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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 10:11

Torah Scroll


Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Segond 1910. Alliance Biblique Universelle.


Cette étude vise à déterminer quand Jésus entra dans le Saint des Saints du Sanctuaire Céleste. Cela advint-il à son ascension ou bien quelques 1813 années plus tard ?

 

Il existe deux enseignements contradictoires concernant le lieu où Jésus se rendit lors de son ascension. Il va de soit que ces positions ne peuvent être toutes les deux correctes. L’un de ces enseignements avance l’idée, selon laquelle, après son ascension, Jésus se serait rendu dans le premier appartement, le lieu saint du sanctuaire céleste (en admettant qu’il y ait plus d’un appartement dans les cieux) afin d’y habiter, et Dieu, le Père, aurait au même moment déménagé du second appartement - ou lieu très saint - avec Son trône, vers le premier appartement pour y être avec Jésus jusqu’en 1844. En cette année, selon cette opinion, Dieu, le Père, avec Christ, aurait déménagé à nouveau dans le second appartement, où Jésus aurait commencé l’instruction du jugement.

 

L’autre position affirme que Christ après son ascension se rendit directement en présence de son Père et siège à Sa droite dans le lieu très saint aux cieux. Selon cette opinion, l’idée d’une instruction de jugement est fausse et sans valeur.

 

En d’autres termes, lors de cette étude, nous essayerons de répondre aux deux questions suivantes :

1. Dieu sortit-il (d’un appartement intérieur ou lieu très saint) pour venir à la rencontre de Jésus lors de son ascension et vécu-t-il avec Christ (dans un autre appartement ou lieu saint) pour 1813 années environ ?

2. Christ se rendit-il immédiatement à la droite de Dieu dans le lieu le plus saint pour devenir intercesseur de l’humanité auprès de son Père ?

 

Quel enseignement devrions-nous accepter ? Cela fait-il réellement une différence ? L’enseignement qui devrait être le nôtre est bien sûr celui que supporte les Saintes Écritures et il est important de pouvoir déterminer quel est l’enseignement exacte car cela peut avoir une incidence sur notre compréhension et notre appréciation du travail médiateur de Christ.


Tout en discutant de ce sujet avec nos amis qui ont adoptés une position différente de la nôtre, nous en appelons à leur raison, plutôt qu’à leurs émotions.

 

Il est difficile de renoncer à une doctrine que l’on a chérit et en laquelle on a cru pendant longtemps, et tout argument critiquant une doctrine bien établie est souvent regardée comme hérétique. C’est pourquoi, nous demandons à nos lecteurs de considérer cet essai comme étant à la fois un défi pour eux, mais également un appel qui leur est fait de bien vouloir suivre ce que les Saintes Écritures leur indiquent comme étant exacte, quelque soit leurs sentiments sur le sujet. Nous allons maintenant voir plus en détails quelles sont les deux positions conflictuelles telles que nous les avons énoncées plus haut.

 

Une Doctrine Largement Répandu

 

Les citations suivantes sont extraites des écrits d’auteurs Adventistes du Septième Jour proéminents :

 

« Lorsque Christ commença son ministère là-haut, sur le trône de son Père, ce trône se trouvait dans le premier appartement du sanctuaire céleste » (Uriah Smith, Looking Unto Jesus, page 134). 

 

Aux pages 54 et 55 d’Early Writings, une vision qu’eut madame White est décrite de la façon suivante :

 

« J’ai vu un trône, sur celui-ci siégeait le Père et le Fils…Je vis le Père se lever du trône, et sur un chariot de feu il se rendit dans le saint des saints derrière le voile et s’assit. Alors, Jésus se leva du trône, et la plupart de ceux qui étaient prosternés se levèrent avec lui. Je ne vis pas un seul rayon de lumière passer de Jésus jusqu’à la négligente multitude après qu’il se fut levé, et ils furent laisser dans la plus parfaite obscurité. Ceux qui se levèrent lorsque Christ le fit, gardèrent leurs yeux fixés sur lui comme il quittait le trône et les conduisait dehors sur un petit sentier. Alors, il leva son bras droit, et nous entendîmes sa voix charmante disant : « Attendez ici ; Je m’en vais vers mon Père pour recevoir le royaume ; gardez vos vêtements sans tache, et dans peu de temps je m’en reviendrais du mariage et vous recevrait avec moi-même. » Alors un chariot de brumes, avec des roues semblables à des flammes de feu, entouré d’anges, vint où Jésus se trouvait. Il monta sur le chariot et fut porté dans le saint des saints, où le Père était assis. »

 

« Cela nécessitait un enlèvement du trône de Dieu et le ministère de Christ du premier vers le second appartement » (Bible Text Book, by O. A. Johnson, page 120).       

 

Ces passages ont clairement été écrits dans le but de démontrer qu’à l’ascension de Jésus, Dieu quitta le lieu très saint du sanctuaire, en retira son trône et sortit afin d’être avec Christ dans le premier appartement. Il est affirmé qu’il fut ainsi nécessaire qu’ « un enlèvement du trône de Dieu » ait lieu de nouveau vers le lieu très saint en l’an 1844 A.D., et que ce fut alors que Jésus entra dans le saint des saints du sanctuaire céleste. Il est difficile de ne pas penser que ce mouvement du trône d’un appartement à l’autre, et ceci à deux reprises, n’est pas un ajustement visant à prouver une théorie. Une étude des Écritures devrait permettre d’effacer tout doute sur la question. La théorie qui nécessite ces mouvements du trône et ces accommodations, implique donc qu’à son ascension Christ entra seulement dans le premier appartement du sanctuaire céleste.

 

Puisque les Écritures témoignent que Christ, après son sacrifice et son ascension, s’est « assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19), il est nécessaire pour que ces faits s’accordent à la théorie Adventiste du sanctuaire céleste, de déplacer Dieu de son trône dans le lieu très saint des cieux vers le lieu saint, ou premier appartement, pour une période de 1813 années. Il en résulte que nous devons accepter les positions suivantes :

 

Déplacement du trône de Dieu

 

1. Le lieu très saint fut inoccupé pour 1813 années.

2. Durant cette période, Dieu logea dans le lieu saint où son trône était également présent, ainsi Christ pouvait être assis à la droite de Dieu, tout en demeurant dans le premier appartement; et

3. En 1844, Dieu, Christ, le trône de Dieu et le ministère de Jésus furent tous transféré dans le lieu très saint.

 

Où donc, dans le service type du temple, se trouve l’idée du « déplacement du trône de Dieu » du lieu très saint vers le premier appartement et, enfin, son retour dans le lieu très saint ? Tous les étudiants de la Bible savent bien que de tels déplacements ne se produisent tout simplement pas dans le sanctuaire terrestre. Dieu se tenait dans le saint des saints, et le grand prêtre « seul entre une fois par an » dans cet endroit pour se présenter devant Dieu (Hébreux 9:7).

 

Ainsi Christ « est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint » - dans la pleine présence de Dieu comme le montre la figure du sanctuaire terrestre.

 

La question de savoir s’il est possible ou non de déplacer le trône de Dieu élude la vraie question, qui est de savoir réellement si DIEU DÉPLAÇA Son trône au moment de l’ascension de Christ et s’il le déplaça de nouveau le 22 octobre 1844 ?

 

Le sanctuaire terrestre était un lieu dans lequel résidait Dieu. « Ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux » (Exode 25:8), tel était le commandement divin. Mais le vrai lieu d’habitation de Dieu, est le ciel même (Hébreux 9:24).Il y a une différence entre le lieu d’habitation céleste et le lieu d’habitation terrestre. Dans le lieu d’habitation terrestre, il était nécessaire de voiler une certaine partie du temple afin que le prêtre puisse s’approcher quotidiennement de la présence divine sans crainte de la mort. La présence immédiate de Dieu était ainsi confiné dans une petite partie, qui était appelée le saint des saints. La présence de Dieu n’est pas restreinte de la même façon au ciel. Il n’y a nul besoin de cela dans le ministère d’un prêtre tel que Jésus Christ.

 

De ces faits, nous pouvons donc déduire qu’il y avait dans le sanctuaire terrestre différents degrés de sainteté, comme l’indique le voile intermédiaire ; il n’est cependant pas correct de déduire de cela qu’il soit pour autant nécessaire de diviser le lieu céleste où se trouve Dieu en lieu saint et en lieu très saint. Au ciel, l’approche vers Dieu se fait « au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair [à Christ]  » (Hébreux 10:20).

 

Si nous acceptons l’idée selon laquelle, Christ, lors de son ascension, entra seulement dans le lieu saint, il devient alors nécessaire que Dieu sorte du lieu très saint vers le premier appartement pour être avec Christ. Et alors, selon cet enseignement, Dieu fut avec Christ pour 1813 années. Puis en 1844, le Père retourna vers le lieu très saint, dans lequel Christ le suivit. Ainsi, cette théorie cherche à prouver qu’indiscutablement DIEU SORTIT POUR REJOINDRE CHRIST. Examinons maintenant la seconde proposition selon laquelle CHRIST VINT REJOINDRE DIEU.

 

Madame E. G. White a dit : « Et ce qui s’accomplissait en tant que type lors du ministère du sanctuaire terrestre, s’est accompli en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » (Great Controversy, édition de 1911, page 420).

 

Nulle part dans les Écritures, il ne nous est dit que le trône de Dieu - ou Sa présence immédiate - se trouva dans le premier appartement du sanctuaire terrestre, ou encore qu’Il abandonna à un quelconque moment le lieu très saint pour rejoindre le prêtre dans le premier appartement. Par conséquent, si « en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » Dieu a quitté le lieu très saint pour rejoindre Christ, cela est donc CONTRAIRE AU TYPE.

 

La connaissance de cette erreur n’est-elle pas suffisante pour ébranler la foi de tous ceux qui ont accepté l’interprétation des Adventistes du Septième Jour ? Le lecteur peut-il accepter l’enseignement selon lequel  « ce qui s’accomplissait en tant que type lors du ministère du sanctuaire terrestre, s’est accompli en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » et accepté dans le même temps que Dieu abandonna le lieu très saint dans les cieux pour rejoindre Christ, ceci en contradiction directe avec le type du sanctuaire terrestre ?

 

Ne serait-il pas plus harmonieux pour ceux qui insistent à faire correspondre les types et antitypes de reconnaître que la présence immédiate de Dieu dans le ciel constitue en elle-même le lieu très saint ?

 

Mettre l’emphase sur ce « qui fut accompli en type » demande à ce que l’on mette également l’emphase sur ce qui ne fut PAS accompli en type. Dans le type, Dieu n’est pas sorti vers Christ dans le premier appartement des cieux.

 

Le ciel est le trône de Dieu

 

Christ, lui-même, a parlé de ce sujet important. Il identifie le ciel avec le trône de Dieu.

 

« Mais moi je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu » (Matthieu 5:34)

 

L’épître aux Hébreux est en harmonie, comme le sont toutes les Écritures, avec les enseignements de Jésus. Où Jésus entra-t-il, « après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés » (Hébreux 10:12) ? Paul nous dit que le Messie est « entré dans le ciel même » (Hébreux 9:24) et qu’il « est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Cela n’est-il pas suffisant ? N’est-il pas suffisant de savoir que Jésus est entré dans le ciel même pour être notre médiateur auprès de Dieu ? Est-il nécessaire de déménager Dieu d’un appartement à l’autre, comme certains l’enseignent, et ceci seulement afin de prouver que Christ entra dans le premier appartement à son ascension ? Les Écritures ne nous donnent nullement le droit de manipuler le trône de Dieu de cette façon, mais au contraire il est absolument, qu’au moment de son ascension,

 

Christ s’est rendu auprès de Dieu.

 

« et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreint de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3).

 

« et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et avec des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » (Hébreux 9:12)

 

Le fait que Jésus soit monté au ciel après sa mort et sa résurrection et se soit assis à la droite de son Père constitue l’un des grands fait marquants de l’évangile. Cette place qu’il occupe, dans la pleine présence du Dieu puissant, est clairement décrite dans les Écritures comme étant la plus haute et la plus sainte place dans tout l’univers. Un système d’interprétation prophétique qui enseigne que Christ n’entra pas, dans le cadre de son ministère, dans le saint des saints avant 1844 n’est nullement en harmonie avec ce fait important.

