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July 24 2010 6 24 /07 /July /2010 17:59

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Proverbes 8:23

« J'ai [la sagesse] été établie depuis l'éternité, dès le commencement, dès l'origine de la terre »

 

Occasionnellement, un trinitaire utilisera ce verset pour tenter de défendre la Trinité et affirmer la préexistence de Christ, en avançant que « la sagesse » a été établie depuis l’éternité. Christ serait, selon cette perspective, la « sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:24) et serait ainsi établi depuis l’éternité. L’usage de ce verset de cette manière n’est pas considéré comme valable même parmi les trinitaires, et cela pour de bonnes raisons. La sagesse dans les Proverbes fut « établie » par Dieu, et est ainsi subordonnée à Dieu. Une lecture attentive de ce verset, et du contexte dans lequel il est trouvé, montre que la sagesse fut « créée la première de ses [Dieu] œuvres » (verset 22, version Segond 1910). Si cette « sagesse » doit être Christ, alors Christ serait la première création de Dieu, ce qui est une doctrine défendue par les Ariens et considérée comme hérétique par les trinitaires orthodoxes. Ainsi, nombreux furent les Pères de l’Église qui rejetèrent ce verset comme ne pouvant être utilisé pour défendre la Trinité, parmi ceux-ci on peut compter des Pères de l’Église « d’importance » tel qu’Athanase, Basile, Grégoire 1er, Épiphane et Cyrille. En aucun cas ce passage n’aide à soutenir la doctrine trinitaire ou binitaire. Par ailleurs, se saisir d’un concept et en parler comme s’il s’agissait d’une personne, ceci est une figure de style que l’on appelle personnification. La personnification permet souvent de mieux saisir un concept ou une idée, puisque, étant des êtres humains, nous sommes plus facilement disposés à entrer en contact avec des êtres humains et à comprendre ce qui s’y rattache. L’usage de la personnification était commun parmi les Juifs et la sagesse de Dieu est ainsi personnifiée en Proverbes. Christ peut être considéré en Corinthiens comme étant la sagesse de Dieu, mais c’est en vertu de ce que Dieu a accompli au travers de lui.

 

Ésaïe 7:14

« C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe: Voici, la vierge sera enceinte; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d'Emmanuel (Dieu avec nous). »

 

Certaines personnes croient que puisque Jésus devait être appelé « Emmanuel » (« Dieu avec nous »), alors il doit être Dieu incarné. Cela n’est pas le cas. Pour une explication complète sur ce sujet, veuillez vous référer à la note faite plus loin concernant Matthieu 1:23.

 

Ésaïe 9:5

« on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d'éternité, le Prince de la paix » (version Ostervald)

 

« Il crie son nom: Merveilleux conseiller, héros d’Él, père pour toujours, prince de la paix » (version Chouraqui)

 

Les trinitaires eux-mêmes devraient admettre que ce verset est imparfaitement traduit, puisque Jésus n’est appelé « Père d'éternité » nulle part ailleurs dans les Écritures. De  fait, les trinitaires rejettent très justement l’idée selon lequel Jésus serait le « Père d'éternité ». Il est fondamental, selon la doctrine trinitaire, de ne pas « confondre les Personnes, ni diviser la substance » (Le Symbole d’Athanase). Ainsi, si ce verset est réellement traduit de façon correcte, les trinitaires se trouvent face à un réel problème d’interprétation. Toutefois, le mot qui fut rendu par « éternité » pourrait en fait être traduit par « âge » ou « siècle ». Une traduction correcte serait ainsi de dénommer Jésus « père de l’âge [à venir] », ou encore comme le fait la version Darby, « père du siècle ».

 

Dans la culture biblique et hébraïque, tous ceux qui étaient réellement important par ce dont ils étaient à l’ origine, étaient appelés « père » en référence à cela. Par exemple, Jabal, étant le premier à vivre sous une tente et à élever du bétail, est décrit dans la Bible comme le « père de ceux qui demeurent dans des tentes et près des troupeaux » (Genèse 4:20). De la même manière, puisque Jubal fut le premier inventeur d’instrument de musique, il est appelé « père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau » (Genèse 4:21). Les Écritures n’utilisent pas dans ces versets le terme « père » au sens littéral de père ou d’ancêtre. On sait en effet que ces deux hommes étaient des descendants de Caïn et que leurs propres descendants moururent lors du déluge. « Père » est ici utilisé de manière figurée pour désigner un individu qui initia telle ou telle pratique et qui est par cela reconnu commme d’importance. Puisque le Messie devait être le premier, par sa résurrection d’entre les morts, à établir l’âge à venir et puisqu’il devait être fait Seigneur de cet âge à venir, il peut ainsi justement être appelé « père du siècle » (version Darby) ou de « de l’âge » à venir.

