effet, en Genèse 1:31 nous lisons « Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, c'était très bon ». Cette bonté de l’œuvre de Dieu est manifeste par les relations sexuelles et les aliments, qui tous deux furent créer afin que nous en jouissions.

 

Paul, bien sûr, n'affirme pas que nous sommes libres de céder à la tentation et de manger de tout et de n'importe quels aliments ou que tous types de relations sexuelles sont acceptables. Bien au contraire, il affirme que toute nourriture permise ou toute relation sexuelle acceptable devrait être « sanctifié par la parole de Dieu et la prière ». Sanctifié, cela signifie mis à part. En effet, dans la Torah (la parole de Dieu) il a été « mis à part » certains aliments comme étant permis (Lévitique 11) et certaines relations sexuelles comme étant acceptables (Lévitique 18), les différenciant de ceux/celles qui ne sont pas autorisées. Le mariage et les aliments sont tous deux sanctifiés par les commandements de Dieu qui en permet certains et en interdit d'autres. De plus, selon la tradition juive, le mariage et la nourriture sont tous deux institués sous le couvert de la prière et de l'action de grâce, étant des bénédictions divines. Ainsi, Paul peut écrire : « rien n'est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces; Parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:5).

 

Nous ne devrions pas rejeter ce que Dieu créa bon et acceptable, puis nous donna pour que nous en jouissions. Nous ne devrions pas également croire que tout ce que Dieu créa nous est permis. Les commandements de Dieu affirment bien qu'une relation intime avec l'épouse de notre voisin est inacceptable, et que nous ne devrions pas manger de chien.

 

Religion d'êtres humains

 

Paul qualifie le gnosticisme, non pas les lois du pur et de l'impur, de doctrine de démons. De la même manière, il s'attaque au gnosticisme dans sa lettre aux Colossiens. La ville de Colosses se trouvait non loin de la province de Galatie, et les croyants à Colosses se trouvèrent confrontés aux mêmes difficultés concernant la circoncision des Gentils (conversion) que l'on retrouvait en Galatie. De plus, les Colossiens semblaient avoir incorporé des éléments de gnosticisme dans leurs pratiques religieuses. Paul les reprend pour cette erreur dans sa lettre aux Colossiens.

 

« Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s'ingérant dans des choses qu'il n'a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s'attachant pas au chef, Duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s'accroît d'un accroissement selon Dieu. Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde? En vous disant: Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, Lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n'a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:18-23).

 

L'interprétation chrétienne traditionnelle de Colossiens 2:20-21 voudrait nous faire croire que Paul qualifiaient les commandements et les interdits de la Torah de « rudiments du monde » et d’ « ordonnances et [de] doctrines des hommes ». Puisque le début du chapitre fait référence à des sujets propres à la Torah (sabbats, festivals, nouvelles lunes, lois diététiques [Colossiens 2:16]), certains ont assumé que ces rites étaient des « ordonnances et [des] doctrines des hommes », « qui sont tous pernicieux par leurs abus ». C'est une erreur grave. Les « rudiments du monde » sont une référence au paganisme et aux croyances gnostiques, non pas aux commandements de Dieu. Les commandements contenus dans la Torah sont des enseignements reçus de Dieu, non pas des enseignements nés de l’imagination d'êtres humains. Le contexte général de ce passage permet de comprendre que Paul fait référence aux perversions gnostiques des vérités de Dieu, qui se voulaient être une connaissance censément secrète résultant de visions obtenues par des pratiques ascétiques rigoureuses.  

 

Ombres du Messie

 

En Colossiens 2, Paul défend les commandements bibliques en affirmant que « personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; C'était l'ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:16-17). Concernant les commandements bibliques, Paul nous dit que nous ne devrions pas prêter attention à ceux qui nous jugeraient pour notre observance des commandements de Dieu, car en effet ils annoncent les choses à venir - une ombre portée par le corps du Christ lui-même. Toute ombre à sa forme porteuse d'ombre, et Paul nous apprend que les commandements bibliques sont comme l'ombre du Messie. Ils nous montrent la forme du Messie. Il s'agit des commandements de Dieu et le corps en est en Christ.

 

Nous pouvons par conséquent être certains que Paul ne s'attaque pas aux lois diététiques en Colossiens 2, mais dénonce plutôt un système religieux pervers se basant sur un ascétisme détournant certaines observances de la Torah. Du point de vue de Paul, la vision du monde gnostique dénigrant le monde physique est en désaccord avec la Bible. La Bible déclare : « Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, c'était très bon » (Genèse 1:31).  

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.    

Share this post
Repost0
December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 21:57

holycow

 

In his first letter to Timothy, Paul warns him of the “doctrine of demons” that forbids marriage and that commands abstinence from certain foods.

 

But the Spirit explicitly says that in later times some will fall away from the faith, paying attention to deceitful spirits and doctrines of demons, by means of the hypocrisy of liars seared in their own conscience as with a branding iron, men who forbid marriage and advocate abstaining from foods which God has created to be gratefully shared II by those who believe and know the truth. For everything created by God is good, and nothing is to be rejected it is received with gratitude; for it is sanctified by means

of the word of God and prayer” (1 Timothy 4:1-5).

 

Some of us have misunderstood this passage to mean that the Torah dietary laws are a “doctrine of demons.” This is an impossible interpretation for a number of reasons. It is blasphemous to regard the commandments of God as the doctrines of demons. Paul himself observed the Torah, including Leviticus 11.  Furthermore there is no prohibition on marriage in the Torah. Rather, God commands us to be fruitful and multiply. Others have supposed it to mean that so long as unclean meats are eaten “with gratitude” and with prayer, the meat is sanctified by God’s Word and rendered permissible. This, too, is a misunderstanding of the Apostle’s words. Let’s uncover the real doctrine of demons.

 

Gnosticism and Asceticism

 

There is no prohibition on marriage in the Torah. In fact, traditional Judaism regards marriage as obligatory. In Judaism, sexual relations within marriage are not only permissible, they are encouraged. Therefore, it is erroneous to suppose that the “doctrine of demons” Paul refers to in 1 Timothy 4 has anything to do with traditional Jewish teaching on marriage and food. On the other hand, the early Gnostics did teach abstinence from sex, marriage and certain foods. What is Gnosticism? Gnosticism was a troublesome perversion of Judaism (and subsequently Christianity) with which the Apostles were forced to contend and refute. Among Gnosticism’s many strange teachings, some adherents taught that the physical world was intrinsically evil, and that the human body was a cage for the spirit. Only by rejecting the physical world and its delights could the spirit be set free to soar. Gnostics taught the dualistic belief in which the spiritual world is regarded as good and the physical world is regarded as evil. Some branches of Gnosticism manifested in extreme asceticism. Their adherents swore off sex and marriage and often subjected themselves to long fasts and rigid diets in order to weaken their bodies so their spirits could be freed. They believed that the secret to setting the spirit free was the secret knowledge (gnosis) imparted by divine revelation, usually through visions or angelic encounters. It is the heresy of Gnosticism that Paul addresses in 1 Timothy and Colossians.

 

Everything Created by God is Good

 

In his first letter to Timothy, Paul uses Genesis 1:31 to refute the teachings of the Gnostics. Whereas they taught that certain foods were intrinsically bad because they were part of the physical world, Paul points out that the Torah says, “everything created by God is good,” as it says, “God saw all that he had made, and it was very good” (Genesis 1:31). This goodness also applies to foods and to sexual relations, both of which were created to be enjoyed.

 

Paul does not, however, mean to imply that we are free to indulge in every and any food and every and any sexual relationship. Rather, he says that permissible sex and permissible foods are “sanctified by means of the word of God and prayer.” Sanctified means set apart. That is to say, the Torah (God’s Word) has “set apart” permissible foods (Leviticus 11) and permissible sexual relationships (Leviticus 18) by defining them as different from those that are not permissible. Marriage and eating food are both sanctified by God’s commandments permitting certain forms of them, while forbidding other forms. In addition, according to Jewish tradition, marriage and food are both instituted with blessings, i.e., prayers of thanksgiving. This is why Paul says, “nothing is to be rejected if it is received with gratitude; for it is sanctified by means of the word of God and prayer” (1 Timothy 4:5).

 

We should not reject what God has created as good and has given to us to enjoy. But neither should we suppose that everything He has created is permissible. God’s commandments say that intimacy with your neighbor’s spouse is not permissible, nor is eating his dog.

 

Self-Made Religion

 

Paul labels Gnosticism - not the laws of clean and unclean - as a doctrine of demons. Similarly, he writes against Gnosticism in his letter to the Colossians. Colossi was not far from the province of Galatia, and the Colossian believers found themselves dealing with some of the same questions regarding Gentile circumcision (i.e., conversion) with which the Galatian communities struggled. In addition, the Colossians seem to have been incorporating Gnostic beliefs in their observances. Paul corrects this error in his letter to the Colossians:

 

Let no one keep defrauding you of your prize by delighting in self-abasement and the worship of the angels, taking his stand on visions he has seen, inflated without cause by his fleshly mind … If you have died with Messiah to the elementary principles of the world, why, as if you were living in the world, do you submit yourself to decrees, such as, “Do not handle, do not taste, do not touch!” (which all refer to things destined to perish with use) - in accordance with the commandments and teachings of men? These are matters which have, to be sure, the appearance of wisdom in self-made religion and self-abasement and severe treatment of the body, but are of no value against fleshly indulgence” (Colossians 2:18-23).

 

Our traditional Christian interpretation of Colossians 2:20-21 suggests that Paul was calling the Torah’s commands and prohibitions “the elementary principles of the world” and the “commandments and teachings of men.” Because the beginning of the chapter refers to matters of Torah (Sabbaths, festivals, new moons, dietary laws [Colossians 2:16]), we assume that Paul is referring to those rites as “commands and teachings of men” all “destined to perish with use.” This is wrong. “Elementary principles of the world” refers to paganism or Gnostic beliefs, not the commandments of God. Torah commands are teachings of God, not man. The larger context of the passage clarifies that Paul is referring to a Gnostic perversion of God’s truth. It was apparently a supposed secret knowledge imparted by visions that advocated a high level of asceticism.

 

The religious tendencies Paul here describes are “self-made” and based upon the “commandments and teachings of men.” They are “of no value against fleshly indulgence.” The dietary laws of the Bible, on the other hand, are God-given and based on the commandments and teachings of God. Regarding those laws, Paul says, “All scripture is given by inspiration of God, and is profitable for doctrine, for reproof, for correction, for instruction in righteousness” (2 Timothy 3:16).

 

Shadows of Messiah

 

In Colossians 2, Paul defends the biblical laws saying, “Therefore no one is to act as your judge in regard to food or drink or in respect to a festival or a new moon or a Sabbath day - things which are a shadow of what is to come; and the substance belongs to Messiah” (Colossians 2:16-17). Regarding the biblical laws, Paul says that we should pay no heed to those who would judge us regarding our observance of them because they foreshadow things to come - a shadow cast by the substance of Messiah Himself. Every shadow has a shadow-caster, and Paul says that the biblical laws are like the shadow of Messiah. They show the shape of Messiah. They are God’s laws and the substance of them belongs to Messiah.