 

Quand Jésus est « entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu », a-t-il rejoint ou non l’ultime lieu saint ? Enseigner que Christ ne commença pas son ministère dans le saint des saints avant 1844, cela obscurcit ou minimise le fait que Jésus a un accès illimité au Père depuis le moment de son ascension.

 

Si il y a un enseignement au sujet duquel la Bible est clair, c’est bien celui selon lequel Jésus, à son ascension, monta directement dans la présence de Dieu. Notez bien comment cela est énoncé clairement dans les versets suivants :

 

« Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55).

 

« Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » (Romains 8:34).

 

« Il l’a déployé en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:20).

 

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1).

 

« Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12).

 

« qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis » (1 Pierre 3:22).

 

« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

 

Chacun des versets précédents ont été inspirés à leurs auteurs sous la direction de l’esprit saint de Dieu, et nous notons qu’ils sont tous écrits au passé. Ces auteurs n’ont pas essayé de nous faire croire qu’à une date non déterminé dans le futur Christ approcherait le trône du Père. Au contraire, il est bien clair qu’à l’époque où furent écrits ces versets, Christ se trouvait déjà dans la présence immédiate de Dieu, pour plaider les mérites de son sacrifice pour les croyants. La foi et l’espoir de ces auteurs reposait sur le travail accomplit au calvaire.

 

Qu’il s’agit de l’endroit le plus grandement exalté dans l’univers, l’endroit de la plus grande puissance et de la plus grande influence, cela est répété encore et encore dans les Écritures. L’endroit de l’immédiate présence de Dieu doit être, indiscutablement, le lieu le plus saint. Nous ne pouvons pas concevoir de lieu plus saint que la présence immédiate de Dieu.

 

Le récit des Écritures témoigne clairement que la suprême sainteté de la partie intérieure du sanctuaire terrestre était du à la présence personnelle de Dieu. « …car j’apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire » fut la raison avancé afin qu’Aaron et ses fils n’entrent pas à tout moment dans le lieu très saint (voir Lévitique 16:1,2).

 

« C’est là que je me rencontrerai avec toi; du haut du propitiatoire… » (Exode 25:22).

 

Dans l’épître aux Hébreux, il est parlé « du sanctuaire et d’un véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme », ce même sanctuaire est décrit plus loin comme étant « le ciel même » (voir Hébreux 8:2 et 9:24). Il n’y aucun raison pour laquelle le « sanctuaire céleste » et « le ciel même » ne devrait pas désigner un seul et même endroit. Le tabernacle que dressa le Seigneur devrait être bien plus imposant que ne l’est celui dressé par l’homme; et pendant que nous en sommes à penser qu’il est au ciel, nous sommes tenus d’y penser comme se trouvant au ciel des cieux. L’endroit où se trouve Dieu doit être le plus haut et le plus saint au ciel.

 

Que l’apôtre Paul pense au sanctuaire céleste lorsqu’il parle du « ciel même » est mis en évidence par le fait qu’il utilise ce terme en directe comparaison avec le sanctuaire terrestre :

 

« Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24).


En Éphésiens, nous avons l’assurance que « le ciel même » est « au-dessus de tout les cieux » (voir Éphésiens 4:10 et 1:20-21). Il semble que ce soit en conflit direct avec l’idée d’un endroit encore plus saint où pourrait se rendre Christ 1813 années plus tard.

 

Il a souvent été soutenu que puisque le trône de Dieu est représenté dans la Bible comme une chose mouvante et vivante, il ne devrait pas être tenu confiné dans l’appartement intérieur du sanctuaire. En certaines occasions, Yahvé est venu à la rencontre de Moïse et du peuple d’Israël à la porte du tabernacle. Cependant, la position communément accepté dont nous discutons maintenant ne se trouve pas exempte des difficultés inhérentes qui sont les siennes. Quelques soient les exceptions qu’il y ait pu avoir, il ne peut nullement être  nié que le lieu très saint était considéré comme le lieu de la présence de Dieu, et que l’ensemble du service du sanctuaire était centré autour de cet endroit. Les occasions où la sainte Shekhina - ou divine présence de Dieu - s’est manifesté en d’autres endroits, étaient des exceptions et non pas la règle. Si dans l’antitype, la présence de Dieu s’est manifestée continuellement dans le premier appartement pour 1813 années, pourquoi donc de rares exceptions dans le type deviendraient la règle de l’antitype. Non seulement une telle position n’est pas conforme aux Écritures, mais c’est en opposition directe avec la déclaration de Mme White :

 

« Et ce qui s’accomplissait en tant que type lors du ministère du sanctuaire terrestre, s’est accompli en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » (Great Controversy, édition de 1911, page 420).

 

Dans le sanctuaire terrestre, la présence de Dieu est toujours représentée comme étant dans le saint des saints du tabernacle. Peu importe que l’on appelle cela le lieu très saint, le saint des saints, etc. Christ est entré après son ascension dans la pleine présence de Dieu - là où se situe le trône de l’Éternel. Il n’y a pas d’enseignement qui soit plus clair que celui-là.

 

Les auteurs de la portion de la Bible contenue entre Matthieu et l’Apocalypse, n’ont pas désigné un appartement, le distinguant d’un autre appartement. Il est néanmoins très clair que là où il est écrit que Christ s’est rendu au « lieu très saint », il est entendu qu’il se trouve dans la pleine présence de Dieu. Christ s’est rendu en cet endroit pour être avec Dieu. Les enseignements Adventistes contestent ce fait, et maintiennent cependant que Dieu est sorti du lieu très saint pour se rendre auprès de Christ dans le premier appartement. Ainsi, selon cette lecture de la Bible, l’expression le « lieu très saint » doit toujours être comprise dans la lettre aux Hébreux comme signifiant le premier appartement.

 

Que la référence en Hébreux 9:12 au « lieu très saint » puisse signifier le second appartement du sanctuaire terrestre, ou le saint des saints, cela est bien illustré par les références faites dans les écrits d’auteurs Adventiste du Septième Jour proéminent. Des deux citations suivantes, la première citation est de la plume de Mme E. G. White et la seconde citation est de la plume de son mari, James White, alors qu’il était l’éditeur de la revue The Present Truth.

 

« L’église ensommeillé doit sortir de sa torpeur, se réveiller de sa léthargie spirituelle, pour réaliser le travail important qui n’a pas encore été accompli. Le peuple de Dieu n’est pas entré dans le lieu très saint, où Jésus s’est rendu pour la rédemption de Ses enfants » (Mme E. G. White, dans The Review and Herald, le 25 février 1890; cité par A. G. Daniels dans Christ Our Righteousness, page 118)

 

« Mais le pêcheur, auquel Jésus a tendu ses bras tout au long de la journée, et qui a rejeté l’offre de salut, fut laissé sans défenseur, quand Jésus est entré dans le lieu très saint, et ferma la porte en 1844 » (Éditorial pour The Sanctuary, 2300 days, and The Shut Door, dans The Present Truth de mai 1850)

 

Il ne peut pas être démenti que chacun de ces deux auteurs, lorsqu’ils utilisent l’expression le « lieu très saint », font spécifiquement référence à ce qu’ils appelleraient le deuxième appartement au ciel, le saint des saints. Si donc, il est cohérent pour les auteurs Adventistes d’appeler le deuxième appartement le lieu très saint sans pour autant utiliser une forme superlative afin d’être bien compris, il ne peut logiquement être démenti que Paul, lorsqu’il parle du « lieu très saint », veut désigner exactement le même endroit.

 

Le Voile

 

Le terme voile, en référence au temple, peut être trouvé six fois dans les écrits des apôtres de l’ère chrétienne. En Matthieu 27:51, Marc 15:38 et Luc 23:45 nous trouvons les récits du voile du temple se déchirant à la mort du Christ. Que le voile dont il est question dans les évangiles soit en fait le rideau séparant le premier et le second appartement, nul fidèle des Adventistes du Septième Jour ne le niera. Mme White, elle-même, enseigne que les passages précités font référence au rideau séparant les deux appartements. Notez comment cela est clairement énoncé dans l’extrait suivant :

 

« Dans un bruit de déchirement, le voile intérieur du temple fut scindé de bas en haut par une main invisible, projetant ouvertement à la vue de la multitude un endroit qui était auparavant rempli de la présence de Dieu. En cet endroit se trouvait la Shekhina. Dieu y avait manifesté Sa gloire au dessus du propitiatoire…Le lieu très saint du sanctuaire terrestre n’était plus sauvé. » Desire of Ages, page 909, édition de 1898.  

 

Ces citations témoignent que Mme White enseignait que lorsque le terme « voile » était utilisé par les auteurs du nouveau testament dans le contexte du temple, il signifiait le rideau séparant les deux appartements. Il n’y a nul moyen d’échapper à l’évidence, même en déclarant que le temple à l’époque de Christ pouvait avoir plusieurs rideaux. Mme White, à deux reprises au moins, parle du rideau qui fut déchiré à la mort de Christ comme étant « le voile intérieur » du temple (voir Desire of Ages, pages 184 et 909).

 

Les trois autres références au « voile » se trouvent dans l’épître aux Hébreux. Nous sommes désormais au point culminant de notre controverse : Que signifie « au-delà » du voile tel que cela est entendu en Hébreux 6:19-20 ? Il est écrit :

 

« Cette espérance nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. » (Hébreux 6:19-20) 

 

Dans toute la Bible, à tous les endroits où l’expression « au-delà du voile » est utilisée, cela fait référence au lieu très saint. Où que soit trouvé, dans l’intégralité des Écritures, le terme « voile » en lien avec le service sacrificiel du temple, cela signifie toujours le rideau qui sépare le premier du deuxième appartement. Si ce n’était pas le cas en Hébreux 6:19, ce serait alors l’unique exception. Mme White, elle-même, défini le « voile », lorsqu’il est utilisé sans autre qualification, comme étant le rideau séparant les deux appartements.

 

Moses Stuart, le grand érudit et une autorité reconnu en matière de langue hébraïque et grecque, commente Hébreux 6:19 de la façon suivante :

 

« Et cela pénètre au-delà du voile, c’est-à-dire que l’espérance pénètre dans le sanctuaire intérieur, le sanctum sanctorum où Dieu réside. Le sens en est, comme je l’explique, que les raisons de notre espérance sont au ciel où Dieu réside » (Stuart’s Commentary on the Epistle to the Hebrews, page 363).

 

Dans son livre, Hebrews Verse by Verse, William R. Newall fait le commentaire suivant :

 

« Notez bien que « au-delà du voile » indique le ciel même, la véritable présence de Dieu » (page 207)

 

The Exhaustive Concordance of the Bible, de James Strong défini le sens du terme « voile » en Hébreux 6:19 comme ceci : « la cloison d’entrée (au saint des saints) dans le temple juif : le voile ».

 

Dans leur Commentary Critical and Explanatory on the Whole Bible, Jamieson, Fausset et Brown ajoutent cette idée à leurs commentaires sur le verset que nous étudions ici :

 

« Voile - Grec, catapetasma; le second voile qui fermait le saint des saints. Le voile extérieur était nommé par un terme Grec distinct, calumma ».

 

Avec cet ensemble d’évidences dont nous disposons, de quelle autorité, quelqu’un peut-il enseigné qu’« au-delà du voile » en Hébreux 6:19 fait référence au premier appartement ? Il n’y a pas un seul enseignement dans tout le monde chrétien qui soit aussi désespérément sans fondement biblique que celui qui voudrait nous faire croire qu’« au-delà du voile » désigne le premier appartement.

 

Sa Vraie Signification

 

Puisqu’« au-delà du voile » signifie dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, ainsi Christ était dans le lieu très saint lorsque Paul écrivit la lettre aux Hébreux. Et puisque Christ était dans le lieu très saint à l’époque où Paul écrivit ses épîtres, il ne peut pas s’être déplacé du lieu saint au lieu très saint le 22 octobre 1844.