 

Le terme « Dieu fort » [el gibbor en hébreu] pourrait lui aussi bénéficié d’une autre traduction. Bien que le mot « Dieu » puisse être traduit dans la culture hébraïque d’autrement plus nombreuses façons qu’il ne peut l’être dans notre culture, le lecteur ordinaire ne comprend pas nécessairement cela ou n’en a pas conscience. Les lecteurs familiers avec les langues sémitiques savent qu’un homme agissant sous l’autorité de Dieu peut être appelé « dieu ». Bien que le français différencie clairement « Dieu » et « dieu », la langue hébraïque, n’utilisant que des lettres majuscules, ne permet pas une telle distinction. Une traduction plus juste de cette expression pourrait être « puissant héros », ou bien « héros divin ». Martin Luther et James Moffat ont tous les deux traduit cette expression par « héros divin » dans leurs propres versions de la Bible (Pour en connaître plus sur la flexibilité de l’usage du mot « Dieu », référez-vous aux notes concernant Hébreux 1:8).

 

Il existe, en Ézéchiel 31:11, un exemple clair de l’usage même du mot hébreu traduit par « Dieu » en Ésaïe 9:5. Cette fois, il sert à désigner un puissant dirigeant humain. Dans le cas d’Ézéchiel 33:11, le mot désigne le roi babylonien. Le parti pris trinitaire de la plupart des traducteurs de la Bible est évident si l’on compare Ésaïe 9:6 (el pour Dieu ») avec Ézéchiel 31:11 (el pour « puissant » ou « héros » dans la version Segond 1910). Si de désigner le Messie par le mot hébreu el fait de lui Dieu, alors le roi babylonien devrait également être considéré comme étant Dieu. Ésaïe parle dans ce passage du Messie de Dieu et le décrit comme un puissant dirigeant, et c’est ce qu’il était appelé à devenir à l’époque où fut écrit cette prophétie. La version martin 1744 ne s’y trompe pas puisqu’elle traduit cette expression par « Fort et puissant ». Notez bien que le passage dans cette version est pris dans son intégralité, le mot Dieu y apparaît en italique, signifiant qu’il s’agit de l’ajout d’un mot inexistant dans la manuscrit original par le traducteur. En effet, « Fort et puissant » est une traduction suffisante et juste de l’expression « el gibbor ».

 

Cette même expression est utilisée, sous sa forme plurielle, en Ézéchiel 32:21 pour désigner les « vaillants héros » qui sont décrits de manière métaphorique comme prenant la parole à partir du séjour des morts. Cette expression est traduite par « puissants héros » dans la version Segond 1910 et par les « forts d’entre les puissants » selon la version Darby. De la même façon, l’expression utilisé au singulier peut référer à un homme « fort d’entre les puissants », à un « puissant dirigeant » ou encore à un « puissant héros ».

 

Le contexte du passage permet d’offrir de nombreux éclairages sur ce verset. Il est également démontré, de par le contexte, qu’il n’y a nulle raison de voir en ce passage un argument en faveur de la Trinité. Il y est plutôt fait référence à un puissant dirigeant choisi par Dieu. Le verset qui introduit le chapitre prédit un temps où « la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort ». La guerre et la mort cesseront, et « [t]oute chaussure qu'on porte dans la mêlée, et le vêtement roulé dans le sang, seront brûlés et dévorés par les flammes » (verset 4). Comment cela adviendra-t-il donc? La lecture de la suite du chapitre nous donne de plus amples détails: « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné » (verset 5). Il n’y a nulle allusion au fait que cette enfant puisse être « Dieu ». Les trinitaires affirment très justement que les Juifs de l’Ancien Testament ne savaient rien de l’ « incarnation ». Pour les Juifs, le Messie devait être un homme oint par Dieu. Il devait d’abord être un enfant, ce que Yahvé, leur Dieu éternel ne pouvait bien sûr jamais être. Cet homme devait grandir et devenir un dirigeant puissant: « l'empire est mis sur son épaule: on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, Fort et puissant, le Père du siècle, le Prince de la paix ». Le Messie est appelé à régner sur le trône de David (verset 6), ce qui ne peut bien sûr pas être affirmé de Dieu. Dieu ne pourrait jamais s’asseoir sur le trône de David. Sa puissance va bien au-delà. Le Messie de Dieu, le « Fils de David » (Matthieu 9:27), peut, quant à lui, s’asseoir sur le trône de David. Une étude sérieuse de ce verset dans le contexte des Écritures démontre que nulle référence n’y est faite à la Trinité. Cela s’adresse bien plutôt au Messie, le Fils de David et le Fils de Dieu.