 

Therefore, we may be certain that Paul is not speaking against the dietary laws in Colossians 2, but against a perverse religious system of asceticism that misapplies some observance of Torah. In Paul’s view, the Gnostic worldview that denigrates the physical world is at variance with the Bible. The Bible declares, “And God saw all that He had made, and behold, it was very good” (Genesis 1:31).

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

Share this post
Repost0
December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 01:05

tora levitique

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

En Romains 14:14, Paul a-t-il affirmé que les règles diététiques bibliques étaient révoquées lorsqu'il a écrit : « Il n'y a rien de souillé en soi »? En contradiction avec des chapitres entiers des Écritures, enseigne-t-il que l'on peut manger ce qui nous plaît et ignorer les règles diététiques bibliques? Après tout, Paul est convaincu qu' « il n'y a rien de souillé en soi », et ceci à moins qu'une personne n'estime que ce soit souillé.

 

Qu’en serait-il donc si nous devions appliquer cette logique à d'autres commandements de Dieu? Supposons que nous affirmions que « rien n'est idolâtre en soi à moins que nous pensions que ce soit idolâtre », ou, « ce n'est pas de l'adultère à moins que vous pensiez que ce soit de l'adultère » ou « ce n'est pas un meurtre à moins que vous pensiez que ce soit un meurtre ». Ce sont des exemples de toute évidence ridicules. L'idée étant que pas un seul individu - et ceci inclut Paul - ne peut soudainement décider d'annuler ou de changer des commandements bibliques. Paul n'est pas partisan d'une morale subjective. Ainsi, comment peut-il dire qu'« il n'y a rien de souillé en soi »? La réponse à cette question nécessite que l'on s'interroge sur les lois et les scrupules moraux qui sont ceux de l'histoire fascinante du judaïsme du premier siècle.

 

Réprimande à l'encontre de Pierre

 

En examinant la vision de Pierre et de la nappe, en Actes 10, nous apprenons que l'une des mesures de rigueur du judaïsme du premier siècle, consistait en l'interdiction de manger avec des Gentils, que ce soit dans leur maisons ou bien de la nourriture que ceux-ci aurait préparé. Lors d'une étude précédente sur ce sujet, nous avons constaté qu’il n’existe dans la Torah nulle loi qui interdirait à des Juifs de se mêler à des Gentils ou de manger avec des Gentils. Bien qu'il existe des règles interdisant de manger des viandes sacrifiées à des idoles, Dieu n'a jamais interdit à des Juifs d'entrer dans la maison d'un Gentil ou de manger avec un Gentil. Ces règles et ces traditions semblent être le résultat de mesures rabbiniques destinées à protéger les Juifs du danger de la contamination rituelle et de l'assimilation.

 

Une inquiétude certaine existait quant à la possibilité que la nourriture préparée par les Gentils est pu avoir été offerte à une idole. Afin d'éviter cette possibilité, les Juifs traditionalistes ont découragé le partage de repas avec des Gentils, l'entrée dans leurs lieux d'habitation et la consommation de toutes nourritures que ceux-ci auraient pu préparer.

 

Nous avons vu que la vision de la nappe par Pierre avait pour objectif de mettre un terme à cet interdit. Il ne s'agissait pas d'abolir les règles diététiques bibliques, mais de corriger une mesure de rigueur concernant les Gentils. La vision de Pierre avait comme objectif d'aplanir tout obstacle qui aurait pu empêcher Pierre de voyager jusqu'à Césarée, d'entrer dans la maison de Corneille et d'y partager la Bonne Nouvelle.

 

Paul nous rapporte, qu'alors qu'il se trouvait à Antioche, Pierre n'était toujours pas complètement convaincu quant à savoir s'il était permis aux Juifs de manger ou non avec des Gentils. Le récit de cette confrontation de Paul avec Pierre nous est raconté en Galates 2:11-14.

 

« Or, quand Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris. Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils; mais dès qu'elles furent arrivées, il s'en retira et s'en sépara, craignant ceux de la circoncision. Et avec lui les autres Juifs dissimulèrent aussi, de sorte que Barnabas même fut entraîné par leur dissimulation. Mais, quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis comme les Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser? » (Galates 2:11-14).

 

Les coutumes juives auxquels Paul fait référence lorsqu'il parle de vivre « comme les Juifs », sont les traditions rabbiniques interdisant aux Juifs de manger avec des Gentils. Dans le cadre des premières congrégations se réunissant au domicile de certains croyants et rompant de façon régulière le pain ensemble, de tels scrupules auraient signifié une complète séparation des disciples d'origine juive de ceux d'origine païenne. Pierre vivait « comme les Gentils » dans le sens où il se réunissait avec des Gentils et mangeait avec eux consécutivement à la vision de la nappe en Actes 10. Cependant, et sous l'influence de personnes « venues de la part de Jacques », Pierre reconsidéra apparemment sa position.

 

La question qui est soulevée en Romains 14 est similaire à celle que nous venons d'aborder ci-dessus. Celui qui est faible et qui ne mange que des herbes est très probablement le Juif traditionaliste qui ne mangera pas de viande, ni ne boira de vin (bien que tous deux soient bibliquement acceptable) lorsque ces aliments sont servis à la table d'un Gentil. Celui à la foi forte et qui mange de tout est le Juif qui aura accepté la décision des apôtres déclarant que toute nourriture bibliquement acceptable n'a pas été « souillée » (donc interdite) simplement parce qu'elle fut préparée par des Gentils ou parce qu'elle fut en possession de Gentils.

 

De nos jours encore, les Juifs orthodoxes traditionalistes considèrent que toute nourriture préparé par un Gentils sans supervision juive est impropre à la consommation, et ceci même si bibliquement cette nourriture est acceptable.

 

La nourriture rendue impure par des idoles

 

Il existe réellement une loi biblique qui interdit de consommer de la nourriture qui fut préalablement sacrifiée à une idole. En Exode 34:15 nous lisons : « Garde-toi de traiter alliance avec les habitants du pays, de peur que lorsqu'ils se prostitueront après leurs dieux, et sacrifieront à leurs dieux, quelqu'un ne t'invite, et que tu ne manges de son sacrifice ».

 

Bien que le contexte de cette loi soit clairement une injonction contre les pratiques idolâtres, pour le judaïsme du premier siècle ce verset était compris comme une interdiction de consommer quoique ce soit, nourriture ou boisson, qui ait été offerte à une idole ou souiller par des idoles. Qu'il soit acceptable ou non de manger de la viande qui aurait été au préalable sacrifié à une idole était une source de division pour les disciples au premier siècle. Paul écrit abondamment sur ce sujet dans ses lettres. La réponse est moins évidente que l'on pourrait le croire. Un examen attentif de la situation telle qu'elle se présentait au premier siècle avec appui de sources juives contemporaines, révèle un problème complexe que le lecteur moderne devine à peine et comprend difficilement. En conséquence de cette complexité, ce problème n'est ni très bien compris, ni souvent discuté. Lorsque nous achetons de la viande dans nos supermarchés modernes, nous ne nous posons jamais la question de savoir si la viande en question a été ou non sacrifié à une idole. Cependant du temps des apôtres, il s'agit d'un problème bien réel. La viande que l'on pouvait acheter à Corinthe, à Éphèse ou dans autre ville de résidence de la Diaspora était très probablement constitué des morceaux de premiers choix d'animaux sacrifiés aux idoles le matin même, ou encore des restes d'un rituel festif idolâtre qui avait eu lieu la nuit précédente. La première goutte de toute cuve de vin fait par un viticulteur païen était très certainement consacrée au dieu grec du vin. Selon les standards juifs conventionnel, cette première libation rendait le reste de la cuve impropre à la consommation puisqu’offerte à une idole.

 

Presque tous les débats ou toutes les questions suscités en lien avec la nourriture mangée et la boisson bue par des Gentils résulte de ce souci de se préserver de quoique ce soit qui est pu être sacrifié à des idoles. Puisque ce contexte n'est plus le nôtre aujourd'hui, il est compréhensible que le lecteur moderne interprète ces passages de manière erronée et croit comprendre qu’il s’agit d’un débat concernant les règles diététiques bibliques du pur et de l'impur.

 

Le judaïsme du premier siècle se préoccupait grandement de la question des nourritures sacrifiées aux idoles. Se nourrir d'aliments ou boire des boissons ayant été offertes à des dieux païens était formellement interdit. Même parmi les croyants cette pratique ne fut jamais considérée comme acceptable. Actes 15:20 conseille aux disciples d’origine païenne de s'abstenir des souillures des idoles. En Apocalypse, Jésus reprend deux congrégations pour compromettre la vérité et manger « des choses sacrifiés aux idoles ».

 

La différence entre commun et impur

 

Selon les standards juifs, toute nourriture consacrée à une idole ou faisant partie d'un rituel festif idolâtre était considérée comme « commune ». Le mot grec en est koinos, qui signifie commun, vulgaire ou profane. Cela n'a pas le même sens que de déclarer quelque chose de rituellement impur d'un point de vue biblique. Le mot grec définissant une nourriture comme rituellement et bibliquement impur est akathartos. Il est important de bien comprendre la différence et de savoir distinguer entre ces deux termes grecs.

 

KOINOS: Commun. Lorsque ce terme est utilisé en lien à la loi diététique juive traditionnelle, cela fait référence à des aliments qui seraient purs si l'être humain ou la tradition ne les avaient rendus impropres à la consommation.

 

AKATHARTOS: Impur. Lorsque ce terme est utilisé en lien à la loi diététique juive traditionnelle, cela fait référence aux aliments qui sont considérés comme impurs et sont interdits à la consommation par la Bible.

 

Le mot koinos (commun) ne fait pas référence à l'impureté telle qu'elle est définie dans la Torah. Le mot koinos est réservé à ce qui fut rendu impropre, que ce soit au contact de l'idolâtrie ou des Gentils. Ainsi, en grec’ la viande de porc serait considéré akathartos. Le vin dédié par des libations à une idole serait considéré koinos.

 

Aliments sacrifiés aux idoles

 

Les premiers croyants s'inquiétaient des aliments qui auraient pu être rendus koinos. Bien que certains parmi les croyants corinthiens ait pu penser que les viandes sacrifiés aux idoles pouvait leur être permises, Paul les met en garde contre le fait de manger en connaissance de cause de ces viandes sacrifiées aux idoles. Il les avertit que cela pourrait être une pierre d'achoppement pour des croyants plus faibles spirituellement. Il les met en garde et leur conseille de fuir l'idolâtrie (1 Corinthiens 10:14) et de refuser de se nourrir de tous aliments dont ils savent avec certitude qu'ils ont été offerts à des idoles.