L’idée que Christ ait attendu jusqu’en 1844 pour se rendre dans la présence du Père n’est pas seulement une erreur, mais est également contraire aux enseignements bibliques. Où que soit mentionné la position de Christ dans le sanctuaire céleste, il se trouve toujours placé dans le saint des saints. Marc écrit : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. » Pierre place Christ « à la droite de Dieu » (Actes 2:34 et 1 Pierre 3:22). Etienne vit Jésus « debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55). À pas moins de sept reprises, Paul reconnu le Messie comme étant « assis à la droite de Dieu » (voir Romains 8:34; Éphésiens 1:20; Colossiens 3:1; Hébreux 1:3; 8:1; 10:12 et 12:2).

 

Revenons encore au neuvième chapitre de l’épître aux Hébreux. Au verset 7, il est clairement écrit que le souverain sacrificateur entrait dans le second appartement du sanctuaire terrestre une seule fois par an. Pourquoi lui était-il nécessaire de s’y rendre tout les ans ? Le verset 8 nous dit que la raison en était que « le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert ». Notez que, bien qu’il ait été nécessaire pour les prêtres lévitiques d’entrée dans le lieu très saint une fois par an, il est dit de Christ qu’il y est entré une fois pour toute immédiatement.

 

Ce n’est pas dans le premier appartement que les prêtres lévitiques entraient une fois par an, mais bel et bien dans le second appartement. Nous y trouvons un parallèle avec Christ qui est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint. Il serait absurde de détourner les explications de Paul pour vouloir lui faire dire que Christ est entré dans le premier appartement, comme certains tentent de le faire.

 

La prêtrise lévitique

 

« Et dans la seconde le souverain sacrificateur entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et les péchés du peuple » (Hébreux 9:7). 

 

La prêtrise de Melchisédek

 

« et il [Christ] est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12)

 

Il en est de même pour la prêtrise de Melchisédek, qu’il l’était pour la prêtrise lévitique; l’exception étant que le souverain sacrificateur de la prêtrise lévitique entrait dans le second appartement une fois tout les ans, alors que Christ est entré dans le second appartement une seule fois et pour toujours.

 

De plus, Paul montre clairement qu’il était nécessaire que l’entrée annuelle des prêtres lévitiques continue jusqu’à ce que Christ ait ouvert le chemin vers le lieu très saint au ciel. Si Christ n’était pas entré dans le second appartement lors de son ascension, il aurait alors été nécessaire pour le souverain sacrificateur d’entrer annuellement dans le saint des saints du sanctuaire terrestre jusqu’à ce que « le chemin du lieu très saint » (Hébreux 9:8), c’est-à-dire « le ciel même » (verset 24),  ait été « ouvert » (verset 8). Selon la théorie Adventiste cela serait advenu en 1844 A.D. Paul nous assure cependant que Christ était déjà entré dans le lieu très saint à son époque, et que par conséquent le service du temple terrestre n’était plus nécessaire. C’est, à n’en pas douter, la raison pour laquelle, selon la volonté de Dieu, le temple terrestre fut détruit quelque années plus tard.

 

Au-delà du voile

 

En Hébreux 6:19-20, nous avons de claires indications de ce que croyait Paul sur ce sujet :

 

« Cette espérance nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ».

 

Notre espérance se situe AU-DELÀ DU VOILE. Selon Exode 26:33, c‘est « au-delà du voile » que se trouvait l’arche du témoignage. « le voile vous servira de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint ».

 

Selon Paul, Jésus n’est pas seulement entré dans le premier appartement, mais « au-delà du voile », dans « le lieu très saint », au « ciel même », où il est notre « précurseur » (Hébreux 6:20). Le mot « précurseur » est extrêmement significatif, et prouve sans aucun doute que Paul comprenait que Christ était d’hors et déjà en présence du Père - l’équivalent du deuxième appartement dans le sanctuaire terrestre. Si nous nous référons à Hébreux 9:7, nous pouvons voir que seul le souverain sacrificateur de l’ordre lévitique entrait dans le lieu très saint. Il y entrait en tant qu’unique représentant de ceux qui se trouvait à l’extérieur. Nul ne pouvait le suivre; il s’y rendait SEUL.

 

Christ est entré dans l’endroit qui correspond au lieu très saint dans les cieux (peu importe comment l’on nomme cette endroit), et il y est entré comme notre PRÉCURSEUR. Ce que cela suggère, au dire de certains commentateurs, c’est que le chemin fut ainsi ouvert pour d’autres qui souhaiteraient suivre l‘exemple de Christ. L’apôtre Paul poursuit son cheminement de pensée en affirmant en Hébreux 10:19-22:

 

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire […] approchons nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure ».

 

Puisque Christ est déjà entré dans le sanctuaire comme notre précurseur, il nous est également possible d’y entrer, en confiance et avec hardiesse, « au moyen du sang de Jésus ».

 

Paul savait que l’entrée de Christ « au-delà du voile » était un fait accompli à l’époque où il écrivait. Il n’est nulle part sous-entendu que 1813 années allait devoir passer avant n’advienne cet évènement, en effet, Christ était déjà entré au « ciel même » et se tenait  auprès de Dieu.

 

Il n’y a rien qui puisse porter à confusion dans tout cela. Les Écritures affirment clairement que Christ, après qu’il ait fait amende honorable pour nos péchés au calvaire, est entré au ciel même, dans la véritable présence de Dieu, comme étant notre précurseur. Dieu n’a pas quitté le lieu très saint et n’est pas venu de l’autre côté du voile pour rejoindre Christ dans le premier appartement pour une durée de 1800 ans, et pour se retirer avec son Fils et le trône « au-delà du voile » en 1844 A.D. Non, au contraire ! Christ s’en est allé auprès de Dieu après son ascension, et il est assis à la droite de Dieu depuis ce jour.

 

Le paragraphe suivant, tiré de la revue américaine Signs of the Times du 4 octobre 1938 et écrit par son rédacteur en chef, nous montre où devrait être placé notre confiance en cette période de bouleversements.

 

« Bien que nous ne puissions nous retirez physiquement de la scène du monde, mais que nous devons sentir, tel que cela survient, le remous des vagues sur nous, et voir la désolation tout autour de nous, nous pouvons cependant ancrer nos âmes solidement au-delà du voile du temple de Dieu au dessus de nous » (d’après Hébreux 6:19)

 

Nul ne discutera le fait, que le rédacteur en chef de cette revue, lorsqu’il cite Hébreux 6:19 fait référence au lieu très saint. Et de fait, cette vérité est une bénédiction : « nous pouvons ancre nos âmes solidement au-delà du voile » du lieu très saint du temple de Dieu, comme l’a écrit l’auteur précité. Et cela était déjà vrai à l’époque de l’apôtre Paul, lorsque fut écrite l’épître aux Hébreux.

 

« Au-delà du voile », cela signifie « le lieu très saint » pour les auteurs de nos jours, incluant même ce rédacteur en chef d’une revue Adventiste du Septième Jour. « Au-delà du voile », cela signifie « le lieu très saint » pour tous les prophètes sans exception. Nous voyons combien cela est inconsistant de vouloir utiliser l’expression de Paul, « au-delà du voile », pour indiquer un supposé premier appartement au ciel. D’autant plus, quand l’usage de nos jours, comme du temps de Moïse ou du temps de Paul veut que cette expression fasse référence au saint des saints !

 

Voulez-vous suivre les Écritures intégralement, même si cela signifie renoncer à des positions qui vous furent chères par le passé, et que ce renoncement puisse impliquer certaines souffrances au nom du Christ ? Et, êtes-vous entré dans le saint des saints, « au-delà du voile » par le sang de Christ ? Nous avons maintenant besoin de la pleine lumière de l’évangile, et une importante partie de cette lumière nous vient du fait que Christ est entré, après son ascension, dans le lieu très saint de la présence dévoilé du Père. « Sondez les Écritures » (Jean 5:39) et « examinez toutes choses », car c’est seulement en agissant ainsi que vous serez certain de détenir la vérité si importante pour notre époque.

 

(Nous sommes chaleureusement reconnaissants pour l’assistance du frère A. P. Ward, des îles Fidji, qui a mis à notre disposition son tract sur le sujet, la plus grande partie de ce tract étant incluse dans le contenu de l’étude que vous venez de lire.)

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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 10:00

Hebrew Yahveh

 

The statement made by Jesus was stating the obvious. Jesus was being asked whether he was the Messiah or the Son of God. Jesus responds with the answer: “I am.” The translators decided to capitalize the words I AM in order to make it look like Jesus was saying he was the GOD from the Old Testament. (Remember, most Bible translators are Trinitarians who have certain bias; that is why it is hard for the average Christian to get the complete truth).

 

First of all, we need to look at all of the other ways the same phrase is translated in the New Testament.

  • The man born blind in John 8:9 says: “I am the man.”
  • Paul in Acts 26:29 says: “I am.”

 

Obviously, “I am” did not make Paul or the man born blind GOD. We know that Paul and the man born blind were not God, so how could Christ be God with the SAME phrase.

I am” occurs many other times in the New Testament. This phrase is often translated as:

 

  • I am he,” for example: Mark 13:6, Luke 21:8; John 13:19; 18:5,6 and 8.
  • It is I,” for example: Matthew 14:27; Mark 6:50; John 6:20.
  • I am the one I claim to be,” for example John 8:24 and 28.

 

At the Last Supper, Jesus said that one of the disciples would betray him. The disciples said literally: “Not I am, Lord” (Matthew 26:22,25). The disciples were not trying to deny that they were God because they used the phrase “Not I am.”

  

Conclusion: “I am” was a common way of designating oneself and it did not mean that you were claiming to be GOD.


Now, many will argue saying that Jesus was “before” Abraham, so Jesus must have been God. It is certain that Jesus figuratively “existed” in Abraham’s time. Jesus “existed” in the mind of God as God’s promise and will for mankind ( the Word of God) for the redemption of man. If we read carefully verse 56: “Your father Abraham rejoiced to see my day: and he saw it and was glad.” Abraham saw the Day of Christ when Christ conquerors the earth and sets up his kingdom, as in Hebrews 11:10: “For he was looking forward to the city with foundations, whose architect and builder is God.” (NIV) Abraham “saw” the Day of Christ; he saw the Day of Christ by faith, which was in God’s mind before the world was.

 

Conclusion: In the context of God’s plan, Christ was certainly “before” Abraham. God had a plan for our redemption long before Abraham lived.

 

A final point, the “I am” statement found in Exodus 3:14 is not the equivalent to the “I am” statement found in John 8:58b. The two statements are VERY different. The Greek of John 8:58b means “I am” however, the Hebrew phrase in Exodus actually means: “to be” or “to become”. Thus, Exodus 3:14 should read: “I will continue to be what I will continue to be.”

 

Conclusion: The “I AM” in the Hebrew text of Exodus 3:14 is actually a mistranslation. The “I AM” statement in John 8:58 did not make Jesus GOD.

   

The MacArthur Study Bible commentary on Exodus 3:14 says that "I AM WHO I AM" is the name of God which points to His self-existence and eternality; it denotes "I am the One who is/will be," which is the best and most contextually suitable option from a number of theories about its meaning and etymological source. The significance in relation to “God of your fathers” is immediately discernible: He’s the same God throughout the ages! The consonants from the Hebrew word YHWH, combined with vowels given by the Massoretes allow us to understand that the combination of consonants known as "tetragrammaton" should be pronounced as “Yehovah”. 


See also The Pronunciation of the Name by Nehemia Gordon

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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 09:44

Hebrew Yahveh

 


There are many passages of the Bible that speak about the similar attributes to God and Christ. Many Trinitarians will claim that since Christ has a similar attribute to God that Christ must in fact BE God.


These are the following arguments that Trinitarians will claim to mean that Jesus must in fact be GOD.