 

Pour terminer, nous noterons que certaines traductions juives contemporaines, notamment anglo-saxonnes, ont adopté une approche différente de celle des traditions chrétiennes traditionnelles. En effet, selon des commentaires juifs de ce passage d’Ésaïe, l’ensemble constitue un nom et non pas des titres qui s’appliqueraient au Messie. Selon ce même principe, la Bible – Nouvelle traduction, édité par un groupe de presse d’obédience catholique, traduit ce passage de la manière suivante : « Merveille-de-Conseil Dieu-Valeureux Père-Toujours Prince-de-Paix ». Selon ces traductions, le nom ne décrirait pas la personne qui le porte, mais plutôt le Dieu qu’adore cette personne. Ainsi, en Ésaïe 39:1, le nom du roi babylonien Mérodac-Baladan signifie « le dieu Marduk a pourvu un héritier ».

Cependant, et pour conclure, la traduction juive de la Bible en français la plus connue, la Bible du Rabbinat, corrobore l’analyse que nous avons fait auparavant de ce passage. Elle rend ce passage de la manière suivante:

« on l'a appelé Conseiller merveilleux, Héros divin, Père de la conquête, Prince de la Paix »

 

Une analyse similaire de ce passage est faite par l’érudit André Chouraqui, qui traduit ce passage ainsi:

« Oui, un enfant est enfanté pour nous, un fils nous est donné. Et c’est l’autorité sur son épaule. Il crie son nom: Merveilleux conseiller, héros d’Él, père pour toujours, prince de la paix ».

 

Ésaïe 43:11

« C’est moi, c'est moi qui suis l'Éternel, et il n'y a point de Sauveur que moi »

 

Pour d’amples explications sur l’usage du terme Sauveur dans la Bible, référez-vous aux notes en lien avec Luc 1:47.

 

Ésaïe 44:6

« Ainsi dit l'Éternel, le roi d'Israël et son Rédempteur, l'Éternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, et il n'y a point d'autre Dieu que moi »

 

Voir les notes sur Apocalypse 1:17.

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June 7 2010 1 07 /06 /June /2010 03:56

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

Psaume 110:1

« L'Éternel a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

 

Les commentateurs trinitaires émettent souvent l’opinion selon lequel  « mon Seigneur » serait une traduction, dans ce verset, du mot hébreu adonai, un autre titre donné à Dieu. Il affirme qu’il s’agirait donc d’une preuve de la divinité du Messie. Non seulement ce n’est pas un argument valide, mais ce passage est, en fait, une des plus grandes preuves de la distinction qui existe entre le Messie et Dieu. Le mot hébreu traduit par « mon Seigneur » est adoni (se prononçant différemment du mot « adonai ») dans les textes hébreux standards. Ce terme est toujours utilisé dans la Bible pour désigner des maîtres et des seigneurs humains, il n’est jamais utilisé pour Dieu. Malheureusement, la plupart des concordances et  des lexiques hébreux ne donne que la racine des mots et non pas le mot que l’on retrouve de fait dans le texte hébreu. C’est la raison pour laquelle les recherches bibliques effectués par des personnes utilisant des outils tel que la Strong’s Concordance seront toujours limitées. Bien que cela n’affecte généralement pas l’interprétation du texte, dans certain cas, ce problème peut se révéler essentiel à la bonne compréhension d’un passage biblique, comme cela est le cas pour Psaume 110:1.

 

Dans ce Psaume, la Bible donne au Messie un titre qui en fait ne décrit jamais Dieu. Le mot est adoni et, ainsi qu’il est utilisé à 195 reprises dans l’Ancien Testament, il désigne un individu de rang supérieur, soit un humain, soit en certaines occasions, un ange -  un être crée - et non pas Dieu. Le Psaume 110:1 démontre ainsi bien que le Messie n’est pas Dieu, mais un être suprêmement exalté par Dieu.