 

D'un autre côté, Paul admet que l'on ne devrait pas être concerné à l'extrême et vouloir déterminer en permanence si la nourriture que l'on retrouve au marché a été sacrifié ou non à des idoles. Il écrit: « Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience; Car: La terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle contient » (1 Corinthiens 10:25-26 citant Psaume 24:1). Ce que veut dire Paul, c'est que lorsqu'il mange il est essentiellement concerné par l'Éternel et non pas par les idoles. « Et si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé pour une chose dont je rends grâces. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:30-31). En d'autres mots, tant qu'il ne sait pas si ce fut sacrifié à une idole, il assume que ce n'est pas le cas. Au lieu de cela, il mange étant essentiellement concerné par l'Éternel. Il s'agit d'un principe similaire au principe du « Ne demandez pas, n'en parlez pas », une attitude bien différente de la rigidité que l'on retrouve en la matière dans le judaïsme traditionnel.

 

Paul ne va cependant pas jusqu'à autoriser l'ingestion volontaire de viandes sacrifiés aux idoles. Il déconseille aux Corinthiens de manger avec un idolâtre, de la même façon qu'il déconseille aux Éphésiens de prendre part à des pratiques idolâtres. Il rappelle aux Corinthiens que la table des idoles est aussi la table des démons.

 

« Non; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10:20-21).

 

En définitif, l'attitude de Paul vis-à-vis des viandes sacrifiés aux idoles est une attitude de prudence. Il interdit aux croyants de manger intentionnellement des viandes sacrifiés aux idoles, mais il leur conseille de s'abstenir d'être suspicieux à l'extrême, ce qui pourrait les empêcher d'acheter des viandes au marché ou de manger à la table d'incroyants. Il nous rappelle: « un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu; car si nous mangeons, nous n'avons rien de plus; et si nous ne mangeons pas, nous n'avons rien de moins » (1 Corinthiens 8:8).

 

Il n'y a rien de souillé en soi?


Paul n’est pas doctrinalement rigide concernant les aliments qui n'auraient que potentiellement été offerts à des idoles. Les éléments les plus conservateurs de la congrégation à Rome considéraient certainement les aliments préparés par les Gentils comme étant koinos (commun) car ces aliments avaient pu potentiellement être souillés par l'idolâtrie. Plutôt que de manger des viandes ou de boire du vin qui aurait pu avoir été associé à des pratiques idolâtres et ainsi rendu koinos, ces conservateurs avaient choisis de s'abstenir de viandes et de vin et de ne manger que des herbes comme le fit Daniel à Babylone. Paul considère que ceci est sujet à débat et laisse chacun en conscience prendre sa propre décision.

 

« L'un croit pouvoir manger de tout; et celui qui est faible, ne mange que des herbes. Que celui qui mange de tout, ne méprise pas celui qui ne mange pas de tout; et que celui qui ne mange pas de tout, ne condamne pas celui qui mange de tout; car Dieu l'a reçu. Qui es-tu, toi qui condamnes le serviteur d'autrui? S'il se tient ferme, ou s'il tombe, c'est à son maître de le juger; mais il sera affermi, car Dieu est puissant pour l'affermir » (Romains 14:2-4).

 

Bien qu'il conseille la tolérance à l'égard de ceux qui insistent à regarder ces viandes et ces boissons comme potentiellement souillées par des idoles et ainsi koinos, il est lui même convaincu que nul aliment n'est koinos. C'est bien ce qu'il dit en Romains 14:14.

 

« Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu'il n'y a rien de souillé [koinos] en soi; néanmoins celui qui croit qu'une chose est souillée [koinos], elle est souillée [koinos] pour lui » (Romains 14:14).

 

Malheureusement, ce passage est presque universellement appliqué et de manière incorrect aux règles concernant les animaux purs et impurs, comme si Paul avait écrit : « il n'y a rien de souillé [akathartos] en soi ». Ce qui n'est pas le cas. Il n'a pas utilisé l'équivalent grec pour impur, mais il a choisi d’utiliser l'équivalent grec pour « commun ». Il y a une différence énorme entre ces deux termes. Sa déclaration selon laquelle « il n'y a rien de souillé en soi » n'a aucun rapport avec les règles alimentaires sur les animaux purs et impurs. Il y est bien plutôt question de déterminer s’il est acceptable ou non de manger un aliment qui aurait potentiellement pu avoir été offert à une idole.

 

Comme il le fit pour Corinthe, il met en garde ses lecteurs de ne pas laisser une interprétation plus libérale concernant le sujet des nourritures potentiellement sacrifié à des idoles être une pierre d'achoppement pour d'autres.

 

« Ne détruis point l'œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s'abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l'affaiblir » (Romains 14:20-21).

 

Notez bien que dans ce passage il mentionne le vin comme étant un aliment sujet à caution. Les règles diététiques bibliques ne parlent jamais de vin qui serait impur. Le vin est un problème koinos, non pas de pur et d'impur. Paul parle assurément du problème des aliments qui auraient été rendus koinos par le contact avec des Gentils ou avec des pratiques idolâtres. Malheureusement, quand des passages comme Romains 14 et 1 Corinthiens chapitre 8 à 10 sont lus hors leur contexte, c’est-à-dire celui du judaïsme du premier siècle, ils sont alors incompris et nombreux sont ceux qui croient y lire que la consommation d'aliments interdits par la Torah est désormais autorisée. Une fois encore, dans les écrits apostoliques, ce sont les traditions humaines et non pas les commandements de Dieu qui se trouvent remis en question.

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.    

Share this post
Repost0
December 27 2011 2 27 /12 /December /2011 00:59

holycow

 

Does Paul oust the biblical dietary laws in Romans 14:14 where he says that “nothing is unclean in itself”? In direct contradiction to whole chapters of the Bible, does he teach us that we can eat whatever we want and ignore the biblical dietary laws? After all, he is convinced that “nothing is unclean in itself,” unless a person thinks that it is unclean.

 

But what if we were to apply this logic to God’s other commandments? Suppose we were to say, “Nothing is idolatry unless we think it is idolatry,” or, “It’s not adultery unless you think its adultery or “It’s not murder unless you think it’s murder.” These are obviously ridiculous examples. The point is that no man - not even Paul - can suddenly nullify or alter Bible commands. Paul is not a proponent of subjective morality. So how can he say that “nothing is unclean in itself”? The answer requires us to take a fascinating journey into the laws and scruples of first-century Judaism.

 

Rebuking Peter

 

While examining Peter’s vision of the sheet, we learned that one of the stringencies of first-century Judaism was a prohibition on eating with Gentiles, whether in their homes or from food that was prepared by them. But we saw that the Torah contains no laws forbidding Jews from mingling with or eating with Gentiles. While there are prohibitions against eating of idol sacrifices, God never forbade Jews from entering a Gentile’s home or eating with a Gentile. Again, those laws and traditions seem to have arisen as rabbinic fences to protect Jews from the possibility of ritual contamination or assimilation.

 

One of the concerns stemmed from the likelihood that Gentile food had been offered, in part, to an idol. To avoid that possibility, traditionalist Jews discouraged eating with Gentiles, entering their homes, or eating their food.

 

We saw that Peter’s vision of the sheet was meant to squash these taboos. It was not meant to overturn the biblical dietary laws; it was a correction to the stringencies regarding Gentiles. The vision was meant to remove any reluctance that Peter might have harbored regarding traveling to Caesarea, entering the home of Cornelius, and presenting the Gospel.

 

Paul reports that, while in Antioch, Peter was still not completely settled on the issue of eating with Gentiles. The story of Paul’s confrontation with Peter in Antioch is retold in Galatians 2:11-14.

 

But when Cephas came to Antioch, I opposed him to his face, because he stood condemned. For prior to the coming of certain men from James, he used to eat with the Gentiles; but when they came, he began to withdraw and hold himself aloof, fearing the party of the circumcision. The rest of the Jews joined him in hypocrisy, with the result that even Barnabas was carried away by their hypocrisy. But when I saw that they were not straight forward about the truth of the gospel, I said to Cephas in the presence of all, “If you, being a Jew, live like the Gentiles [i.e., eating with Gentiles] and not like the Jews, how is it that you compel the Gentiles to live like Jews?” (Galatians 2:11-14).

 

The Jewish customs Paul referred to (when he referred to living “like Jews”) were the rabbinic traditions forbidding Jews to eat with Gentiles. In the home-setting of the early congregations, where the breaking of bread was a regular part of meeting and worshipping together, such scruples meant a complete separation between Jewish and Gentile believers. Peter “lived like a Gentile” in as much as he freely fellowshipped with and ate with Gentiles subsequent to his vision in Acts 10. Under the influence of “certain men from James,” however, Peter apparently reconsidered that decision.

 

A similar question of table-fellowship between Jewish and Gentile believers lies behind the vexing questions of Romans 14. The man of weak faith who eats only vegetables is most likely the traditionalist Jew who will not eat meat or wine (though it is biblically fit to eat) from a Gentile table. The man of strong faith who eats everything is the Jew who has accepted the Apostolic ruling that otherwise biblically fit foods are not made “common” (and therefore forbidden) simply because they have been prepared by Gentiles or because they were in the possession of Gentiles.

 

To this day, traditional Orthodox Judaism holds that food prepared by a Gentile without Jewish supervision is not to be regarded as fit for eating, even if it is otherwise biblically fit food.

 

Food Rendered Unclean by Idols

 

There is a real, biblical law that forbids us to partake of food that has been sacrificed to an idol. Exodus 34:15 says, “otherwise you might make a covenant with the inhabitants of the land and they would play the harlot with their gods and sacrifice to their gods, and someone might invite you to eat of his sacrifice.

 

While the context of this law was clearly an injunction against practicing idolatry, in first-century Judaism this verse was also understood as a prohibition on consuming anything, whether food or drink, that had been offered to an idol or “polluted by idols,” Whether or not it was permissible to eat meat that had been sacrificed to idols was a divisive issue among first-century believers. Paul devotes a considerable amount of discussion to this issue in his letters. But the question is less straightforward than we might imagine. A closer examination of the first-century situation, and a comparison with the contemporary Jewish sources, reveals layers of complexity that the modern reader could scarcely guess. This issue is neither well-understood nor often discussed, since it is largely a moot point. When we buy meat from the modern supermarket, we never concern ourselves with whether or not it has been sacrificed to an idol. Yet in the days of the Apostles, this was a real concern. Meat bought in the marketplace of Corinth or Ephesus or any Diaspora city was very likely the prime cuts from a temple sacrifice earlier that morning or leftovers from an idolatrous ritual feast enjoyed the previous night. The first drawing of each vat of wine made by Gentile wine makers was almost certainly poured out to the Greek god of wine. According to conventional Jewish norms, that first libation rendered the rest of the wine in the vat as “offered to an idol” and unfit for consumption.