1. Jesus and God are called Saviour.

2. Jesus and God are both called Lord.

3. Jesus and God are called the King of Kings.

4. Jesus and God are called the Judge.

5. Jesus and God are worshipped (we’ll get into types of worship)

6. Jesus and God forgive sins.


1. One attribute that God and Christ share is the fact that they are both called Saviour in the Bible. We need to find out if it is also possible that someone else other than God or Christ are called “Saviour” in the Bible. If this is in fact that case, the argument claiming that Jesus is God because he is called Saviour is lost. God has given His people “saviours.” In Nehemiah it states: Therefore thou deliveredst them into the hand of their enemies, who vexed them: and in the time of their trouble, when they cried unto thee, thou heardest them from heaven; and according to thy manifold mercies thou gavest them saviours, who saved them out of the hand of their enemies. (Nehemiah 9:27) So given this example, saviour has been used with men and not only God and Christ.


Now, we must remember the principle of agency: angels, and prophets have been called God because they represent God. That does not mean that they are God; “no one has seen God” (John 1:18) and (1 John 4:12). God says also: “You cannot see My face; for no man shall see Me, and live.” (Exodus 33:20). “So, God has sent over the Ages angels, prophets and Jesus to speak on His behalf. God, who at various times and in various ways spoke in time past to the fathers by the prophets, has in these last days spoken to us by His Son, whom He has appointed heir of all things, through whom also He made the worlds (ages)”; (Hebrews 1:1-2) Jewish law of agency speaks of this in the following from The Encyclopedia of the Jewish Religion:


Agent (Heb. Shaliah): The main point of the Jewish law of agency is expressed in

the dictum, “a person’s agent is regarded as the person himself” (Ned. 72b; Kidd.

41b). Therefore any act committed by a duly appointed agent is regarded as

having been committed by the principal, who therefore bears full responsibility

for it with consequent complete absence of liability on the part of the agent.


We must go back to the idea of the logos or God’s plan of the Ages. God’s plan was fulfilled in Jesus and Jesus is the instrument of that salvation. Jesus reconciled the people back to God through Christ; mankind had lost his ability to have that connection with God; Jesus redeemed that lost connection from Adam’s disobedience to God.


2. Many will argue that since Jesus is called Lord, and since God is called Lord then that must mean that Jesus is GOD. In Acts 4:26 we find that God is LORD. When we look at Acts 2:36 God made Jesus Lord: “Therefore let all the house of Israel know assuredly that God has made this Jesus, whom you crucified, both Lord and Christ.” Jesus was in fact made Lord by God, so this once again shows that Jesus on his own could not have made himself Lord. Jesus represents God’s authority; the word Lord is Elohim in Hebrew. Elohim is used throughout the Bible for gods, Satan, men and Jesus. We usually know if Elohim is referring to Yehovah if there is a singular pronoun attached to Elohim like I, He, She or It. Sarah called Abraham her lord in Genesis 18:12 and 1 Peter 3:6 also confirms this. Moses was also called a god to Pharaoh:  So the LORD said to Moses: “See, I have made you as God to Pharaoh, and Aaron your brother shall be your prophet. (Exodus 7:1).


Nonetheless, God is a Saviour: I, even I, am the LORD, And besides Me there is no savior. (Isaiah 43:11) and also Jude 25 states that same. However, Jesus is also Saviour but Jesus did not get that lordship on his own. God exalted Jesus:


"The God of our fathers raised up Jesus whom you murdered by hanging on a tree. Him God has exalted to His right hand to be Prince and Savior, to give repentance to Israel and forgiveness of sins." (Acts 5:30-31)


God made Jesus Lord and Christ; God is originator of Jesus’ lordship.


3. The claim is put forth that since Jesus and God are called King of kings that this must also mean that Jesus is God. However, in Ezra 7:12 King Artaxerxes is also called king of kings. One point we can make however, is that Jesus is never referred to the God of gods in the Bible; only this title is reserved for Yehovah. Examples: Deuteronomy 10:17; Joshua 22:22; Psalm 136:2; Daniel 2:47; 11:36.


Now, some will say that Jesus was the Creator with regard to this passage: "For by Him all things were created that are in heaven and that are on earth, visible and invisible, whether thrones or dominions or principalities or powers. All things were created through Him and for Him" (Col 1:16). To think that this means that Jesus is God is founded on faulty reasoning. The fact is that through Jesus, all things are created new. Jesus gives spiritual newness through the regeneration of the Holy Spirit. Adam lost the regenerative ability of Holy Spirit through Adam’s disobedience however, Jesus recaptured it and brought about new birth.  Adam lost his spiritual purity but Jesus is the creator of new things and God through his plan of Messiah created the “ages”. Remember, the passage in Colossians 1:16 does not say anything about the physical universe; it is only talking of thrones, dominions, principalities and powers. There is nothing in this passage that says anything about Jesus being the physical creator of the universe.


4. God is called Judge through the Bible but Jesus is also called Judge. Many Trinitarians will again say well, since Jesus is Judge, he must be God. If we look at Acts 17:30-31 we see that Jesus was appointed Judge by God: "Truly, these times of ignorance God overlooked, but now commands all men everywhere to repent, because He has appointed a day on which He will judge the world in righteousness by the Man whom He has ordained. He has given assurance of this to all by raising Him from the dead.”


We will judge the world when Christ returns so the work of judging is not only reserved to God and Christ. "Do you not know that the saints will judge the world? And if the world will be judged by you, are you unworthy to judge the smallest matters?" (1 Corinthians 6:2)


5. Jesus and God are attributed forms of worship so to some that must mean again that Jesus is God. Trinitarians will base their reasoning on Matthew 28:9 where it states:"And as they went to tell His disciples, behold, Jesus met them, saying, “Rejoice!” So they came and held Him by the feet and worshiped Him." Now at face value, out of context this is the impression that one may have. But let’s look at another example with the same word “worship” and let’s determine what kind of worship that the passage is talking about.


"And David said to all the congregation, Now bless the LORD your God. And all the congregation blessed the LORD God of their fathers, and bowed down their heads, and worshipped the LORD, and the king." (1 Chronicles 29:20)


Now, David is being worshipped one would say here. But obviously we all understand that David is not God. The form of worship here is paying homage or respect to a person of authority. This is exactly what Christ is. We don’t worship Christ; that kind of worship is for Yehovah and Yehovah alone. However, we are to HONOUR Christ because Christ manifests God to us and Christ died for us in order for us to have fullness of life! Very often honour and respect is lost when we make Christ God. This aspect of Christ is completely lost when we make Christ into God. Yes, our heart and soul must be connected to Christ and as we make Christ our target, we manifest God’s glory.


The Bible says to worship God: "And I fell at his feet to worship him. But he said to me, “See that you do not do that! I am your fellow servant, and of your brethren who have the testimony of Jesus. Worship God! For the testimony of Jesus is the spirit of prophecy.”" (Revelations 19:10) And Jesus said: "For it is written, ‘You shall worship the LORD your God, and Him only you shall serve.’”" (Luke 4:8).


Christ is heir; if Christ is heir then that means that someone had to give it to him. We are also joint heirs of Christ: "The Spirit Himself bears witness with our spirit that we are children of God, and if children, then heirs—heirs of God and joint heirs with Christ, if indeed we suffer with Him, that we may also be glorified together." (Romans 8:16-17)


We are actually somewhat on equal footing with Christ. Christ is not ashamed to call us his brethren: "For both He who sanctifies and those who are being sanctified are all of one, for which reason He is not ashamed to call them brethren" (Hebrews 2:11). Christ also is the firstborn among many brethren (Romans 8:29). His brethren are those who worship Yehovah and keep Jesus’ testimony; but we are nonetheless Jesus’ brothers and sisters! Jesus says to us that we both have a common God and Father: "Jesus said to her, “Do not cling to Me, for I have not yet ascended to My Father; but go to My brethren and say to them, ‘I am ascending to My Father and your Father, and to My God and your God.’”" (John 20:17). Ephesians 1:3 states "Blessed be the God and Father of our Lord Jesus Christ," meaning that Jesus has a Heavenly Father like us! These passages speak for themselves; Jesus Christ cannot be Yehovah the Most High God and Creator of the Universe.


6. The final point that Trinitarians love to claim is that Jesus can forgive sins so that makes Jesus God. Jesus does have the power to forgive sins because all “functional” authority has been given to Christ on behalf of God (Matthew 28:18). God is our Forgiver: "If we confess our sins, He is faithful and just to forgive us our sins and to cleanse us from all unrighteousness" (1 John 1:9) and God is merciful (Exodus 20:6). Jesus forgave our sins, but does this make him God? Jesus is our pattern and target. Jesus is the way, the truth and the life and we are to follow Christ’s example (1 Peter 2:21). So, we are to forgive others: “For if you forgive men their trespasses, your heavenly Father will also forgive you. But if you do not forgive men their trespasses, neither will your Father forgive your trespasses" (Matthew 6:14-15).


In Mark 2:6-10, Jesus heals a paralytic man and forgives the man his sins. In Matthew 9:8, the multitudes "glorified God, who had given such power to men". Jesus tells the Pharisees that their doctrine is wrong; there is no verse in scripture that says that “only God can forgive sins.” This particular idea came from their tradition. The truth is that God grants the authority to forgive sins as He pleases. God granted the authority to the Son and furthermore to the apostles: "If you forgive anyone his sins, they are forgiven" (John 20:23). If the Pharisees were right, and only God can forgive sins, then God, Jesus and the apostles were all God because they had the authority to forgive sins.


We are to follow Christ’s example: "bearing with one another, and forgiving one another, if anyone has a complaint against another; even as Christ forgave you, so you also must do" (Colossians 3:13)


We are to forgive as Christ forgave us.

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April 7 2010 3 07 /04 /April /2010 15:08

  Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Deutéronome 6:4

« Écoute, Israël! L’Éternel notre Dieu est le seul Éternel.»

 

Certaines personnes affirment que le mot hébreu traduit par « le seul » (echad) tel qu’il est utilisé en Deutéronome 6:4 et dans d’autres versets désigne une « unité plurielle ». Cela est absolument faux.

 

Il n’est nulle part fait référence au terme « le seul » comme pouvant indiquer une pluralité d’une quelconque manière. Echad est utilisé comme étant le nombre « un », comme étant « le premier » dans une série d’items, comme « un » au sens du « même », comme « un » dans le sens de « chacun » ou de « celui-ci ». Une étude de l’usage de ce mot hébreu dans l’Ancien Testament révèle que son sens est simple et clair et que ce mot exprime toujours la même réalité. Echad est traduit comme « premier » en Genèse 1:5, lorsque Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres le « premier » jour. La terre entière ne parlait qu’ « le même » langage avant Babel (Genèse 11:1). Agar laissa son enfant sous « un » des arbrisseaux (Genèse 21:15). Dans le rêve qu’eut Pharaon, il y avait sept épis sur « une » même tige (Genèse 41:5). Lorsque Dieu détruisit les troupeaux des égyptiens, lors des dix plaies qui affectèrent l’Égypte, pas « une » bête ne mourut parmi les troupeaux des enfants d’Israël (Exode 9:6). Exodus 12:49 déclare qu’ « une »  même loi s’appliquera à l’indigène comme à l’étranger séjournant parmi Israël. Les exemples sont trop nombreux pour que l’on se permette de tous les citer ici. Echad est utilisé plus de 250 fois dans l’Ancien Testament, il n’y pas un seul commentateur juif ou un seul lexique hébreu qui laisse entendre que cela indique une « unité plurielle ».

 

L’histoire du peuple hébreu est bien connue. Il était admis dans le monde antique que les hébreux étaient incroyablement batailleurs et tenaces lorsqu’il s’agissait de défendre leur « seul Dieu », comme le comprirent de nombreuses civilisations au travers des époques.

 

Deutéronome 6:4 est l’un des versets qui conteste de la façon la plus évidente la doctrine de la Trinité. Dieu est « un », et non pas « trois en un », ou quelque autre forme de pluralité que l’on voudrait qu’il soit. Il s’agit du cri de ralliement des juifs au travers des âges, et ils se sont agressivement défendu contre toute forme de polythéisme ou de panthéisme. Jésus cita ce verset comme faisant partie du plus grand et du premier commandement. « Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements c'est: Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. » (Marc 12:29-30). Il est tout à fait inconcevable que Jésus est pu vouloir promouvoir une quelconque forme de doctrine de la Trinité, alors que, dans le même temps, il citait Deutéronome affirmant que Dieu est « un » à une audience composé de juifs qu’il l’aurait certainement totalement incompris autrement. Il est bien plus raisonnable de croire que Jésus affirmait simplement que si nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, nous devons être certain de savoir qu’Il s’agit bien du seul et de l’unique vrai Dieu d’Israël.