 

La différence entre adon (la racine du mot), adoni (« seigneur », toujours utilisé pour désigner des hommes ou des anges) et adonai (qui désigne Dieu) est essentiel à saisir si l’on veut bien comprendre Psaume 110:1.

 

1. Référence à des hommes: mon seigneur, mon maître: [adoni]

 

(a) maître: Exode 21:5; Genèse 24:12 (Version Annotée Neuchâtel); Genèse 44:5 (Version Annotée Neuchâtel); 1 Samuel 30:13 et 15; 2 Rois 5:3 (Version Annotée Neuchâtel), 20 et 22;

 

(b) mari: Genèse 18:2 (La Bible du Semeur);

 

(c) prophète: 1 Rois 18:7 et 13; 2 Rois 2:19; 2 Rois 4:16 et 28; 2 Rois 6:5; 2 Rois 8:5;

 

(d) prince: Genèse 42:10; Genèse 23:6, 11 et 15; Genèse 43:20; Genèse 44:18; Genèse 47:18; Juges 4:18;

 

(e) roi: 1 Samuel 22:12;

 

(f) père: Genèse 31:5;

 

(g) Moïse: Exode 32:22; Nombres 11:28; Nombres 12:11; Nombres 32:26 et 27; Nombres 36:2;

 

(h) prêtre: 1 Samuel 1:15 et 26;

 

(i) ange théophanique [un ange représentant Dieu]: Josué 5:14; Juges 6:13;

 

(j) chef militaire: 2 Samuel 11:11;

 

(k) référence général à une certaine forme de supériorité ou d’autorité: Genèse 24:18; Genèse 32:5; Genèse 33:8; Genèse 44:7; Ruth 2:13; 1 Samuel 25:24.

 

2. Référence à Dieu: [adonai].

Notez bien que lorsque le mot fait référence à Dieu, il change et adopte une forme différente que lorsqu’il fait référence à des hommes. La voyelle après le « n » (la seconde lettre en partant de la gauche) a changée.

 

Nous pouvons donc voir qu’adoni et adonai ont la même racine, adon - ce mot étant celui qui est listé dans les concordances et la plupart des lexiques. Néanmoins, le mot exact utilisé est différent. Adoni, le mot que l’on retrouve en Psaume 110:1, n’est jamais utilisé pour Dieu. Il est toujours utilisé pour un homme ou un ange occupant un rang supérieur. Que le terme adoni soit utilisé dans le texte hébreu pour désigner le Messie en Psaume 110 est une preuve majeure que le Messie n’est pas Dieu. Si le Messie avait dû être Dieu, alors le mot adonai aurait été utilisé. La forme ADONI (« mon seigneur »), un titre de royauté (1 Samuel 29:8), doit être clairement différenciée du titre divin ADONAI (« mon Seigneur ») tel qu’il est utilisé pour Yahvé.

 

Il y a de nombreux cas où l’utilisation du terme adonai fait référence à des anges ou à des hommes, leur conférant ainsi un statut élevé, mais nulle part il n’est indiqué que la personne qui s’exprime croit qu’elle s’adresse alors à Dieu. Cela est lié à l’utilisation même de la langue hébraïque en général. L’étude de mots tel qu’Élohim démontre que ce mot est aussi utilisé de façon occasionnelle pour désigner des êtres humains occupant une position hiérarchique élevé. Les exemples bibliques où le terme adonai est utilisé pour désigner des êtres humains sont, entre autres, Genèse 19:18, Genèse 24:9 et Genèse 39:2. Par contraste avec l’utilisation d’adonai pour désigner de façon occasionnelle des êtres humains, il n’y a pas une seule fois où le mot adoni est utilisé pour désigner Dieu. Des hommes peuvent être exaltés, mais jamais Dieu n’est rabaissé à un rang subalterne.