 

Almost all of the arguments and questions over food and drink and eating with Gentiles arise from the concern around food sacrificed to idols. When removed from that context, the modern reader misinterprets these passages by assuming the argument was over the eating of clean or unclean animals.

 

In first-century Judaism, there was a deep concern with food sacrificed to idols. Partaking of food or drink that had been offered to a pagan god was expressly forbidden. Even among the believers, this was never sanctioned. Acts 15:20 forbids even the Gentile believers from eating things polluted by idols. In the book of Revelation, Jesus rebukes two congregations for compromising on this and eating food sacrificed to idols.

 

The Difference between Common and Unclean

 

In Jewish estimation, any food that had been offered to an idol or as part of an idolatrous feast was regarded as “common.” The Greek word is koinos. It means common, vulgar or profane. This is not the same as saying that it was ritually unclean in the biblical sense. The Greek word for biblically, ritually unclean is akathartos. The Septuagint, the Greek version of the Hebrew Scriptures, translates ritual uncleanness as akathartos. It is critical that we understand the difference between these two Greek words.

 

KOINOS: Common. When used in reference to traditional Jewish dietary law, it refers to otherwise biblically fit food that man or tradition has rendered unfit for consumption.

 

AKATHARTOS: Unclean. When used in reference to Jewish dietary law, it refers to the meats that the Bible has declared unclean and forbidden.

 

The word koinos (common) does not refer to impurity as defined by the Torah, The word koinos is reserved to apply to things made unfit through contact with idolatry or with Gentiles. Therefore, in Greek, pork would be akathartos. Wine poured out to an idol would be koinos.

 

Food Sacrificed to Idols

 

The believers did have concerns about food being rendered koinos. Though some among the Corinthian believers thought that meat sacrificed to idols should be permissible to them, Paul sternly warns them against knowingly eating food sacrificed to idols. He warns them that to do so would create a stumbling block for weaker brothers. He warns them to “flee from idolatry,” (1 Corinthians 10:14) and to refuse to eat any food that was certainly offered to an idol.

 

On the other hand, Paul concedes that one need not be overly concerned about whether food in the meat market was sacrificed to idols or not. He says, “Eat anything that is sold in the meat market without asking questions for conscience’ sake; ‘for the Earth is the LORD’s, and all it contains” (1 Corinthians 10:25-26 quoting Psalm 24: 1). Paul’s point is that he eats unto the Lord, not unto an idol. “If I partake with thankfulness, why am I slandered concerning that for which I give thanks? Whether, then, you eat or drink or whatever you do, do all to the glory of God” (1 Corinthians 10:30-31). In other words, as long as he does not know that it was offered to an idol, he assumes it was not. Instead he eats it unto the Lord. It is akin to a “Don’t ask, don’t tell” policy, quite the opposite of the stringent rigidity that traditional Judaism prescribed for the matter.

 

Yet Paul does not go so far as to sanction intentional eating of meat sacrificed to idols, He warns the Corinthians not to eat with an idolater, so too he warns the Ephesians not to partake with idolaters. He reminds the Corinthians that the table of idols is the table of demons.

 

No, but I say that the things which the Gentiles sacrifice, they sacrifice to demons and not to God; and I do not want you to become sharers in demons, You cannot drink the cup of the Lord and the cup of demons; you cannot partake of the table of the Lord and the table of demons” (1 Corinthians 10:20-21).

 

In the end, Paul’s attitude toward meat sacrificed to idols was one of caution. He forbade his congregants from intentionally partaking in food sacrificed to idols, but he steered them away from being overly suspicious, which would ban them from eating meat from the market or in the homes of unbelievers. He reminds us that “food will not commend us to God; we are neither the worse if we do not eat, nor the better if we do eat” (1 Corinthians 8:8).

 

Nothing Is Unclean?

 

Paul does not take a hard stand on the issue of foods that have only potentially been offered to an idol. The conservatives in Rome certainly considered foods prepared by Gentiles as koinos (common) because they were potentially defiled by idolatry. Rather than eat meat or drink wine that might have been associated with idolatry and thereby rendered koinos, those conservatives chose to refrain from meat and wine and ate only vegetables as Daniel did in Babylon. Paul regards this as a debatable matter and leaves it to the conscience of the individual.

 

One person has faith that he may eat all things, but he who is weak eats vegetables only. The one who eats is not to regard with contempt the one who does not eat, and the one who does not eat is not to judge the one who eats, for God has accepted him. Who are you to judge the servant of another? To his own master he stands or falls; and he will stand, for the Lord is able to make him stand” (Romans 14:2-4).

 

Though he advocates tolerance of those who insist on regarding meat and drink potentially defiled by idolatry as koinos, he himself is convinced that no food is koinos. He says as much in Romans 14:14:

 

I know and am convinced in the Lord Jesus that nothing is unclean (koinos) in itself; but to him who thinks anything to be unclean (koinos), to him it is unclean (koinos)” (Romans 14:14).

 

Unfortunately, this passage is almost universally misapplied to laws of clean and unclean animals as if Paul said that “nothing is unclean (akathartos) in itself.” He did not. He did not use the Greek equivalent for “unclean,” he used the equivalent for “common.” There is a huge difference between the two. His statement that “nothing is unclean in itself” is completely unrelated to the laws of clean and unclean animals. It is a question of whether or not food is permissible when it might potentially have been offered to an idol.

 

As in Corinthians, he warns his readers not to let their liberal interpretation of food sacrificed to idols become a stumbling block to others.

 

Do not tear down the work of God for the sake of food. All things indeed are clean, but they are evil for the man who eats and gives offense. It is good not to eat meat or to drink wine, or to do anything by which your brother stumbles” (Romans 14:20-21).

 

Notice that in this passage he mentions wine as one of the questionable foods. Biblical dietary laws never speak of unclean wine. Wine is a koinos issue, not a clean/unclean issue. Paul is definitely speaking about the issue of food potentially rendered koinos by contact with Gentiles and/or idolatry. Unfortunately, when passages like Romans 14 and 1 Corinthians 8-10 are taken out of their first-century Jewish matrix, we misunderstand them and assume that they are sanctioning the consumption of unclean meats forbidden by the Torah. Once again, it is man-made laws - not God’s laws - that are being addressed.

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

Share this post
Repost0
December 25 2011 7 25 /12 /December /2011 22:40

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Luc 1:35

« Et l'ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Version Ostervald).

 

Certains trinitaires insistent pour dire que le terme « Fils de Dieu » implique que Yeshua soit préexistent et qu'il soit Dieu. Lorsque la thèse de la préexistence du Messie commença d’être enseignée, il a fallu que se développe un ensemble de termes afin de supporter cette théorie. Ainsi un certain nombre d'expressions à caractère non biblique furent inventées, tel qu’« éternellement engendré » et « Fils éternel ». Non seulement ces expressions ne se retrouvent nulle part dans la Bible ou dans la littérature profane, mais elles n’ont de plus aucun sens. Par définition, un « Fils » a un commencement, et quant à « éternel », cela signifie « sans commencement ». Former une expression de ces deux termes contradictoires, alors qu'ils n'apparaissent pas ainsi dans la Bible ou dans la littérature profane, revient à créer une expression qui en elle-même est un non-sens. L'expression « Fils de Dieu » devrait plutôt être comprise de manière littérale. Dieu, le Père, par la puissance du Saint-Esprit, permit à Marie de devenir enceinte. Neuf mois plus tard Marie donna naissance à un fils, Yeshua. De cette manière, il peut être dit de Yeshua qu'il est « le Fils de Dieu ». « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi », comme il est écrit en Matthieu 1:18. Cet évènement advint il y a de cela 2000 ans, non pas dans une « éternité passée ».  

 

Lorsque l'expression « Fils de Dieu » est étudiée et comparée à des expressions concernant le Père, un fait saisissant apparaît. L'expression « Fils de Dieu » se retrouve fréquemment dans le Nouveau Testament, tandis que l'expression « Dieu le Fils » n'y apparaît jamais. À l'inverse, des expressions telles que « Dieu le Père », « Dieu notre Père », « le Dieu et Père » se retrouvent à de nombreuses reprises. Devrions-nous croire que le Fils est en réalité Dieu comme l'est le Père, alors que le Père est clairement appelé « Dieu le Père » de façon répétée, tandis que le Fils n'est pas une seule fois appelé « Dieu le Fils » ? Il s'agit certainement d'une preuve que Yeshua n'est pas du tout « Dieu le Fils ». Tous ceux qui insistent à croire que quelqu'un est d'une certaine manière Dieu puisqu'il est appelé « Fils de Dieu » auront bien du mal à se tirer d'affaire lorsqu'il leur faudra expliquer tous les passages bibliques désignant d'autres créatures comme étant des « fils de Dieu ». L'expression « fils de Dieu » était communément utilisé pour désigner des anges dans l'Ancien Testament (voir Genèse 6:2; Job 1:6; 2:1 - l'expression est dans ces passages souvent traduite par « anges »), ou encore pour Israël (Exode 4:22; etc.). Dans le Nouveau Testament, cette terminologie est utilisée pour désigner les disciples du Messie (voir 1 Jean 3:1-2 - occasionnellement « fils » est traduit par « enfants » afin d'y inclure les deux genres, mais le langage d'origine est clair). Une étude approfondie des Écritures révèle clairement que « fils de Dieu » ne signifie en aucun cas « Dieu ».

 

En essayant de prouver la Trinité à partir d'expression telle que « Fils de Dieu », on en oublie parfois que tout cela est affaire de mots et de définitions. La Bible doit se lire dans le contexte dans lequel elle fut écrite. Le terme « fils » en est un bon exemple. Nous savons ce que ce mot signifie, et nous savons que s'il y a un père et un fils, le fils vient après le père. Dieu est clairement appelé Père et Yeshua est clairement appelé Fils. Ainsi, le sens de tout ceci devrait être simple et clair. Selon la doctrine trinitaire, le Père et le Fils sont cependant tous deux « éternels ». Cet enseignement contredit l'évidente définition de ces mots et soudainement leur donne un sens « mystérieux ». Il n'est affirmé nulle part dans les Écritures que la définition des mots décrivant le Fils ait changées et ait été chargées d'un sens « nouveau et particulier ». Afin de tenter d'expliquer le problème inhérent à la doctrine trinitaire, certains ont voulu affirmé que le Fils avait été « éternellement engendré ». Cette expression même pose deux problèmes. Tout d'abord, il s'agit d'une expression absente des Écritures et qui conduit à l’idée fausse selon laquelle la Bible ne contient pas le vocabulaire suffisant pour être clairement comprise. Ensuite, cette expression est en elle-même un non-sens, poussant à croire que la Bible est un livre « mystérieux » et qui ne peut être compris par le lecteur moyen. Après tout, comme nous l’avons déjà vu, « éternel » signifie « sans commencement » et « engendrer » signifie « naître » (et donc indique un commencement). Ces deux termes ont un sens opposé, et cette expression est donc un non-sens.