 

Psaume 45:7

« Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité. »

 

Ce verset est cité  en Hébreux 1:8 et notre explication de Psaume 45:7 peut être trouvé à l’endroit même où nous faisons une exégèse de ce passage de l’épître aux Hébreux.

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March 11 2010 4 11 /03 /March /2010 02:46

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 


Genèse 18: 1-2

« Yahvé lui apparut aux Chênes de Mamré, tandis qu’il était assit à l’entrée de la tente, au plus chaud du jour. Ayant levé les yeux, voilà qu’il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui ; dès qu’il les vit, il courut de l’entrée de la tente à leur rencontre et se prosterna à terre » (La Bible de Jérusalem).

 

Ces versets posent problème lorsque les Ecritures enseignent que nul être humain n’a jamais vu Dieu. Le texte hébreu dit pourtant que Yahvé apparut à Abraham sous la forme d’un homme, et qu’il était accompagné de deux anges, qui avaient eux-mêmes une apparence humaine. De fait, les saintes écritures nous font part d’un certain nombre de personnes auxquelles Dieu est apparut: Adam et Ève (« Et ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin », Genèse 3: 8), Abraham (Genèse 12: 7; 15: 1; 17: 1; 18: 1), Jacob (Genèse 18: 13), Moïse et les anciens d’Israël (Exode 24: 9-11), Samuel (1 Samuel 3: 10), Salomon - à deux reprises (1 Rois 3: 5; 9: 2; 11: 9), Michée (1 Rois 22: 19-22), Ésaïe (Ésaïe 6: 1-5), Ézéchiel (Ézéchiel 1: 26-28), Daniel (Daniel 7: 9-14), Amos (Amos 7: 7), Étienne (Actes 7: 56) et l’apôtre Jean (Apocalypse 5: 1-8).

 

Une étude de Genèse 18: 1 nous apprend, par les commentaires chrétiens qui en sont donnés, que la plupart des théologiens ne croient pas que Yahvé puisse apparaître sous la forme d’un homme. Les explications les plus communes de ce verset sont les suivantes: Il s’agirait soit d’un rêve et non pas d’une rencontre réelle; soit du Christ pré-incarné qui serait alors apparu; soit d’un ange qui apparut porteur du nom de Yahvé.

 

Certains théologiens enseignent que le récit de Genèse 18: 1 est en fait un rêve. Ils déduisent ceci des circonstances, affirmant que, puisqu’il s’agissait du moment le plus chaud de la journée, Abraham devait donc faire une sieste. Néanmoins, la Bible ne permet pas de soutenir une telle affirmation. Il n’est dit nulle part qu’il s’agit d’un rêve et il n’y a certainement nulle description d’Abraham se réveillant d’une quelconque sieste. Le récit de Sodome et Gomorrhe n’était assurément pas un rêve. Les anges quittèrent  alors Abraham et s’en allèrent à Sodome et Gomorrhe pour permettre à Lot et à sa famille d’échapper au jugement de Dieu. Il n’y a aucune évidence tangible qui nous permettrait de croire que l’apparition de Yahvé fut dans ce cas un rêve.

 

De nombreux théologiens trinitaires enseignent que le récit de Genèse 18: 1 témoigne d’une apparition de Christ pré-incarné. La preuve qu’ils avancent pour cela se décline de deux façons: Yahvé est invisible et nul ne peut Le voir ou ne L’a vu, il ne pourrait donc s’agir de Lui dans ce récit; puisque le récit affirme clairement qu’il s’agit de Yahvé, alors il devrait s’agir de Christ pré-incarné puisque « Christ est l’une des personnes de la Trinité ». De plus, le fait qu’aucun passage des Écritures ne confirme que l’apparition soit Christ devrait constituer une preuve suffisante qu’il ne s’agit donc pas de Christ. A deux reprises au moins, Yahvé et Christ sont décrit comme apparaissant simultanément (Daniel 7 et Apocalypse 5). Voilà qui nous pousse à conclure que Yahvé ne peut être Christ.

 

Il est écrit que « personne n’a jamais vu Dieu ». Jean 1: 17-18 affirme: « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venus par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître ».

 

Une autre remarque peut être faite concernant le verbe « voir » en Jean 1: 18. Si les trinitaires ont raison lorsqu’ils affirment que Jésus est « Dieu incarné », « Dieu le Fils » et « pleinement Dieu », alors il nous semble que les trinitaires devraient s’inquiéter de vouloir prouver que « voir » signifie « connaître », parce que cela n’a pas de sens de vouloir dire que nul n’a vu Dieu et d’affirmer, dans le même temps, que Jésus est Dieu.

 

La Bible appelle également Dieu, « le Dieu invisible ». C’est bien sûr vrai, et Dieu de par sa nature même est invisible. Il est entendu que personne ne pourrait réellement voir Yahvé parce qu’une personne mourrait si elle voyait Dieu. Cette idée vient principalement de la conversation que Moïse eut avec Dieu. Moïse demanda à voir la gloire de Dieu et Dieu lui répondit: « Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre » (Exode 33: 20). Les êtres humains ne sont pas suffisamment équipé pour voir Dieu dans toute Sa gloire, ainsi, être exposé à ce que Dieu est dans toute sa plénitude aurait effectivement une conséquence dramatique: la mort.

 

L’ « homme » étant identifié comme Yahvé est accompagné d’anges, et le récit tout entier le qualifie de Yahvé. Comme nous l’avons vu pour Genèse 16:7-13, concernant l’ange de l’Éternel, parfois on s’adresse à lui comme à un ange et parfois on s’adresse à lui comme à « l’Éternel » ou à « Dieu » (voir Genèse 16:13 et Juges 6:16). La règle juive qui s’applique aux médiateurs explique pourquoi il en est ainsi. Selon cette règle, le médiateur est regardé comme étant la personne elle-même qu’il représente.

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February 18 2010 4 18 /02 /February /2010 12:25

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 


Genèse 16:7-13

« Mais l'ange de l’Éternel la trouva près d’une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Shur. Et il lui dit: Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu? et où vas-tu? Et elle répondit: Je fuis de devant Saraï ma maîtresse.  Et l’ange de l’Éternel lui dit: Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main. Et l’ange de l’Éternel lui dit: Je multiplierai tellement ta postérité qu’on ne pourra la compter, tant elle sera nombreuse. Et l’ange de l’Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte; et tu enfanteras un fils, et tu le nommeras Ismaël (Dieu entend); car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction. Il sera semblable à un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous contre lui; et il habitera en face de tous ses frères. Et elle appela le nom de l’Éternel qui lui avait parlé Atta-El-Roï (tu es un Dieu qui voit). Car elle dit: N’ai-je pas même, ici, vu celui qui me voyait? ».

 

Certains trinitaires croient que «l’ange de l’Éternel », dont il est parlé dans l’Ancien Testament, est en fait Jésus Christ avant qu’il se soit - croient-ils - « incarné » sous une forme humaine. Nombreux sont ceux qui sont en désaccord avec cette affirmation, et ceci pour de bonnes raisons. Il n’y a pas un seul passage de la Bible qui affirme que Jésus Christ soit l’ange de l’Éternel. Cette idée est simplement le résultat d’une hypothèse. Pourquoi donc, si cela n’est dit nulle part dans les Écritures, tant de personnes croient-elles que cela soit vrai? La raison en est la suivante: Il serait difficile pour les trinitaires de croire que Jésus est co-égal et coéternel avec Dieu dès le commencement, et cependant de ne pas en trouver la preuve dans l’Ancien Testament. Puisque l’on ne peut pas manquer de remarquer le rôle prédominant qu’occupe actuellement Christ à la tête de l’Église, est-il possible qu’il n’ait pas été activement présent durant toute la période couverte par l’Ancien Testament et ainsi jamais impliqué avec l’humanité d’une façon ou d’une autre? Un trinitaire résoudra ce problème en émettant l’hypothèse que Jésus devait être « l’ange de l’Éternel » dont il est fait mention dans les Écritures hébraïques.

 

Nous croyons que Jésus Christ commença d’exister activement et physiquement lorsqu’il fut conçu de l’Esprit Saint de Dieu dans la vierge Marie (Matthieu 1: 18). Quelles sont exactement les raisons pour lesquels les trinitaires pensent que l’ange de l’Éternel est Jésus? Les trinitaires diffèrent quand aux preuves qu’ils apportent pour soutenir cette idée (ce qui est normal si l’on considère qu’ils basent leur raisonnement sur une simple hypothèse). Les raisons les plus souvent formulées sont cependant les suivantes: L’ange de l’Éternel apparaît être supérieur aux autres anges; il est distinct de l’Éternel; il est capable de pardonner les péchés (Exode 23: 21); il parle avec autorité comme si il était Dieu; sa façon d’agir lui attire respect et admiration; il n’est plus mentionné après la naissance de Jésus, et on s’adresse à lui comme on s’adresserait à Dieu. Nous allons considérer tout ces points, et nous commencerons avec le dernier, qui est l’argument le plus essentiel.

 

Une étude des apparitions de l’ange de l’Éternel révèle que parfois on s’adresse à lui comme à un ange et parfois comme à « l’Éternel » ou à « Dieu » (voir Genèse 16:13 et Juges 6:16). La règle juive qui s’applique aux médiateurs explique pourquoi il en est ainsi. Selon cette règle, le médiateur est regardé comme étant la personne même qu’il représente.

 

Dans les textes où l’ange est appelé « Dieu » ou « l’Éternel », il est important de remarquer qu’il est cependant toujours identifié comme étant un ange. Ce point est essentiel, car Dieu n’est jamais désigné comme étant un ange. Ainsi si une entité est appelé « Dieu », mais est clairement identifiée comme étant un ange, il doit y avoir une raison. Dans le récit tiré de la Genèse et cité précédemment l’ange est clairement identifié comme étant un ange à quatre reprises. Pourquoi le texte affirmerait-il donc que l’Éternel parla à Agar? Si il en est ainsi, c’est parce que, étant médiateur et messager de Dieu, l’ange parle pour Dieu et le message qu’il transmette émane de Dieu. La même idée est présente lorsque « Dieu » est dit avoir « visité » Son peuple, alors qu’en fait Il lui a envoyé Sa bénédiction (voir le commentaire pour Luc 7: 16). Dieu ne s’est pas présenté en personne, mais quelqu’un qui ne serait pas familier avec la culture de l’époque pourrait conclure, d’après le texte, que c’est pourtant ce qu’Il fit. Il est également clair que les personnes auxquels l’ange est apparu, affirment bel et bien avoir à faire à l’ange de Dieu. Gédéon s’exclame, « j’ai vu l’ange de l’Éternel face à face » (Juges 6: 22).

 

Il y a des preuves bibliques concluantes qui démontrent que les messagers ou représentants de Dieu sont appelés « Dieu » (voir le commentaire pour Hébreux 1: 8). Ce fait est important, car si des représentants de Dieu sont qualifiés de « Dieu », alors le seul moyen de distinguer Dieu de Ses représentants nous vient du contexte même du texte. Nous avons déjà vu que quand l’ange de l’Éternel est appelé « Dieu », une lecture attentive du texte permet de déterminer que le médiateur est en fait un ange. 

 

Un autre élément qui démontre que l’ange de l’Éternel est bien un ange et non pas un membre « co-égal » de la Trinité, réside dans le fait que cet ange est soumis au commandement de Dieu. Un récit biblique relate la désobéissance de David à Dieu et comment Dieu envoie la peste sur Israël. « Dieu envoya aussi un ange à Jérusalem pour la ravager » (1 Chroniques 21: 15). Nous apprenons que c’est l’ange de l’Éternel qui inflige cette punition au peuple d’Israël. Finalement, « l’Éternel regarda et se repentit de ce mal, et il dit à l’ange qui ravageait: Assez! Retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel se tenait près de l’aire d’Ornan, le Jébusien » (1 Chroniques 21: 15, voir aussi 2 Samuel 24: 16). Ces versets n’indiquent en rien que l’ange ait pu être Dieu lui-même. Il n’y a pas ici de « co-égalité ». On apprend simplement que l’Éternel a donné un ordre à l’un de Ses anges.