 

Les 148 versets suivants contiennent 166 utilisations du mot [adoni].Chacune de ces utilisations fait référence à un seigneur humain ou bien à un ange. Pas une seule fois ce mot n’est utilisé en référence à Dieu:

 

Genèse 23:6, 11 et 15; Genèse 24:12 (2 fois), 14, 18, 27 (3 fois), 35, 36, 37, 39, 42, 44, 48 (2 fois), 49, 65; Genèse 31: 35; Genèse 33:8, 13, 14 (2 fois), 15; Genèse 39:8; Genèse 42: 10; Genèse 43:20; Genèse 44:5, 7, 18 (2 fois), 19, 20, 22, 24; Genèse 47: 18 (2 fois), 25; Exode 21: 5; Exode 32:22; Nombres 11:28; Nombres 12:11; Nombres 32:25, 27; Nombres 36:2; Josué 5:14; Josué 10:1, 3; Juges 1:5, 6, 7; Juges 4: 18; Juges 6: 13; Ruth 2: 13; 1 Samuel 1: 15, 26 (2 fois); 1 Samuel 22:12; 1 Samuel 24: 8; 1 Samuel 25: 24, 25 (2 fois), 26 (2 fois), 27, 28, 29, 31, 41; 1 Samuel 26: 17, 18, 19; 1 Samuel 29: 8; 1 Samuel 30: 13, 15; 2 Samuel 1: 10; 2 Samuel 3: 21; 2 Samuel 9: 11; 2 Samuel 11: 11; 2 Samuel 13: 32, 33; 2 Samuel 14: 9, 12, 15, 17 (2 fois), 18, 19 (2 fois), 22; 2 Samuel 15: 15, 21 (2 fois); 2 Samuel 16: 4, 9; 2 Samuel 18: 31, 32; 2 Samuel 19: 19 (2 fois), 20, 26, 27, 30, 35, 37; 2 Samuel 24: 3, 21, 22; 1 Rois 1: 13, 17, 18, 20 (2 fois), 21, 24, 27 (2 fois), 31, 36, 37 (2 fois); 1 Rois 2: 38; 3: 17, 26; 18: 7, 10; 1 Rois 20: 4; 2 Rois 2: 19; 2 Rois 4: 16, 28; 2 Rois 5: 3, 18, 20, 22; 2 Rois 6: 5, 12, 15, 26; 2 Rois 8: 5, 12; 2 Rois 10: 9; 2 Rois 18: 23, 24, 27; 1 Chroniques 21: 3 (2 fois), 23; 2 Chroniques 2: 14, 15; Ésaïe 36: 8, 9, 12; Jérémie 37: 20; Jérémie 38: 9; Daniel 1: 10; Daniel 10: 16, 17 (2 fois), 19; Zacharie 1: 9; Zacharie 4: 4, 5, 13; Zacharie 6: 4.

 

Les 24 versets suivants contiennent l’expression [l’adoni], « à mon Seigneur ». Alors qu’en français on séparera la préposition du nom ou du verbe qui suit, en hébreu, la préposition est directement rattachée au mot. Genèse 24: 3, 54, 56; Genèse 32: 5, 6, 19; Genèse 44: 9, 16, 33; 1 Samuel 24: 7; 1 Samuel 25: 27, 28, 30, 31; 2 Samuel 4: 8; 2 Samuel 19: 29; 1 Rois 1: 2; 1 Rois 18: 13; 1 Rois 20: 9; 1 Chroniques 21: 3; Psaume 110: 1. Tout ces versets font référence à des seigneurs humains et non pas à Dieu.

 

Les 6 versets suivants contiennent l’expression suivante [v’adoni]: Genèse 18: 12; Nombres 36: 2; 2 Samuel 11: 11; 2 Samuel 14: 20; 2 Samuel 19: 28; 2 Samuel 24: 3.

 

La référence suivante contient l’expression suivante [m_adoni]: Genèse 47: 18.

 

Ceux qui étudient l’hébreu savent que le texte biblique original fut écrit sans ponctuation; c’est-à-dire, qu’il ne possède ni points, ni virgules et ne possède également nulles marques indiquant la présence de voyelles. Ainsi certains spécialistes du texte biblique pourraient avancer l’idée que puisque les marques signifiant la présence de telles ou telles voyelles ont été ajoutées bien plus tard dans les manuscrits hébreux, il est alors fort possible que les rabbins aient pu commettre une erreur dans le contexte bien précis de ce passage des Psaumes. Il est cependant important de noter que bien que les deux mots hébreux adonai et adoni s’écrivent de la même façon, ils se prononcent différemment. La tradition orale juive a certainement permis de déterminer quelles voyelles devaient être placées en telle ou telle endroit. Ainsi, lorsque des signes identifiant la présence de telle ou telle voyelle furent ajoutés aux manuscrits hébraïques, ils le furent en fonction de la façon dont le texte avait toujours prononcé.