 

La doctrine trinitaire est à maintes reprises, voire en permanence, en porte-à-faux avec le vocabulaire nouveau testamentaire. Par exemple, en Hébreux 1:2 il est écrit que Yeshua fut établi héritier par Dieu. Par définition, nul ne peut être son propre héritier. Vouloir affirmer que le Messie est Dieu, et ensuite affirmer que Christ est l'héritier de Dieu, est tout à fait absurde. Il s'agit d'un abus éhonté du vocabulaire même que Dieu utilisa pour rendre Sa Parole accessible à ses fidèles les plus ordinaires et plausible aux yeux de ceux qui ne sont pas encore sauvés. En définitif, des vérités bibliques toutes simples deviennent soudainement entourées d'un halo de mystère que nul ne peut comprendre. 

 

Il y a de nombreuses expressions et de nombreuses anecdotes indiquant que Yeshua n'est pas l'égal du Père. Le Messie fut « fait Seigneur »; il fut « appointé » par Dieu; il « a obéi » à Dieu; il fit la volonté de Dieu, non pas la sienne; il pria à Dieu; il appela Dieu « mon Dieu », etc. La doctrine trinitaire, lorsqu'elle insiste à proclamer que la Père et le Fils sont co-égaux, est en contradiction avec les conclusions élémentaires que tout lecteur non endoctriné ferait à la lecture de la Bible. Les trinitaires enseignent que la nature humaine (et non pas la nature divine) du Messie était soumise au Père et que c'est la raison pour laquelle la Bible fut écrite de la manière dont elle est écrite. Cette doctrine tord et détourne les définitions évidentes de certains termes en usage dans les Écritures. Il n'y a pas un seul verset permettant d'affirmer que le Messie ait eut deux natures. Les historiens admettent que cette doctrine des deux natures de Christ fut « clarifié » tardivement. Six parmi sept conciles œcuméniques eurent pour sujet plus ou moins directement cette double nature de Christ. La seule raison pour laquelle cette doctrine des deux natures fut inventée, ce fut afin de supporter la doctrine trinitaire. Ce concept impose une lecture empreinte de « mystère » à des textes qui autrement affirment clairement la pleine humanité de Yeshua. Interpréter ces textes concernant Yeshua est de fait très simple. Le Messie est de la descendance de David et « devînt semblable en toutes choses à ses frères » (Hébreux 2:7). Il était « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15:45) puisque comme Adam il était une création directe de Dieu. La Bible le décrit en permanence comme étant un être humain et l’appelle un « homme ». Des mots qui cependant manqueraient d'authenticité si Christ devait être à la fois 100% Dieu et 100% homme. Comment peut-on affirmer que Yeshua était à la fois pleinement humain et pleinement Dieu et cependant croire qu'il fut « semblable en toutes choses à ses frères » ? L'explication trinitaire habituelle est la suivante: « Il s'agit d'un mystère que nul ne peut comprendre »… Nul ne peut lire la Bible et croire tout simplement ce qui y est écrit en ayant une lecture trinitaire des Écritures. La doctrine trinitaire tord et déforme la simple définition de mots tels que « Père », « Fils », « héritier » et « homme » pour leur donner un sens nouveau soi-disant « mystérieux ».  

 

Luc 1:47

« Et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur » (Version Ostervald).

 

Certains trinitaires estiment que Yeshua doit être Dieu puisque tous deux sont qualifiés de « Sauveur ». Il y a en fait de nombreuses références faisant allusion à Dieu, le Père, comme étant « Sauveur ». Ceci est tout à fait justifié puisqu'Il est en effet l'auteur du plan de salut et qu'Il y travaille activement. Ainsi, par exemple, Dieu le Père, est appelé « Sauveur » en Ésaïe 43:11, 1 Timothée 1:1; 2:3; 4:10; Tite 1:3; 2:10; 3:4; Jude verset 25. Le Messie Yeshua est appelé « Sauveur » parce qu'il est l'agent par lequel Dieu exécute son plan et sans lequel ce plan ne pourrait s'accomplir. Le terme « sauveur » est utilisé dans la Bible pour désigner de nombreux individus. Il peut parfois être difficile de s'en apercevoir, puisque quand ce terme s'adresse à des êtres humains, les traducteurs français préfèrent utiliser le terme de « libérateur ». Ceci témoigne du parti pris trinitaire de certains traducteurs et ne reflète pas le sens du texte original. La seule raison pour laquelle ces traducteurs ont décidé de traduire ce même mot par « Sauveur » lorsqu'il s'agit de Dieu et du Messie, et par « libérateur » lorsqu'il s'agit d'êtres humains, c'est afin de tenter de démontrer que ce qualificatif ne s'applique qu'à Dieu et au Messie. Mais ce n'est en fait pas le cas. Il s'agit d'un exemple typique démontrant comment le sens exact de certains passages bibliques peut être distordu lorsque les traducteurs ne sont pas suffisamment diligents à accomplir leur tâche avec honnêteté. Que Dieu ait généreusement pourvu en « sauveurs » pour son peuple, ceci n'est plus perceptible lorsque le même mot est traduit par « Sauveur » pour Dieu et pour Christ, et par « libérateur » dans les autres cas de figure. Une partie du témoignage biblique confirmant l'œuvre de Dieu afin d'asseoir sa puissance est également perdu ou amoindri. Bien sûr, le fait qu'il y ait d'autres « sauveurs » ne diminue en rien la tâche qui fut accomplie par le Messie, le seul qui pouvait nous sauver, et nous sauva de nos péchés et de la mort éternel.

 

Si dans les versions françaises, tous ceux qui œuvrèrent comme « sauveurs » étaient ouvertement reconnus comme tels, la grâce et la clémence que Dieu manifeste lorsqu'Il agit pour Son peuple serait alors pleinement visible. De plus, personne ne pourrait ainsi confondre le seul vrai Dieu avec les agents qui travaillèrent pour Lui et participèrent à l'établissement de son Plan. En Néhémie, nous trouvons un bon exemple témoignant de l'œuvre de Dieu et de la capacité qui est la Sienne à désigner des « sauveurs » pour Son peuple. Dans ce passage où Israël confesse ses fautes et loue Dieu pour Ses bénédictions, nous lisons: « Toutefois, au temps de leur détresse, ils crièrent à toi; des cieux tu les exauças, et, selon tes grandes miséricordes, tu leur donnas des libérateurs [sauveurs], qui les délivrèrent de la main de leurs ennemis » (Néhémie 9:27). D'autres exemples d'êtres humains qualifiés de « sauveurs » peuvent être trouvés en 2 Rois 13:5; Ésaïe 19:20 et Abdias verset 21. Il est donc inexact de croire que puisque le Messie et Dieu sont appelés « Sauveur », alors ils sont un seul et même être, de la même façon qu’il serait inexact de croire que les « sauveurs » que Dieu désigna au travers de l’histoire sont tous le Messie Yeshua.

 

Luc 5:20-21

« Devant Jésus, qui, ayant vu leur foi, lui dit: O homme, tes péchés te sont pardonnés. Alors les scribes et les pharisiens commencèrent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui prononce des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, que Dieu seul? » (Version Ostervald).

 

Nombreux sont ceux qui croient que seul Dieu peut pardonner les péchés, mais ceci n’est pas vrai. Pour une explication s’appliquant également à ces versets, se référer à Marc 2:7

 

Luc 7:16

« Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Un grand prophète s'est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Version Ostervald).

 

De manière occasionnelle des trinitaires citeront ce verset comme étant une preuve de la divinité du Messie, puisqu’il y est écrit que Dieu « a visité son peuple ». Néanmoins, cette phrase n’est d’aucun support pour la doctrine trinitaire. Tout extrait biblique doit être interpréter en fonction de son contexte immédiat et/ou général. Dans ce cas, le contexte immédiat est extrêmement clair. En effet, le peuple y glorifie Dieu, qualifiant Yeshua de « grand prophète ». De toute évidence, nul ne pense donc que Yeshua soit Dieu.

 

Dieu « visite » Son peuple en lui envoyant certaines bénédictions. Des passages comme celui de Ruth 1:6 en témoigne clairement : « Alors elle [Naomi] se leva avec ses belles-filles, pour s'en retourner de la campagne de Moab; car elle y avait appris que l'Éternel avait visité son peuple, en lui donnant du pain ». Dans le livre de Ruth, Yéhovah (l’Éternel) visita Son peuple en lui donnant du pain, tandis que dans le récit des Évangiles, Dieu visita Son peuple en lui donnant un « grand prophète » qui ressuscita le fils unique d’une veuve. La leçon que nous devrions retenir de ces versets, ainsi que d’autres qui leur sont similaires, c’est que Dieu travaille parmi Son peuple. Lorsqu’Il le fait, la gloire Lui en revient, même si cette œuvre s’accomplit au travers d’individus qu’Il désigna à cette fin. Lorsque Dieu œuvre parmi Son peuple, les Écritures en témoigne de la manière suivante: « Dieu a visité son peuple » (Luc 7:16), ou encore, « les grandes choses que Dieu t'a faites » (Luc 8:39). De la manière, nous manifestons aujourd’hui notre reconnaissance à Dieu, même lorsqu’Il agit par le biais d’autres personnes. Ainsi, si, alors que nous sommes dépourvus ou dans le besoin, quelqu’un (un ami par exemple) nous fournit les biens matériels que nécessite notre situation, nous en remercierons Dieu, nous exclamant : « Dieu est bon », « L’Éternel a subvenu à nos besoins », etc. Personne ne croira que la personne nous ayant fournit les biens matériels dont nous avions tant besoin est en fait Dieu ou l’Éternel. Tout le monde comprend que nous remercions en fait Yéhovah pour ce qu’il a accompli pour nous au travers de cette personne.

 

Luc 8:39

« Retourne dans ta maison, et raconte les grandes choses que Dieu t'a faites. Il s'en alla donc, publiant par toute la ville tout ce que Jésus avait fait en sa faveur » (Version Ostervald).

 

Dieu accompli Ses miracles au travers de certains individus. Ainsi, lorsqu’un miracle est accompli, il est normal que celui qui, par la foi, fut l’instrument de ce miracle soit remercié, comme il est normal que Dieu qui en est l’auteur réel en soit remercié et que la gloire ultime Lui en revienne. À la lecture d’Hébreux 11, nous apprenons qu’il a toujours fallu qu’un individu marche par la foi afin que la puissance et l’œuvre de Dieu se révèle à nous. Ces individus en Hébreux 11 ont « obtenu un bon témoignage par leur foi ». De la même façon, lorsque Yeshua a accompli des miracles, il ne s’agissait pas seulement de lui, mais de l’œuvre de Dieu au travers lui. Dieu agit de la même manière au travers de Son peuple, l’Église, aujourd’hui. Par ailleurs Yeshua attribue toujours le mérite de ses actions au Père: « Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:10). Pour des informations supplémentaires concernant Luc 8:39, vous pouvez également vous référer aux explications données pour Matthieu 9:8 puisqu’elles s’appliquent également à ce verset.