 

Un autre exemple démontrant que l’ange de l’Éternel ne peut être Dieu en aucune façon se trouve en Zacharie. Le prophète Zacharie parle avec un ange au sujet d’une vision qu’il a eut. La Bible le relate de cette façon: « Alors l’ange de l’Éternel répondit et dit: Éternel des armées! jusqu’à quand n’auras-tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es indigné depuis soixante et dix ans? Et l’Éternel répondit à l’ange qui me parlait, de bonnes paroles, des paroles de consolation » (Zacharie 1: 12-13). Le fait que l’ange de l’Éternel demande des informations au sujet du plan de Dieu et qu’il reçoive des paroles de réconfort indique qu’il n’est pas co-égal avec Dieu en puissance et en savoir. Il est impensable que Dieu ait besoin d’informations ou de réconfort. Ainsi, toute affirmation qui voudrait établir que l’ange de l’Éternel est Christ pré-incarné, étant en tout chose Dieu, ne correspond simplement pas à ce que la Bible nous dit.

 

Il est intéressant que deux preuves que les trinitaires utilisent pour démontrer que l’ange de l’Éternel devrait être Jésus pré-incarné corroborent plutôt le fait que l’ange est distinct de Dieu et parle en accord avec l’autorité que lui a délégué Dieu. Nous affirmons donc que la raison pour laquelle cet ange est distinct de Dieu, c’est bien parce qu’il est exactement ce que le texte dit de lui, c’est-à-dire un ange, et qu’il parle avec autorité parce qu’il est le messager de Dieu. Les prophètes et tous ceux qui parlent pour Dieu le font avec autorité, comme de nombreux versets l’affirment. L’ange de l’Éternel parle également de Dieu à la troisième personne. Par exemple, en Genèse 16: 11, cité plus haut, l’ange dit: « l’Éternel t’a entendue dans ton affliction », et non pas, « Je t’ai entendu dans ton affliction », comme si il était lui-même Dieu. En Genèse 22: 12, l’ange dit: « maintenant je sais que tu crains Dieu », et non pas « maintenant je sais que tu me crains ». En Juges 13: 5, l’ange dit de Samson qu’il sera « consacré à Dieu » (Louis Segond), non pas « consacré à moi ». Ainsi, bien que le texte peut sembler appelé l’ange Dieu - ce qui est compréhensible si l’on considère que l’ange est un médiateur pour Dieu - l’ange n’affirme quant à lui jamais être Dieu et réfère toujours à Dieu à la troisième personne.

 

De même, si Jésus était l’ange de l’Éternel qui parla à Moïse dans le buisson ardent, il n’y fait pas référence dans ses enseignements. En Marc 12: 26, il nous est fait récit d’un échange que Jésus a avec des Saducéens. Jésus dit: « n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant: Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? » Si Jésus avait été l’ange dans le buisson ardent, et avait ouvertement proclamé être lui-même « le Dieu préexistant », il aurait utilisé cette opportunité pour affirmer : « J’ai dit à Moïse ». Le fait que Jésus ait rapporté que ce fut Dieu qui parla à Moïse montre clairement qu’il se différenciait lui-même de Dieu.

 

Que l’ange de l’Éternel semble être supérieur aux autres anges ne signifie en rien qu’il constitue une quelconque partie de la Trinité. Les anges diffèrent en pouvoir et en autorité. La Bible mentionne par exemple des archanges en 1 Thessaloniciens 4: 16 et en Jude 9. Il ne serait pas surprenant que l’ange de l’Éternel soit l’un de ces anges auquel est conférée une plus haute autorité. De la même façon, le fait que l’ange de l’Éternel puisse pardonner les péchés ne permet nullement d’affirmer qu’il est Dieu. Les médiateurs envoyés par Dieu ont le pouvoir de pardonner les péchés. Dieu donna à Jésus l’autorité de pardonner les péchés, et Jésus conféra à son tour cette autorité aux apôtres (voir le commentaire sur Matthieu 9:2).

 

Bien que ce soit vrai que, en certaines occasions, l’autorité manifestée par l’ange de l’Éternel ait provoqué une crainte mêlée de respect chez certains, il n’y a nul raison d’assumer que cet ange soit Dieu pour autant. Un examen attentif des passages où cet ange apparaît, montre que parfois les gens ne réalisent même pas qu’ils s’adressent à un ange. Par exemple, quand l’ange de l’Éternel apparait à la mère de Samson, elle retourne à son mari avec le récit suivant: « Or, la femme vint, et parla à son mari, en disant: Un homme de Dieu est venu vers moi, et son aspect était comme l’aspect d'un ange de Dieu, fort vénérable. Je ne lui ai point demandé d’où il était, et il ne m’a point dit son nom » (Juges 13: 6). Notez que les anges ont la réputation d’avoir une apparence redoutable, et la mère de Samson pensait que cet « homme de Dieu » avait ce même genre d’apparence redoutable, elle ne pensait toujours pas qu’il était un ange. Quand Manoach rencontre l’ange de l’Éternel et que tout deux parlèrent de la façon dont Samson doit être élevé, Manoach ne sait pas qu’il s’agit d’un ange jusqu’à ce que celui-ci monte au ciel dans la flamme du sacrifice préparé par Manoach. Ainsi, ce n’est pas parce que l’apparence d’une personne est redoutable qu’il s’agit nécessairement de Dieu.

 

Certains soutiennent également que puisque l’on ne parlerait plus de « l’ange de l’Éternel » après la naissance de Jésus, alors Jésus serait cet ange. Il semble en effet raisonnable de penser que cet ange devrait apparaître tout au long de la Bible. Néanmoins, le fait est que cet ange de l’Éternel apparaît bel et bien après la conception de Jésus est donc inconsistant avec l’affirmation qui voudrait que l’ange de l’Éternel soit « Christ pré-incarné ». Le récit de la naissance de Jésus est bien connu. Joseph apprend que Marie est enceinte de Jésus avant même qu’elle et lui ne soit mariés, et Joseph, qui pourrait avoir réclamé sa lapidation, décide de divorcer d’avec elle. C’est alors que « l’ange du Seigneur » lui apparaît dans un rêve et l’informe que l’enfant est de Dieu. En Matthieu 1: 24, il est écrit: « Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l'ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme ». Deux conclusions peuvent être tirées de ce récit. Tout d’abord, Jésus était déjà dans le ventre de Marie quand l’ange du Seigneur est apparu à Joseph. Nous pouvons conclure de cela que « l’ange du Seigneur » ne peut pas être Jésus puisque Jésus était alors déjà en Marie. Ensuite, on peut remarquer à la suite de ce récit, que l’ange est à la fois décrit comment étant « un » ange du Seigneur et « l’ » ange du Seigneur. La même chose peut être constatée à la lecture des récits de l’Ancien Testament (comparer 1 Rois 19 : 5, 7).

 

Il y a de nombreuses apparitions d’ « un » ange du Seigneur dans le Nouveau Testament (comparer Actes 5: 19; 8: 26; 12: 7 et 23). De tout ces faits, nous pouvons conclure qu’il est fort probable que le même ange qui est appelé à la fois « l’ » ange de l’Éternel et « un » ange dans l’Ancien Testament est toujours le même qui apparaît comme étant « un ange du Seigneur » après la naissance de Jésus. Lorsque l’on évalue sérieusement toutes ces évidences, il y a de bonnes raisons de croire que les mots qui décrivent l’ « ange » de l’Éternel sont à comprendre de façon littéral, et qu’ils réfèrent bien à un ange comme l’affirme le texte, et non pas à Jésus.     

 
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February 6 2010 6 06 /02 /February /2010 22:20

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Genèse 1:26

« Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance ». 

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Élohim et Adonim, les termes hébreux pour désigner Dieu, sont tout deux de forme plurielle. Si cela signifiait littéralement une pluralité de personnes, ces termes seraient alors traduits par « Dieux ». Les Juifs, étant parfaitement monothéistes et entièrement familiers avec les expressions propres à leur langue, n’ont jamais compris l’utilisation du pluriel comme indiquant une pluralité de personnes au sein du seul vrai Dieu. L’utilisation du pluriel a une valeur d’amplification et est appelé « pluriel de majesté » ou « pluriel d’emphase ». La forme plurielle permet d’intensifier le sens donné au mot (voir l’explication pour Genèse 1:1). De nombreux spécialistes de l’hébreu identifient l’utilisation de la première personne du pluriel comme étant similaire à l’utilisation d’un pluriel de majesté. 

 

Il est clairement attesté, qu’au travers des époques, les rois, les princes et d’autres personnages importants ont utilisé le pluriel de majesté. Le pluriel de majesté est également utilisé dans la Bible, comme on peut le voir dans le livre d’Esdras. Au chapitre 4 et au verset 11 de ce livre, voici ce qu’il est écrit: « C'est ici la copie de la lettre qu'ils lui envoyèrent: Au roi Artaxerxès: Tes serviteurs, les gens de ce côté-ci du fleuve, - et ainsi de suite ». Esdras continue, et au verset 18 il est écrit: « La lettre que vous nous avez envoyée, a été exactement lue devant moi ». Ainsi, bien que la lettre fût adressée au roi lui-même, Artaxerxès utilise le mot « nous ». Il est fréquent que le pluriel soit utilisé lorsqu’une personne parle de ses intentions, et qu’une forme singulière plus littérale soit utilisée lorsqu’une personne agit.

 

Certains croient que la raison pour laquelle la première personne du pluriel est utilisé en Genèse 1: 26, est dû au fait que Dieu parlait avec les anges, alors qu’il envisageait de créer l’être humain. Il est également compris que Dieu s’adresserait, dans ce passage des Écritures, au Verbe crée et préexistant qui s’incarnera plus tard en Jésus-Christ. Ces différentes explications démontrent qu’il existe bien d’autres moyens de comprendre Genèse 1 :26 que les théories qui consisterait à y voir un Dieu trinitaire ou binitaire.

 

Par ailleurs, le titre de Dieu, Élohim, n’est pas le seul mot qui soit mis à une forme pluriel à une fin d’emphase. Cependant, quand le pluriel semble constitué une faute grammaticale, les traducteurs ignore en général le pluriel hébreu et le traduise au singulier. Il peut être ainsi difficile de trouver cette forme plurielle dans la plupart des traductions française.

 

Après que Caïn ait assassiné Abel, Dieu dit à Caïn: « La voix des sangs de ton frère crie du sol jusqu’à moi » (Genèse 4 : 10, Nouvelle Traduction - Bayard). Le pluriel met l’emphase sur l’horreur du crime commis. En Genèse 19: 11, les hommes de Sodome sont frappés d’ « éblouissement ». Le mot hébreu est au pluriel, « éblouissements », et indique que l’éblouissement est total et qu’ainsi Lot est protégé. En Lévitique 19 :24, il nous est raconté que le peuple ne devait pas manger des fruits de l’arbre pour trois ans, et que la quatrième année les fruits seraient « consacrés au cours d’une fête de louange » (Bible en français courant). Le mot hébreu rendu par « louange » en français est au pluriel, mettant ainsi l’emphase sur la grandeur de la louange donnée à Dieu. Psaumes 45: 15 nous parle prophétiquement de personnes qui sont amenés en présence du Messie. Il est écrit: « Elles te sont amenées avec réjouissance et allégresse ». Le mot hébreu traduit par allégresse devrait être rendu par un pluriel, « allégresses », accentuant l’intensité de l’allégresse manifestée en cette occasion. En Ézéchiel 25, Dieu parle de ce qui est advenu à Israël et de comment il agira en conséquence. Concernant les Philistins, Dieu dit : « Les Philistins se sont livrés à la vengeance […] J’exercerai sur eux ma vengeance » (Ézéchiel 25: 15 et 17. Segond 1910). Dans le texte hébreu, la deuxième vengeance, la vengeance de Dieu, est au pluriel indiquant l’ampleur de la vengeance que Dieu va infliger. De nombreux autres exemples existent dans le texte hébreu, démontrant qu’il est fréquent que le pluriel soit utilisé dans la Bible afin de mettre l’emphase sur une personne, un sentiment ou une situation.