 

Que les Juifs aient toujours pensé au Messie comme devant être un homme - et non pas Dieu fait chair - est mis en évidence par le texte grec - à la fois dans la Septante et dans les citations du Nouveau Testament. Il est important de se souvenir que la Septante, la traduction grecque de l’Ancien Testament hébreu, fut réalisée autour de 250 av. J.-C.,  bien avant que n’ait vu jour le débat autour de la Trinité. La Septante va tout à fait dans le sens de l’idée selon laquelle le Psaume 110: 1 fait référence à un homme, une créature de Dieu, comme étant, dans ce contexte, le Seigneur. Il ne s’agit, dans ce cas, pas de Dieu. Adoni est rendu en grec par ho kurios mou, « mon seigneur ».

 

Le Nouveau Testament, lorsqu’il cite Psaume 110: 1, rend l’adoni par « à mon seigneur » (to kurio mou). Par contraste, adonai ([Psaume 110] verset 5 et très souvent à d’autre endroit) est rendu par « le Seigneur » (kurios). Ceci prouve que la différence entre adonai et adoni était reconnue et reproduite en grec bien avant que les points indiquant les voyelles dans le texte massorétique ne fixent par écrit l’ancienne tradition orale de façon permanente.  

 

Il est intéressant de noter que les exégètes bibliques n’ont souvent pas fait attention au texte de Psaume 110, ainsi qu’aux endroits où ce passage est cité dans le Nouveau Testament. Ils ont décrété que ce texte confirmait ce qu’il croyait être la Divinité de  Christ. Cependant, c’est ne pas prêter attention à la formulation exacte du texte hébreu.

 

Ainsi de la même façon, les trinitaires, en attribuant à Pierre, en Actes 2: 36,  l’extraordinaire assertion selon laquelle « Dieu a fait Jésus JÉHOVAH », semble avoir négligé le fait selon lequel kurion (« Seigneur ») fait référence à to kurio mou (« mon Seigneur ») au verset 34, qui est une citation tiré de Psaume 110: 1. Dans ce passage des Psaumes, le mot hébreu correspondant n’est pas Jéhovah mais adon - le mot utilisé couramment pour « seigneur » ou « maître ». Le sens que Pierre veut donner à cette citation extraite de l’Ancien Testament est illustré par le langage qu’il emploie en d’autres endroits; voir Actes 5: 31 [où Pierre appelle Jésus un « Prince », etc.].

 

En Psaume 110, le mot est utilisé pour désigner un « seigneur » ou un « maître » et non pas pour désigner Dieu. Ainsi Psaume 110: 1 offre une claire évidence que le Messie de Dieu espéré par les Hébreux ne devait pas être Dieu lui-même, mais une créature de Dieu. Les Juifs écoutant Pierre au jour de la Pentecôte comprenaient très certainement qu’ainsi Pierre confirmait l’idée selon laquelle Jésus était un « homme approuvé de Dieu » (verset 22 - version Darby) et également un être créé- voir le « mon seigneur » de Psaume 110: 1 cité par Pierre juste un peu plus loin (verset 34). L’utilisation d’adoni dans le verset 1 du Psaume 110 démontre de façon claire que les Juifs n’espéraient pas de leur Messie qu’il soit Dieu. Ils espéraient au contraire qu’il s’agirait d’un « seigneur » qui soit une créature de Dieu.

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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 10:00

Hebrew Yahveh

 

The statement made by Jesus was stating the obvious. Jesus was being asked whether he was the Messiah or the Son of God. Jesus responds with the answer: “I am.” The translators decided to capitalize the words I AM in order to make it look like Jesus was saying he was the GOD from the Old Testament. (Remember, most Bible translators are Trinitarians who have certain bias; that is why it is hard for the average Christian to get the complete truth).

 

First of all, we need to look at all of the other ways the same phrase is translated in the New Testament.

  • The man born blind in John 8:9 says: “I am the man.”
  • Paul in Acts 26:29 says: “I am.”

 

Obviously, “I am” did not make Paul or the man born blind GOD. We know that Paul and the man born blind were not God, so how could Christ be God with the SAME phrase.

I am” occurs many other times in the New Testament. This phrase is often translated as:

 

  • I am he,” for example: Mark 13:6, Luke 21:8; John 13:19; 18:5,6 and 8.
  • It is I,” for example: Matthew 14:27; Mark 6:50; John 6:20.
  • I am the one I claim to be,” for example John 8:24 and 28.