Share this post
Repost0
November 29 2011 2 29 /11 /November /2011 22:04

Hebrew Yahveh

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the New King James Version

 

1. What is eternal life?

 

“And this is eternal life, that they may know You, the only true God, and Jesus Christ whom You have sent” (John 17:3).

 

2. Why?

 

Because the Messie Yeshua is the word [logos] made flesh (John 1:14).

 

3. What is the Word?

 

“The sower sows the word [logos]” (Mark 4:14).

 

“The seed is the word [logos] of God” (Luke 8:11).

 

4. What is the result?

 

“that the word [logos] of Isaiah the prophet might be fulfilled, which he spoke” (John 12:38).

 

5. What happened?

 

“Then the word [logos] of God spread, and the number of the disciples multiplied greatly in Jerusalem, and a great many of the priests were obedient to the faith” (Acts 6:7).

 

6. Can the word mean something else?

 

Through Yeshua, the promise, the word [logos] given to Abraham was fulfilled.

 

“For this is the word [logos] of promise: “At this time I will come and Sarah shall have a son”” (Romans 9:9).

 

7. Is the word [logos] of God what was given to Israel?

 

“But it is not that the word [logos] of God has taken no effect. For they are not all Israel who are of Israel, nor are they all children because they are the seed of Abraham; but, “In Isaac your seed shall be called.” That is, those who are the children of the flesh, these are not the children of God; but the children of the promise are counted as the seed” (Romans 9:6-8).

 

8. The word is God’s promise.

 

We learn that the “word” [logos] is not God but rather God’s promise made to humanity at the beginning of creation that came to fulfillment in Yeshua, the Messiah. That is why John could write: “In the beginning was the Word [logos], and the Word [logos] was with God, and the Word [logos] was God” (John 1:1). This promise was fulfilled when Yeshua was born, the Messiah of Israel (John 1:14).

 

9. What can you do?

 

Like the Bereans, they received “the word [logos] with all readiness, and searched the Scriptures daily to find out whether these things were so” (Acts 17:11).

Share this post
Repost0
November 12 2011 6 12 /11 /November /2011 12:17

WomenStudies

 

Behold, children are a heritage from the LORD, The fruit of the womb is a reward” (Psalms 127:3).

 

Do you not know that you are the temple of God and that the Spirit of God dwells in you? If anyone defiles the temple of God, God will destroy him. For the temple of God is holy, which temple you are” (1 Corinthians 3:16-17).

 

For you were bought at a price; therefore glorify God in your body and in your spirit, which are God’s” (1 Corinthians 6:18-20).

 

So God created man in His own image; in the image of God He created him; male and female He created them … and indeed it was very good” (Genesis 1:27, 31).

 

My Birth Story: A Testimony of God’s Hand at Work

 

            Who would have thought that a woman would choose to have an un-medicated homebirth? Is that not just craziness? Why live in the dark ages when one can have a “pain-free” birth, as some would say? At first glance, some women without faith in their amazing bodies would say it is too dangerous, why put oneself and the baby in danger? Just get the ordeal done and over with. Is it that simple? Would one believe birth as portrayed on television? Is birth not utter madness, with excruciating and endless pain that results in getting rushed to the hospital from the restaurant? Why would anyone get pregnant in the first place? Whether one likes it or not, hospitals portray birth as a sickness. Is birth a sickness?

 

              Some cultures see birth as a rite of passage where a woman during birth places her two feet in two different worlds. In ancient pagan cultures, birth was also something very magical where a woman could completely open up to bring forth a new life. What happened to this magical moment for women in Western society? Why has it been tarnished as a dark passage of pain? Can a women still completely open up like some of those ancient statues of our ancestors past? The truth is that women’s bodies have not changed over the thousands of years nor has the mechanisms of birth. The only thing that has most likely changed over the years is a woman’s health and nutrition: two very important aspects to a healthy pregnancy and birth. I now wholeheartedly believe that almost all pregnancy health related conditions such as morning sickness, gestational diabetes, toxemia, and eclampsia can be prevented through proper diet and nutrition. Of course, if you already have one of these conditions, it may be too late to prevent. Therefore, we can thankfully thank conventional medicine to rectify the situation. Hopefully, for future pregnancies we can be ready to counteract these preventable complications.

 

              Nonetheless, women can trust the Word of God for guidance in a woman’s pregnancy and birth. God cares for His creation, especially human begins. And why would He not? The Bible says that God made humans a little lower than His angels (Psalm 8:5) and He made us in His image (Genesis 1:27). God’s creation is good (Genesis 1:31)!  As Christians, how much/often do we stand in awe of God’s Creation? Do we make/spend the time to marvel at God’s Creation? Thankfully, we have the Sabbath written by the finger of God in the Ten Commandments to not work or worry about the things we have to do during the week. The Sabbath is wonderful for pregnant women because women can just put up their feet and relax, unconcerned about life’s worries or what to do or where to go. Sabbath is truly a blessing offered to everyone. God made the Sabbath for man because He knows how much everyone needs it (Mark 2:27). We need to turn to the truth of God’s Word in our lives. When the Bible says: “Trust in the LORD with all your heart, And lean not on your own understanding” (Proverbs 3:5) do we thoroughly do that? Often the bible tells us that we cannot trust man nor even in ourselves. “…that we should not trust in ourselves but in God who raises the dead” (2 Corinthians 1:9). “There is a way that seems right to a man, But its end is the way of death” (Proverbs 14:12).

 

              King Asa was severely ill in his last days as king of Israel. The Bible retells how King Asa sought out his physicians and not Yahweh (2 Chronicles 16:12). We can assume that King Asa listened to men and not God first. There is obviously nothing wrong with listening to your doctor, but even doctors can be wrong. Some doctors in the early 20th century said there was nothing wrong with smoking. Does that mean we must follow their advice anyway just because they are doctors? That is why everything needs to go to God first in prayer and to seek out what God’s Word says because that is how God speaks to us through His holy spirit. “Because the foolishness of God is wiser than men, and the weakness of God is stronger than men” (1 Corinthians 1:25). “The fool has said in his heart, “There is no God”” (Psalms 14:1). Now when I first began following Christ who is the only “way” to the one true God the Father Yahweh, I did not first seek healing from God and His creation. I had not been raised to do so. I did not even believe that God cared for our physical well-being through what we eat. I took many medications for every type of ach, pain, sore throat with often serious side-effects. One medication in particular almost killed me when I was 13 years old and any derivative of that medication will today cause me to faint and have heart palpitations. Anything that is not naturally derived must be taken with caution even if the person taking that medication does not show any side-effects. How do we know if long-term pill-popping does not have serious repercussions on our bodies? We do not have enough conclusive evidence to say yes or no, but what is sure is that only God is wise and through His wisdom, God made the heavens and the earth. “The fear of the LORD is the beginning of wisdom, And the knowledge of the Holy One is understanding” (Proverbs 9:10).

 

              When I discovered that God’s dietary laws have not been abolished with Christ’s sacrifice on the cross, and that Noah knew about the clean and unclean animals (Genesis 7:2; 9:20), a whole new dimension to trusting creation for healing and physical well-being literally hit me. I sought to “glorify God in [my] body” by not defiling it with chemicals (1 Corinthians 6:18-20). We are truthfully “fearfully and wonderfully made” (Psalms 139:14). We are still unable to understand how bone are made inside the womb so perfectly because we “do not know the works of God who makes everything” (Ecclesiastes 11:5). The God of love created us for His glory (Isaiah 43:7) and God hopes for our well-being:  “For I know the thoughts that I think toward you, says the LORD, thoughts of peace and not of evil, to give you a future and a hope” (Jeremiah 29:11). In the beginning, in the garden, God gave Adam and Eve only herbs (plants) to eat which gave them life (Genesis 1:29). When God restores all things through Jesus Christ His son, we will have “the tree of life, which bore twelve fruits, each tree yielding its fruit every month. The leaves of the tree were for the healing of the nations.  And there shall be no more curse, (death)…” (Revelations 22:2-3). If God originally gave His creation only plants to eat wouldn’t it make sense that we will once again only eat plants (Isaiah 65:25). How can we ignore the amazing beauty of God’s wonderful creation now for healing? Hippocrates the founder of modern medicine said: “Do no harm; Let food be thy medicine and medicine be thy food” (460-370BC). Hippocrates also believed that the human body had an innate capacity for self-healing. Can you believe that the human body has indeed this capacity? Nonetheless, attitudes have changed over the years and much of conventional medicine does more harm than good. Man refuses to accept his need for God although God in the beginning “…made man upright, But they have sought out many schemes” (Ecclesiastes 7:29). We need to trust God’s wisdom in Leviticus 11 where we are not to eat certain foods. Most of the animals God says not to eat, like pork and shellfish make sense because these animals naturally clean up our earth. These animals naturally hold more toxins. Another natural cleansing and healing substance that we take for granted on this earth is water. Water in its un-polluted and pure form can cleanse and heal the body of most disease. God’s creation is truly amazing. “Indeed heaven and the highest heavens belong to the LORD your God, also the earth with all that is in it” (Deuteronomy 10:14). “For the pillars of the earth are the LORD’s, And He has set the world upon them” (1 Samuel 2: 8).

 

              When we trust God’s creation for healing and trust first natural methods of healing, we glorify God in our bodies. I have been blessed through following God’s dietary laws and through God’s spirit, He also led me to homeopathy and other alternative medicines. With this in mind, my pregnancy was wonderful and I attribute much of it to a healthy and godly diet. I throughly believe now that any pregnancy complication can be solved through good food. The book Ina May’s Guide to Childbirth needs to be read in order to understand all the various complications that can arise in pregnancy. And much, as her book describes, can be alleviated through proper eating and diet right from the beginning. In my first trimester, I had a lot of gas and constipation which was immediately relieved through homeopathic remedies and proper nutrition.