 

Genèse 11:7

« Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu'ils n'entendent point le langage l'un de l'autre » (Ostervald)

 

Pour une bonne compréhension de ce verset, vous pouvez vous référer à l’explication faite de Genèse 1: 26.

 
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February 3 2010 3 03 /02 /February /2010 21:16

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Genèse 1:1

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».

 

Le terme pour « Dieu » est Élohim, mot qui en lui-même est de forme plurielle et qui, comme la plupart des mots, a plusieurs définitions. Il est utilisé sous cette forme plurielle pour désigner des « dieux » ou des « hommes investis d’une certaine autorité », et sous sa forme singulière pour désigner « Dieu », un « dieu » et un « homme investi d’une certaine autorité », comme un juge par exemple.

 

Élohim est traduit par « dieux » dans de nombreux versets. En Genèse 35:2, il est écrit, « Ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous », et en Exode 18: 11, il est dit, « Maintenant je connais que l’Éternel est plus grand que tous les dieux ». Le même mot est traduit par « juges » en Exode 21: 6; 22: 8 et 9 (Darby). En Psaumes 8:6, Il est traduit « anges » (Ostervald) ou « êtres célestes » (Bible du Semeur - note de bas de page). Il s’agit ici de son utilisation sous une forme plurielle, et il n’y a nulle évidence que ce mot ait alors été perçu, par qui que ce soit, comme signifiant que ces « dieux » aient une quelconque forme de pluralité en eux-mêmes.

 

Élohim est également traduit au singulier pour désigner un « dieu » ou un « juge », et, lorsque cela est traduit de cette façon, il n’est envisagé une seule fois qu’il puisse s’agir d’une « nature composé de plusieurs personnes ». Un exemple est Exode 22: 20, où il est écrit, « Celui qui sacrifie à un dieu, si ce n’est à l’Éternel seul, sera voué à la destruction » (Darby). Un autre exemple est Juges 6: 31 : « Si Baal est un dieu, qu’il plaide lui-même sa cause, puisqu’on a renversé son autel » (Segond 1910). En Exode 7: 1, Dieu dit qu’il a fait de Moïse un « dieu » (Élohim) pour Pharaon. En Juges 11: 24, le dieu païen Kemosh est appelé Élohim, et, en 1 Samuel 5: 7, le dieu païen Dagon est lui aussi appelé Élohim, cependant nul chrétien ne va conclure que ces dieux sont composés ou « uni-pluriels », pas plus qu’il ne conclura que le peuple qui les adoraient s’imaginait que ces dieux pouvaient être « uni-pluriels ».

 

La manière dont devrait être traduit Élohim en 1 Samuel 2: 25 est débattu. La question étant de savoir si, dans ce texte, Élohim fait référence à un juge humain ou à Dieu (C’est également vrai pour d’autres passages comme le montre des versions comparées de la Darby et de la Segond 1910). La version Martin rend Élohim par « juge ». Les versions ne s’accordent pas toutes entre elle, certaines choisissant de traduire Élohim pour désigner un homme, d’autres versions pour désigner Dieu lui-même. Le fait que des traducteurs aient débattu de savoir si dans certains cas le mot Élohim faisait référence à un homme ou à Dieu, montre de façon évidente que le mot en lui-même n’induit pas une idée inhérente de pluralité de personnes. Si c’était le cas, il ne pourrait pas être traduit par « dieu » dans le cas d’un dieu païen, ou par « juge » lorsqu’il fait référence à un homme. Les Écritures bibliques ne donnent nulle preuve qui permette de conclure que le mot hébreu Élohim contient de façon inhérente l’idée d’une nature composée.   

 

Certains enseignent que le mot Élohim implique une unité composée quand il  fait référence au vrai Dieu. Cela signifierait que le mot Élohim change ainsi de sens quand il s’applique au vrai Dieu et qu’ainsi le vrai Dieu est un être composé. Il n’y a nulle évidence que cela soit vrai. Quand nous étudions l’histoire et la langue des hébreux, nous découvrons qu’ils n’ont jamais compris Élohim comme impliquant en aucune façon une quelconque pluralité de Dieu. De fait, les hébreux étaient vivement opposés aux peuples et nations qui essayaient d’introduire une quelconque forme de polythéisme dans leur culture. Les rabbins hébreux ont débattus à l’extrême et ont écrit des volumes et des volumes de commentaires sur la Loi, cependant dans pas un seul de ces débats ils n’ont mentionnés une quelconque pluralité de Dieu. Ce fait, en lui-même, devrait être suffisant pour clore un tel débat.

 

Un pronom singulier est toujours utilisé avec le mot Élohim. De plus, quand le mot Élohim est utilisé pour désigner d’autres individus que le vrai Dieu, il est compris comme singulier ou pluriel, jamais comme « uni-pluriel ». Il semblerait donc que ce soit clair: Dieu n’est pas « composé » et ceci en aucune façon. Il est le « seul Dieu » d’Israël.

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January 11 2010 1 11 /01 /January /2010 00:46

christmas Merry-Christmas

For God is not the author of confusion but of peace- 1 Corinthians 14:33


How is it that everyone in the world likes celebrating Christmas? What is it about Christmas that everyone likes? Buddhists, Hindus, Atheists, Muslims and Christians alike will celebrate the so-called birth of Christ without any difficulty. Staunch atheists who do not believe and sometimes even hate God, will celebrate this joyous time of year with great pomp and ceremony in their homes. Why? If Christmas represents Christ, atheists should not be celebrating Christmas, and yet they still celebrate. Christmas is a time for wonderful family get-togethers, yet also allows for mass consumerism. Christians are called to read, learn and do from the scriptures that are inspired by God. Why do Christians continue to celebrate Christmas when: a) Christ’s birth date was never given in the Bible; b) the Bible does not call for its celebration; and c) it distorts the truth and creates confusion.


December 25th is a date entrenched in extreme paganism with many traditions surrounding its celebration that are extra-biblical, and pagan in origin. God says: You shall not add to the word which I command you, nor take from it, that you may keep the commandments of the LORD your God which I command you (Deuteronomy 4:2). Christians must love God with all of their hearts even if this does not necessarily please the world. Essentially, Christmas condones idolatry, breaks Gods commandments and makes the God of the Bible a mockery: just another “god” like all the rest. And yet the Bible declares: You shall have no other gods before Me.   You shall not make for yourself a carved image—any likeness of anything that is in heaven above, or that is in the earth beneath, or that is in the water under the earth; you shall not bow down to them nor serve them. For I, the LORD your God, am a jealous God, visiting the iniquity of the fathers upon the children to the third and fourth generations of those who hate Me, but showing mercy to thousands, to those who love Me and keep My commandments (Exodus 20:3-6).


Christmas has its origins in ancient pagan times centuries before Christ was ever born. There are many websites, history books and encyclopedias that will in fact state that Christmas was a glorified pagan holiday that had absolutely nothing to do with neither Christ nor the God of the Bible. The names of the festivals and/or gods worshiped during the time of the winter solstice vary depending on the region. Nevertheless, the greatest winter solstice festival in pagan Rome was the Saturnalia during which Romans honoured the sun god Mithra. In fact, the birth of Mithra was none other than December 25th.


The story of Christmas gets uglier as the truth is slowly unravelled. Daniel 12:4 states the increase in knowledge quite nicely: many shall run to and fro, and knowledge shall increase. This present age is definitely a time where anyone in the world can have knowledge at his fingertips. Anyhow, Christmas is one of the darkest secrets that the Church has tried to cover up for centuries. As a result, children in this present age now grow up believing in Santa Claus and if they are lucky, their grandparents will remind their grandchildren from time to time that it was baby Jesus’ birthday. Although a man in a red suit and baby Jesus have absolutely nothing in common, children nonetheless get sucked into the consumerist ideology of presents. And what child does not enjoy receiving presents…and a lot of them? If the child happens to learn something about Christ, any inquisitive child will begin to wonder how atheists can still celebrate the birthday of Christ. The fact is, children and atheists alike love receiving presents; all men naturally love to covet. [There is an evil which I have seen under the sun, and it is common among men (Ecclesiastes 6:1)]. An education and a study of history will uncover certain hidden truths that may take awhile to understand. Yet when the pieces of truth are all pieced together, another ugly truth emerges: the church has in fact lied about Christmas. Surely our fathers have inherited lies, Worthlessness and unprofitable things (Jeremiah 16:19). Was the lie deliberate or sincere? Only God can say, nonetheless, Christmas has inspired an endless amount of confusion and massive world sin. Probably environmentalist atheists will allow for one day of paper waste pollution. Is that sin? Of course it is; it destroys Creation. Everyone is guilty for participating in the “Christ”-mass cover-up. Whether it is to lie about Santa Claus, or to lie about the ever looming Christmas debt into the New Year, everyone in some way, shape or form, has said a lie in order to keep December 25th a day of joy and peace where both the pagan and the Christian can feast together.


Anyhow, who is one to question a tradition that can be traced back to the beginning of the civilization of man? And for that matter, celebrated in the church openly for over 1,500 years? Christians have a wonderful example of someone who denounced man’s traditions and his name is Jesus Christ. Christ on a number of occasions denounced man’s tradition: Why do you also transgress the commandment of God because of your tradition? (Matthew 15:3). And another: And in vain they worship Me, Teaching as doctrines the commandments of men. For laying aside the commandment of God, you hold the tradition of men…All too well you reject the commandment of God, that you may keep your tradition (Mark 7:6,9). Christmas is one man made tradition that completely rejects the commandments of God. Not only does Christmas reject the commandments, Christmas breaks God’s commandments. If God says: Whatever I command you, be careful to observe it; you shall not add to it nor take away from it (Deuteronomy 12:32), as a necessary conclusion, we are adding to the word of God through our celebration of Christmas. When the Bible says: Now by this we know that we know Him, if we keep His commandments. He who says, “I know Him,” and does not keep His commandments, is a liar, and the truth is not in him (1 John 2:3-4). Christmas breaks the commandments and adds words or actions in its place: making the word of God of no effect through your tradition which you have handed down (Mark 7:13). God is once again made a mockery by His people. The Israelites mixed pagan religion with true worship as are Christians now. If the God of the Bible did not like what the Israelites did when they mixed pagan worship with His own worship, why would He like it now? For whatever was true for the Israelite, is true also for the Christian: For whatever things were written before were written for our learning, that we through the patience and comfort of the Scriptures might have hope (Romans 15:4). As one looks into all of the traditions surrounding Christmas, one can find a mirage of everything pagan: mistletoe, holly berries, Christmas trees, yule logs, etc…even questionable characters like Santa Claus, SinterKlaus, or Krampus. In Deuteronomy, God says to: take heed to yourself that you are not ensnared to follow them… and that you do not inquire after their gods, saying, ‘How did these nations serve their gods? I also will do likewise.’ You shall not worship the LORD your God in that way; for every abomination to the LORD which He hates they have done to their gods; for they burn even their sons and daughters in the fire to their gods (Deuteronomy 12:30-31). God does not change: For I am the LORD, I do not change (Malachi 3:6). The God of the Old Testament is the same God in the New Testament. Jeremiah describes what one would today call a Christmas tree, and God says we must not learn the way of the Gentile, meaning, God does not want us to celebrate the mixing of pagan worship with the worship of God: Thus says the LORD: “ Do not learn the way of the Gentiles; Do not be dismayed at the signs of heaven, For the Gentiles are dismayed at them. For the customs of the peoples are futile; For one cuts a tree from the forest, The work of the hands of the workman, with the ax. They decorate it with silver and gold; They fasten it with nails and hammers So that it will not topple. They are upright, like a palm tree, And they cannot speak; They must be carried, Because they cannot go by themselves. Do not be afraid of them, For they cannot do evil, Nor can they do any good”(Jeremiah 10:2-5). Surely “our fathers have inherited lies”(Jeremiah 16:19).


Christmas is an occasion for serious distortions of the facts of the Incarnation. The Magi were not there at the birth of Jesus. The Magi came to see Jesus when Jesus was a child of 1 or 2 years of age. The Bible does not say anything of how Mary traveled to Bethlehem. The tradition states that Mary traveled on a donkey from Nazareth to Bethlehem. However, common sense would put Mary in a cart or carriage pulled possibly by a donkey. It would probably be quite dangerous for an 8 to 9 month pregnant woman to ride on the back of a donkey all the way to Bethlehem. The tradition also states that Mary stayed in a barn however no one really knows because Mary could have quite easily have been outside where she laid Jesus in a manger. Which also leads to another question: shepherds could not have been watching their flocks by night in the winter. Shepherds would not be outside with the flocks in the winter because it would have been too cold. Therefore, the birth of Jesus is nothing other than the fulfillment of prophecy, which is important, but does not merit a celebration.


The celebration of Jesus’ birth on the 25th of December is idolatry which mixes pagan worship with true worship, since the sun god Mithra was also born on the December 25th. Yehovah would not have allowed the birth of Jesus to coincide with another pagan date and if it did, we really do not know because God wisely did not give us a date for Jesus’ birthday. God most likely did not want us to be distracted and idolize the birth of Christ when Christ’s greatest moment to remember was His suffering, death and resurrection for the forgiveness of our sins.


Now, distortions of the truth lead people to not trust the words of the Bible. One popular movement that is shaking the secular world is the Zeitgeist Movement. The Zeitgeist Movement is an intellectual movement that refutes all religion most specifically Christianity. As a result of the Church’s lie about Christmas and many others that will not be discussed at this time, the God of the Bible is made to be a complete mockery. In the Zeitgeist Movie, the Zeitgeists refer to humanity’s attachment to astrology as the main reason behind the changes from one god to the next throughout history. Zeitgeists believe that Jesus Christ never really existed and that if He has existed, it has been in various forms: Horus, Dionysus, Attis, Mithra and finally Jesus Christ. Zeitgeists explain how each age begins with a different astrological sign. Zeitgeists say that Jesus is the same “god” based on the fact that he was born of a virgin on December 25th and that Magi came to adore Him. The fact is that the Bible does not give a date to Christ’s birth anywhere, and the Magi never came to adore Jesus at his birth but probably a couple of years later. As a result, Christians through their celebration of Christmas create a major misconception for the rest of the world. It is quite natural to see how Zeitgeists have increased in popularity. The Zeitgeist Movie states that the entire Bible is one big astrological book. If they Zeitgeists knew a little more about the Jewish people, they would understand that astrology is forbidden in the Bible: ‘You shall not eat anything with the blood, nor shall you practice divination or soothsaying (Leviticus 19:26; Daniel 2:2). None of the Biblical festivals, which are still practiced by the Jewish people, coincide with an astrological sign. God forbids this practice. How could the God of the Bible forbid astrology and yet allow for the Bible to be inspired by astrology? In the Zeitgeist Movie, the Zeitgeists say that the church determined Christ’s birth year at the Council of Nicaea in 325AD convened by Constantine. Constantine who was the first “Christian” Roman Emperor based the beginning year of 1AD, according to the Zeitgeists, on the astrological Age of Pisces. Most certainly, the church or Constantine together created year 1AD, the new age of Pisces (the fish) based on the astrological calendar because the church by 325AD was heavily entrenched in Roman pagan customs. Constantine himself, who was said to be a Christian, continued to worship Sol Invictus or the sun god until his death.


The Zeitgeist Movie also quotes Luke 22:10 as proof that Jesus was making reference to the next astrological sign on the astrological calendar the “Age of Aquarius” as the moment of His return. This contradicts Jesus’ own words: But of that day and hour no one knows, not even the angels of heaven, but My Father only (Matthew 24:36). If one looks at the entire passage in Luke 22, Jesus was merely telling his disciples to follow a man with a pitcher of water who would tell the disciples where they were going to eat the Passover Supper or the Last Supper that Jesus would have on earth.


Christmas is the worship of the sun. Ancient Hebrews, disobeying God, also worshiped the sun which lead to their destruction and capture by the Babylonians. Ezekiel describes their idolatrous worship: So He brought me into the inner court of the LORD’s house; and there, at the door of the temple of the LORD, between the porch and the altar, were about twenty-five men with their backs toward the temple of the LORD and their faces toward the east, and they were worshiping the sun toward the east (Ezekiel 8:16). Christians need to see the truth of their practices and return to an authentic faith in God and Jesus Christ. Christians need to return to a faith that was the original intent of God. We need to accept the truth, repent and come out of Babylon. Everyone is guilty of fornicating with Babylon: For all the nations have drunk of the wine of the wrath of her fornication, the kings of the earth have committed fornication with her, and the merchants of the earth have become rich through the abundance of her luxury.” And I heard another voice from heaven saying, “Come out of her, my people, lest you share in her sins, and lest you receive of her plagues” (Revelation 18:3-4).

 

Another important point to consider, is can Christians participate in other man-made festivals that are not pagan in origin but are not stated in the Bible? Technically, we should not lest it becomes an obligation. Nevertheless, the best example of a man-made festival that is mentioned in the New Testament is Hanukah or Feast of Dedication. God does not ask in any part of the Bible to celebrate Hanukah. Some Christians use John 10:22-23 as a reason to keep the celebration of Christmas because Jesus was present at the festival of Hanukah, a man-made tradition which supposedly allows believers to add extra-Biblical festivals to their own calendar. Nonetheless, remember, Jesus openly criticized man-made traditions for teaching them as commandments of God. John 10:22-23 was in fact originally used by Jesuit priests in support of Christmas against Presbyterians in Scotland, who opposed the celebration of Christmas and other festivals like Easter during the Protestant Reformation. No matter how we understand the presence of Jesus at Hanukah, it is extremely important to recognize the difference in background and intent of Hanukah when compared with Christmas, Easter and Halloween. Hanukah commemorates the defeat of Greek forces and the rededication of the Jerusalem Temple after it had been defiled. To celebrate the restoration of God’s Temple, all of Jerusalem rejoiced for eight days. Hanukah is much like Thanksgiving where it is a celebration of thanks and honour to God for His intervention and blessings. Hanukah and Thanksgiving are not rooted in paganism and neither festival alters, replaces or distorts the meaning of a festival of God, or other biblical truths unlike Christmas, Easter and Halloween. There is nothing saying that some of the traditions surrounding Hanukah are not the by-product of pagan influence on the scattered Jewish people throughout the world. Nonetheless, the original intent and origin of Hanukah were not pagan nor does it occur on a fixed date connected to the solar calendar each year.


Essentially, Christmas has pagan roots that distort, make confusion and lie about the truth that is found in the Bible. One has to wonder how such pagan practices came into the Church. It is quite simple. The Church tried to take the “broad” or easy path. Instead of condemning paganism for what it was, the Church accepted it and incorporated it into church practice. Jesus says: “Enter by the narrow gate; for wide is the gate and broad is the way that leads to destruction, and there are many who go in by it. Because narrow is the gate and difficult is the way which leads to life, and there are few who find it (Matthew 7:13). It was not easy trying to change the pagans and yet even though the church made many concessions, today one can now see a return to the original pagan intent of these festivals. Halloween becomes darker every year as well as Christmas. The mere fact that there are more and more “Merry Krampus” parties during the Christmas season in Germany and Austria, show that the people in fact have rediscovered the pagan roots of the winter solstice period. In Revelations, it states that Satan “deceives the whole world” (Revelations 12:9). The Church has been deceived and the passing of time as made the deception even worse. Peter the Apostle states:  But there were also false prophets among the people, even as there will be false teachers among you, who will secretly bring in destructive heresies… (2 Peter 2:1). And of course, Jude who states: For certain men have crept in unnoticed, who long ago were marked out for this condemnation, ungodly men, who turn the grace of our God into lewdness… (Jude 4). The Roman Catholic Church began the journey and although they were right in a few areas, they were terribly deceived in others. As Christians we cannot let ourselves be deceived by a powerful enemy who is Satan. He can deceive us into thinking he does not exist and even into thinking that we no longer need our Bibles. Christmas looks harmless, but lets be reminded of what Paul says: For such are false apostles, deceitful workers, transforming themselves into apostles of Christ. And no wonder! For Satan himself transforms himself into an angel of light. Therefore it is no great thing if his ministers also transform themselves into ministers of righteousness, whose end will be according to their works (2 Corinthians 13-15). Satan and his ministers can transform themselves into angels of light and ministers of righteousness. They can make things look too good to be true. Jesus says that Satan “was a murderer from the beginning, and does not stand in the truth, because there is no truth in him. When he speaks a lie, he speaks from his own resources, for he is a liar and the father of it (John 8:44). Christmas is a lie and it has been made to look so good over the centuries. Satan is the prince of the power of the air, the spirit who now works in the sons of disobedience (Ephesians 2:2) and he is capable of deceiving even the elect (Matthew 24:24). But really look hard and pray when you decide whether to keep celebrating Christmas or not as a Christian. Therefore, as newborn babes, desire the pure milk of the word, that you may grow…(1 Peter 2:1).


It is extremely difficult to not celebrate Christmas in a world that celebrates it. The hardest is when family members do not understand why one would not want to celebrate family time together. There are many other times in the year one can spend with their families, however, this does not make not celebrating Christmas any easier. As Christians we must remember that the narrow path is hard. We must remember what Gods says: You shall not go after other gods, the gods of the peoples who are all around you (Deuteronomy 6:14). And even though something seems right, we must remember with thoughtful and fervent prayer whether we should or should not go along with the world: You shall not follow a crowd to do evil; nor shall you testify in a dispute so as to turn aside after many to pervert justice (Exodus 23:2). If you have not decided how you feel about Christmas, remember that even though we live in this world, we are not of the world. Christians will not necessarily be loved by the world, as Jesus says: If you were of the world, the world would love its own. Yet because you are not of the world, but I chose you out of the world, therefore the world hates you (John 15:19). We are all at different points on our spiritual walk with Jesus. Sometimes we stay in the same spot with our target on Jesus but never really moving forward. Sometimes we veer off into another completely different direction without Jesus as our main target. In fact, I cannot judge others; Paul says: For I know of nothing against myself, yet I am not justified by this; but He who judges me is the Lord (1 Corinthians 4:4). However, I can read what the Bible says and the Bible is definitely not warm to Christmas. I can understand why some Christians still celebrate Christmas, since we are all on different places on the path to Christ and not always well informed about the truth. God judges based on what we know and do not know: And that servant who knew his master’s will, and did not prepare himself or do according to his will, shall be beaten with many stripes. But he who did not know, yet committed things deserving of stripes, shall be beaten with few. For everyone to whom much is given, from him much will be required; and to whom much has been committed, of him they will ask the more (Luke 12:47-48). If we come to an understanding of what God likes and does not like through the reading of the whole scriptures, we will be punished accordingly either in this life or at the resurrection. Nonetheless, God judges the heart. For the word of God is living and powerful, and sharper than any two-edged sword, piercing even to the division of soul and spirit, and of joints and marrow, and is a discerner of the thoughts and intents of the heart. And there is no creature hidden from His sight, but all things are naked and open to the eyes of Him to whom we must give account (Hebrews 4:12-13). And For if our heart condemns us, God is greater than our heart, and knows all things. Beloved, if our heart does not condemn us, we have confidence toward God (1 John 3:20-21). Blessed are the pure in heart, For they shall see God (Matthew 5:8).


If anything, it is my prayer that this article has touched you and that you will reconsider the celebration of Christmas. … [B]e doers of the word, and not hearers only (James 1:22).


There is a way that seems right to a man, But its end is the way of death(Proverbs 14:12).


BIBLIOGRAPHY

Please look at the following websites. (I do not personally agree theologically with all of them, but they do present the facts about Christmas and the winter solstice festivities).

The History of Christmas

Christmas: An Historical Survey Regarding Its Origins and Opposition to It

Encyclopaedia Britannica

Christmas

Books

First Fruits of Zion. Light in the Darkness: Hanukah and the Disciples of Yeshua.

Rives, Richard. Too Long in the Sun.

Rives, Richard. Time is the Ally of Deceit.

 

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