 

              When I first discovered that I was pregnant, I wanted to have a mid-wife at my birth. At first, finding a mid-wife looked very bleak because there were all apparently booked.  I did not completely lose hope; however, I said to myself that whatever God wants, He’ll make a way. Anyhow, in the meantime, I went to my family doctor, who told me that I was Rhesus negative. At first, I did not think anything of it until I was later told that I would need to take injections starting at 28 weeks gestation and possibly another two more before and after birth. I did not like the idea. Paul said to glorify our bodies and to not defile them. The shot was also made of blood and since the life force is in the blood, I wanted to be very careful (Leviticus 17:10-15). Do not get me wrong, I was prepared to take the shot after birth but not before because I did not want anything to harm my unborn baby, even though many people will proclaim the injection’s safety. After having such a good experience with homeopathic remedies, I was willing to take a chance on the fact that I would not need any shots during pregnancy. I also had faith knowing that something special occurred at all of the births of my grandmother. My grandmother was supposedly Rhesus negative and had seven children without any problems (All of her children by the way are Rhesus positive). My grandmother’s birth history was far too suspicious to just let go and not research more fully. So, I began to research and study the mechanics of childbirth in our modern hospitals. I soon realized to my horror, that many hospital practices were far from natural and certainly did not glorify women’s bodies nor trust the God who created them. There were far too many stories of women feeling brutalized and even raped through their birth experiences. Too many instances were women even in my own family did not want to retell their experiences other than that I should be prepared to get cut (which is an episiotomy). Why so many stories of hurt, secrecy and betrayal?

 

              Many women accept their birth experiences by defending how we are not made like animals to birth naturally. Many women do not trust their God-given ability to deliver a baby without interference because their bodies are somehow deformed. As I researched, I discovered that there was a huge push in the early 20th century for women to have their babies in hospitals. A true fact that many in the healthcare field wish to ignore is that the risk of infection and death was actually higher in the hospitals in the early 20th century than in the comfort of women’s homes. It appeared through my research that Rhesus negative disease became a serious problem in the early 20th century up until the late 1960s when they discovered how to make a preventative injection to Rh+ blood sensitization called RhoGAM (WinRho in Canada). Rhesus disease does not affect the first child only subsequent children if there has been the mixing of maternal blood with the infant blood. The mixing of the two bloods does not normally occur during gestation; only potentially at childbirth. Once the mother’s blood creates antigens against Rh+ blood from her first pregnancy, any subsequent Rh+ child could die or be in need of a blood transfusion at birth.

 

              When the shot was first created in the late 1960s, Rh- women took the shot immediately after the birth of their baby, not before. And in all truth, the injection is needed immediately after potential blood mixing, (within 72 hours) which is why the shot is technically useless at 28 weeks. One of the reasons why I believe Rhesus disease in infants became quite serious in the early to middle 20th century is because medical professionals were cutting the umbilical cord before the blood had finished pumping, pulling out the placenta forcefully and using forceps and other contraptions to force the birthing process. They also obligated women to lie on their backs which are probably one of the worst birthing positions in which to be (More discomfort for the woman, more bleeding and the baby will take longer to deliver). According to the book Ina May’s Guide to Childbirth, 90% of birthing Rh- woman do not need the postnatal RhoGAM shot. Nonetheless, 10% of these women will become sensitized which is why Ina May Gaskin strongly advices her Rh- women to take the shot after childbirth because one never knows if you will be one of the 10% of Rh- women who will become sensitized to Rh+ blood. (Ina May’s Guide to Childbirth, p. 201). The truth is, as Ina May Gaskin states that if a woman has medical interventions, the more likely a Rh- woman will become sensitized to Rh+ antigens.

 

             Anyhow, what I had read by one of the greatest American midwives inspired me and that was when I decided to find someone who would be my advocate during my birth. That was when I remembered my homeopath mentioning something about doulas. I soon looked online for a website advertising doulas in my city. I contacted them and I soon found myself in front of a wonderful Christian woman who would be my doula during labor. It was through this godly woman who put me in contact with a Christian mid-wife who prefers homebirth that God answered my prayer. Amazing! God is good! We were so thankful that God answered our prayers and made a way for our daughter’s gentle and beautiful birth into the world. Patience for God’s guidance is a virtue: “But let patience have its perfect work, that you may be perfect and complete, lacking nothing” (James 1:4). God asks us to pursue patience and patience will help us (1 Timothy 6:11). Also, soon after finding a mid-wife, I found out that I was not actually Rh- but Rh+. Such relief had been lifted from my shoulders because my family was not very supportive of my decision to not take the RhoGAM shot during pregnancy. God sent the right people for the right time when I needed them. “The earth is full of the goodness of the LORD” (Psalm 33:5).Oh, taste and see that the LORD is good; Blessed is the man who trusts in Him!” (Psalms 34:8). God will surely provide for His people as Jesus rightly said (Matthew 6:25-34). We just need to have faith of the mustard seed that anything is possible with God.

 

              Nonetheless, once we had a mid-wife and doula, we were ready to really prepare for birth. The doula collective in my city also offered many interesting courses, one of them being Hynobirthing. In the book Ina May’s Guide to Childbirth, Gaskin says that women can have orgasmic births, which seemed rather crazy at the time. However, what interested me the most was that it was possible and that birth did not have to be a long and terribly painful event. Ina May Gaskin explains how fear and tension can have a drastic effect on the birth experience. After reading Gaskin’s book, I decided to learn more about how to bring myself into a super relaxed state of hypnosis during birth. Marie F. Mongan, the author of Hynobirthing says that the amount of endorphins found in our body has an effect of 200 times that of morphine (Hynobirthing, p. 5). She also claims, that the more fear a woman feels during birth, the more pain the woman will feel. What I again found to be the most interesting assertion with Hynobirthing is that labor does not have to be painful unless we allow it to be.

 

              In Mongon’s book, Hynobirthing, Mongon states that the Western world has been greatly influenced by what is called the “Curse of Eve.” Many Christian women wrongly assume that no pain during birth is contrary to the word of God. The truth is that there is no so-called “curse” on all women of all cultures because women with the same physiology as Western women and no contact with western civilization have had births with minimum discomfort. According to Helen Wesel, the Bible extols the blessing of motherhood, the procreation of life and the affection between husband, wife and children (Hynobirthing, p. 36). Apparently, historical records just prior to the time of Jesus indicate that births were often accomplished in less than three hours. These records also suggest that Jewish women at the time of Moses, had their babies quite easily and within a relatively short period of time, often without assistance. What this indicates is that Jewish birthing women show no record of being influenced by the “Curse of Eve”. Mongon also says in her book that neither Hippocrates nor Aristole wrote of pain in their notes on normal, uncomplicated birth. Hippocrates and Aristotle believed, however, that the needs and the feelings of women in childbirth needed to be accommodated. They both strongly agreed that supportive persons during labor were necessary. Hippocrates was the first to organize and present formal instruction to women midwives. Aristotle wrote of the mind-body connection and emphasized the importance of deep relaxation during childbirth. Soranus who put the writings of Aristotle and Hippocrates in book form. Soranus stressed the importance of listening to the needs and feelings of labouring women. He also advocated using the powers of the mind to achieve relaxation to bring about easy birthing. Again, Soranus does not mention pain, except when he wrote of abnormal or complicated birth. Women were to be treated kindly, gently and joyfully during birth. Birth was a “celebration of life” and a rite of passage in Western civilization which drastically changed during the 2nd century AD where the Catholic Church became the state. With the influence of the Church Fathers on the interpretation of the Bible, Christianity’s Jewish roots “of piety, fear of God, love of humanity, love of earthly pleasures, joy in the present and hope for the future disappeared” (The Doctrine of the Trinity: Christianity’s Self-Infliected Wound. p. 304). The Bible’s interpretations and translations came from men with very misogynist attitudes towards women. These men were also dismissive of the body potential and humanity’s capacity to do good.

 

              Quotes from Church Fathers and leaders:

St Augustine of Hippo – (354 – 430 AD)

What is the difference whether it is in a wife or a mother; it is still Eve the temptress that we must be aware of in any woman…I fail to see what use women can be to man, if one excludes the function of bearing children.

 

Jerome – 4th Century Monk

As long as woman is for birth and children, she is different from man as body is from soul. But if she wishes to serve Christ more than the world, then she will cease to be a woman and will be called man.

 

Origen – (185-254 AD)

Men should not sit and listen to a woman…even if she says admirable things, or even saintly things, that is of little consequence, since they came from the mouth of a woman.

 

Thomas Aquinas – 13th Century

…Woman is defective and misbegotten, for the active power in the male seed tends to the production of a perfect likeness in the masculine sex, while production of woman comes from defect in the active force.

 

The woman is subject to the man, on account of the weakness of her nature, both of mind and of body. Man is the beginning of woman and her end, just as God is the beginning and end of every creature. Woman is in subjection according to the law of nature, but a slave is not. Children ought to love their father more than their mother.

 

              What does the Bible in fact say about childbirth? The word curse used in the Bible is the curse upon the ground, that mankind would now have to work hard in order to survive. “Cursed is the ground for your sake; In toil you shall eat of it” (Genesis 3:17). God never uses the word “curse” for Eve; God states a fact: that from now on Eve will have to work hard during childbirth. Now, with regard to the phrase “In pain [Hebrew word etzev] you shall bring forth children” (Genesis 3:16). It is known that the Hebrew word etzev means “pain, sorrow, anguish or pangs.” However, this same word etzev is translated sixteen times in the King James Version of the Bible to mean “labor, toil and work” ( Hynobirthing,  p. 38).  What does this all mean? It means that the translators of the Bible are human and capable of interpreting language with their own cultural assumptions and as a result capable of choosing one word over another in such a way that the original meaning may be distorted. This does not make the Bible wrong, but it does shed light on how much we are in need of God. Our God is a God of love (1 John 4:7-10), the one God of truth and a loving Father who states the truth and consequence of disobedience. When Adam and Eve decided to disobey God, through one man, “sin entered the world and death through sin and thus death spread to all men because all sinned…” (Romans 5:12). When we now come to passages in the Old Testament with labor, pangs, sorrow, etc with regard to childbirth, we must remember that we are talking about how labor is hard and tough, but it can be done with minimum discomfort. I do not want to give women a false impression of painless births. The truth is that labor is really hard work, just as the Bible says. Whatever feelings we may have, if we are to interpret these feelings as pain, we must remember that it is a type of pain that will not stay with us forever and we will recover quickly from it if we birth as God originally intended.

 

              Anyhow, I did not give myself false hopes as I went into labor, but I knew that the potential to have birth painlessly was possible if you allow your mind to be renewed through God’s truth: “And do not be conformed to this world, but be transformed by the renewing of your mind, that you may prove what is that good and acceptable and perfect will of God” (Romans 12:2). Christ’s sacrifice shows also how much faith God has in human beings. That we are capable of overcoming anything as long as we follow God’s Word, God’s laws and follow Christ’s example, having complete trust in God’s goodness and God’s wonderful creation. Christ redeemed us all in order to have the relationship with the Father that Yahweh always intended for mankind. Through Christ’s sacrifice, the bond that was lost between God and man had been rekindled. Now through belief in Christ’s redemptive power, all believers can have access to the Father through the holy spirit. So that we can: “be renewed in the spirit of your mind, and that you put on the new man which was created according to God, in true righteousness and holiness” (Ephesians 4:23-24.) God made it possible for us through Christ’s example to “do all things” (Philippians 4:13). Anything is possible with God just as Jesus said (Matthew 19:26).

 

              Imagine what we will truly be capable of when Christ returns and we live on a new earth in new bodies? It is our minds and hearts that we must prepare and be careful of. I can understand more than ever before, how the coming of Jesus Christ is like childbirth. We know it will come, but we cannot say exactly when.For when they say, “Peace and safety!” then sudden destruction comes upon them, as labor pains upon a pregnant woman. And they shall not escape” (1 Thessalonians 5:3). We must prepare ourselves and meditate on God’s word daily just as preparation for childbirth is equally important. First time mothers do not know what childbirth is like, but as women we can prepare. The Bible nicely describes the worry for first time mothers in labor: “For I have heard a voice as of a woman in labor, The anguish as of her who brings forth her first child” (Jeremiah 4:31) (Remember, anguish/sorrow regarding childbirth does not mean something negative; it relates to how we just do not know what childbirth will be like.). There is great joy in bringing a human being into this world: “A woman, when she is in labor, has sorrow because her hour has come; but as soon as she has given birth to the child, she no longer remembers the anguish, for joy that a human being has been born into the world” (John 16:21) (Notice that there is no definite reference to excruciating pain during childbirth). Life is beautiful no matter what the secular world tries to portray of childbirth. As human beings, we owe the world nothing but thanks to God: “Naked I came from my mother’s womb, And naked shall I return there” (Job 1:21). We all have: “A time to be born, And a time to die; He has made everything beautiful in its time… Also He has put eternity in their hearts, except that no one can find out the work that God does from beginning to end” (Ecclesiastes 3:2,11).

 

              To conclude, “the word of God is living and powerful, and sharper than any two-edged sword, piercing even to the division of soul and spirit, and of joints and marrow, and is a discerner of the thoughts and intents of the heart” (Hebrews 4:12). God’s word needs to be followed in its entirety, not just what sounds best to us because it will not have the same effect on our daily lives. All of God’s commandments are a blessing and need to be lived out like Jesus our High Priest did, which will give us great rewards now and in the future world to come. Essentially, after everything that is said and done in this world, all that God’s people can do is: “Fear God and keep His commandments, For this is man’s all” (Ecclesiastes 12:13). As a result, we will be blessed just as I have been blessed with a wonderful birth and great people around me for support. All we need to do is believe in God’s power that He showed us through Jesus Christ His son. We need to believe in God’s ability to save and how He has given us the power through His holy spirit to give us the strength we never thought was in us. Christ’s sacrifice on the cross shows believers today how much Christ loved his God and how much God has faith in His creation to make the right choices. And more than anything else, faith in the goodness of God’s creation shows the awesome power of the female body to produce and bring forth new life that women were meant to do.

 

              I pray that my experience has touched my readers and I pray that I will continue to place my full trust in God to overcome life’s storms.

Share this post
Repost0
October 18 2011 2 18 /10 /October /2011 15:56

Hebrew Yahveh

 

« on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d'éternité, le Prince de la paix » (version Ostervald)

 

« Il crie son nom: Merveilleux conseiller, héros d’Él, père pour toujours, prince de la paix » (version Chouraqui)

 

Les trinitaires eux-mêmes devraient admettre que ce verset est imparfaitement traduit, puisque Yeshua n’est appelé « Père d'éternité » nulle part ailleurs dans les Écritures. De  fait, les trinitaires rejettent très justement l’idée selon lequel Yeshua serait le « Père d'éternité ». Il est fondamental, selon la doctrine trinitaire, de ne pas « confondre les Personnes, ni diviser la substance » (Le Symbole d’Athanase). Ainsi, si ce verset est réellement traduit de façon correcte, les trinitaires se trouvent face à un réel problème d’interprétation. Toutefois, le mot qui fut rendu par « éternité » pourrait en fait être traduit par « âge » ou « siècle ». Une traduction correcte serait ainsi de dénommer Yeshua « père de l’âge [à venir] », ou encore comme le fait la version Darby, « père du siècle ».

 

Dans la culture biblique et hébraïque, tous ceux qui étaient réellement important par ce dont ils étaient à l’ origine, étaient appelés « père » en référence à cela. Par exemple, Jabal, étant le premier à vivre sous une tente et à élever du bétail, est décrit dans la Bible comme le « père de ceux qui demeurent dans des tentes et près des troupeaux » (Genèse 4:20). De la même manière, puisque Jubal fut le premier inventeur d’instrument de musique, il est appelé « père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau » (Genèse 4:21). Les Écritures n’utilisent pas dans ces versets le terme « père » au sens littéral de père ou d’ancêtre. On sait en effet que ces deux hommes étaient des descendants de Caïn et que leurs propres descendants moururent lors du déluge. « Père » est ici utilisé de manière figurée pour désigner un individu qui initia telle ou telle pratique et qui est par cela reconnu comme d’importance. Puisque le Messie devait être le premier, par sa résurrection d’entre les morts, à établir l’âge à venir et puisqu’il devait être fait Seigneur de cet âge à venir, il peut ainsi justement être appelé « père du siècle » (version Darby) ou de « de l’âge » à venir.

 

Le terme « Dieu fort » [el gibbor en hébreu] pourrait lui aussi bénéficié d’une autre traduction. Bien que le mot « Dieu » puisse être traduit dans la culture hébraïque d’autrement plus nombreuses façons qu’il ne peut l’être dans notre culture, le lecteur ordinaire ne comprend pas nécessairement cela ou n’en a pas conscience. Les lecteurs familiers avec les langues sémitiques savent qu’un homme agissant sous l’autorité de Dieu peut être appelé « dieu ». Bien que le français différencie clairement « Dieu » et « dieu », la langue hébraïque, n’utilisant que des lettres majuscules, ne permet pas une telle distinction. Une traduction plus juste de cette expression pourrait être « puissant héros », ou bien « héros divin ». Martin Luther et James Moffat ont tous les deux traduit cette expression par « héros divin » dans leurs propres versions de la Bible.

 

Il existe, en Ézéchiel 31:11, un exemple clair de l’usage même du mot hébreu traduit par « Dieu » en Ésaïe 9:5. Cette fois, il sert à désigner un puissant dirigeant humain. Dans le cas d’Ézéchiel 33:11, le mot désigne le roi babylonien. Le parti pris trinitaire de la plupart des traducteurs de la Bible est évident si l’on compare Ésaïe 9:6 (el pour Dieu ») avec Ézéchiel 31:11 (el pour « puissant » ou « héros » dans la version Segond 1910). Si de désigner le Messie par le mot hébreu el fait de lui Dieu, alors le roi babylonien devrait également être considéré comme étant Dieu. Ésaïe parle dans ce passage du Messie de Dieu et le décrit comme un puissant dirigeant, et c’est ce qu’il était appelé à devenir à l’époque où fut écrit cette prophétie. La version Martin 1744 ne s’y trompe pas puisqu’elle traduit cette expression par « Fort et puissant ». Notez bien que le passage dans cette version est pris dans son intégralité, le mot Dieu y apparaît en italique, signifiant qu’il s’agit de l’ajout d’un mot inexistant dans la manuscrit original par le traducteur. En effet, « Fort et puissant » est une traduction suffisante et juste de l’expression « el gibbor ».

 

Cette même expression est utilisée, sous sa forme plurielle, en Ézéchiel 32:21 pour désigner les « vaillants héros » qui sont décrits de manière métaphorique comme prenant la parole à partir du séjour des morts. Cette expression est traduite par « puissants héros » dans la version Segond 1910 et par les « forts d’entre les puissants » selon la version Darby. De la même façon, l’expression utilisé au singulier peut référer à un homme « fort d’entre les puissants », à un « puissant dirigeant » ou encore à un « puissant héros ».

 

Le contexte du passage permet d’offrir de nombreux éclairages sur ce verset. Il est également démontré, de par le contexte, qu’il n’y a nulle raison de voir en ce passage un argument en faveur de la Trinité. Il y est plutôt fait référence à un puissant dirigeant choisi par Dieu. Le verset qui introduit le chapitre prédit un temps où « la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort ». La guerre et la mort cesseront, et « [t]oute chaussure qu'on porte dans la mêlée, et le vêtement roulé dans le sang, seront brûlés et dévorés par les flammes » (verset 4). Comment cela adviendra-t-il donc? La lecture de la suite du chapitre nous donne de plus amples détails: « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné » (verset 5). Il n’y a nulle allusion au fait que cette enfant puisse être « Dieu ». Les trinitaires affirment très justement que les Juifs de l’Ancien Testament ne savaient rien de l’ « incarnation ». Pour les Juifs, le Messie devait être un homme oint par Dieu. Il devait d’abord être un enfant, ce que Yéhovah, leur Dieu éternel ne pouvait bien sûr jamais être. Cet homme devait grandir et devenir un dirigeant puissant: « l'empire est mis sur son épaule: on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, Fort et puissant, le Père du siècle, le Prince de la paix ». Le Messie est appelé à régner sur le trône de David (verset 6), ce qui ne peut bien sûr pas être affirmé de Dieu. Dieu ne pourrait jamais s’asseoir sur le trône de David. Sa puissance va bien au-delà. Le Messie de Dieu, le « Fils de David » (Matthieu 9:27), peut, quant à lui, s’asseoir sur le trône de David. Une étude sérieuse de ce verset dans le contexte des Écritures démontre que nulle référence n’y est faite à la Trinité. Cela s’adresse bien plutôt au Messie, le Fils de David et le Fils de Dieu.

 

Pour terminer, nous noterons que certaines traductions juives contemporaines, notamment anglo-saxonnes, ont adopté une approche différente de celle des traditions chrétiennes traditionnelles. En effet, selon des commentaires juifs de ce passage d’Ésaïe, l’ensemble constitue un nom et non pas des titres qui s’appliqueraient au Messie. Selon ce même principe, la Bible – Nouvelle traduction, édité par un groupe de presse d’obédience catholique, traduit ce passage de la manière suivante : « Merveille-de-Conseil Dieu-Valeureux Père-Toujours Prince-de-Paix ». Selon ces traductions, le nom ne décrirait pas la personne qui le porte, mais plutôt le Dieu qu’adore cette personne. Ainsi, en Ésaïe 39:1, le nom du roi babylonien Mérodac-Baladan signifie « le dieu Marduk a pourvu un héritier ».

Cependant, et pour conclure, la traduction juive de la Bible en français la plus connue, la Bible du Rabbinat, corrobore l’analyse que nous avons fait auparavant de ce passage. Elle rend ce passage de la manière suivante:

« on l'a appelé Conseiller merveilleux, Héros divin, Père de la conquête, Prince de la Paix »

 

Une analyse similaire de ce passage est faite par l’érudit André Chouraqui, qui traduit ce passage ainsi:

« Oui, un enfant est enfanté pour nous, un fils nous est donné. Et c’est l’autorité sur son épaule. Il crie son nom: « Merveilleux conseiller, héros d’Él, père pour toujours, prince de la paix ».

Share this post
Repost0