 

At the Last Supper, Jesus said that one of the disciples would betray him. The disciples said literally: “Not I am, Lord” (Matthew 26:22,25). The disciples were not trying to deny that they were God because they used the phrase “Not I am.”

  

Conclusion: “I am” was a common way of designating oneself and it did not mean that you were claiming to be GOD.


Now, many will argue saying that Jesus was “before” Abraham, so Jesus must have been God. It is certain that Jesus figuratively “existed” in Abraham’s time. Jesus “existed” in the mind of God as God’s promise and will for mankind ( the Word of God) for the redemption of man. If we read carefully verse 56: “Your father Abraham rejoiced to see my day: and he saw it and was glad.” Abraham saw the Day of Christ when Christ conquerors the earth and sets up his kingdom, as in Hebrews 11:10: “For he was looking forward to the city with foundations, whose architect and builder is God.” (NIV) Abraham “saw” the Day of Christ; he saw the Day of Christ by faith, which was in God’s mind before the world was.

 

Conclusion: In the context of God’s plan, Christ was certainly “before” Abraham. God had a plan for our redemption long before Abraham lived.

 

A final point, the “I am” statement found in Exodus 3:14 is not the equivalent to the “I am” statement found in John 8:58b. The two statements are VERY different. The Greek of John 8:58b means “I am” however, the Hebrew phrase in Exodus actually means: “to be” or “to become”. Thus, Exodus 3:14 should read: “I will continue to be what I will continue to be.”

 

Conclusion: The “I AM” in the Hebrew text of Exodus 3:14 is actually a mistranslation. The “I AM” statement in John 8:58 did not make Jesus GOD.

   

The MacArthur Study Bible commentary on Exodus 3:14 says that "I AM WHO I AM" is the name of God which points to His self-existence and eternality; it denotes "I am the One who is/will be," which is the best and most contextually suitable option from a number of theories about its meaning and etymological source. The significance in relation to “God of your fathers” is immediately discernible: He’s the same God throughout the ages! The consonants from the Hebrew word YHWH, combined with vowels given by the Massoretes allow us to understand that the combination of consonants known as "tetragrammaton" should be pronounced as “Yehovah”. 


See also The Pronunciation of the Name by Nehemia Gordon

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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 09:44

Hebrew Yahveh

 


There are many passages of the Bible that speak about the similar attributes to God and Christ. Many Trinitarians will claim that since Christ has a similar attribute to God that Christ must in fact BE God.


These are the following arguments that Trinitarians will claim to mean that Jesus must in fact be GOD.

1. Jesus and God are called Saviour.

2. Jesus and God are both called Lord.

3. Jesus and God are called the King of Kings.

4. Jesus and God are called the Judge.

5. Jesus and God are worshipped (we’ll get into types of worship)

6. Jesus and God forgive sins.


1. One attribute that God and Christ share is the fact that they are both called Saviour in the Bible. We need to find out if it is also possible that someone else other than God or Christ are called “Saviour” in the Bible. If this is in fact that case, the argument claiming that Jesus is God because he is called Saviour is lost. God has given His people “saviours.” In Nehemiah it states: Therefore thou deliveredst them into the hand of their enemies, who vexed them: and in the time of their trouble, when they cried unto thee, thou heardest them from heaven; and according to thy manifold mercies thou gavest them saviours, who saved them out of the hand of their enemies. (Nehemiah 9:27) So given this example, saviour has been used with men and not only God and Christ.


Now, we must remember the principle of agency: angels, and prophets have been called God because they represent God. That does not mean that they are God; “no one has seen God” (John 1:18) and (1 John 4:12). God says also: “You cannot see My face; for no man shall see Me, and live.” (Exodus 33:20). “So, God has sent over the Ages angels, prophets and Jesus to speak on His behalf. God, who at various times and in various ways spoke in time past to the fathers by the prophets, has in these last days spoken to us by His Son, whom He has appointed heir of all things, through whom also He made the worlds (ages)”; (Hebrews 1:1-2) Jewish law of agency speaks of this in the following from The Encyclopedia of the Jewish Religion:


Agent (Heb. Shaliah): The main point of the Jewish law of agency is expressed in

the dictum, “a person’s agent is regarded as the person himself” (Ned. 72b; Kidd.

41b). Therefore any act committed by a duly appointed agent is regarded as

having been committed by the principal, who therefore bears full responsibility

for it with consequent complete absence of liability on the part of the agent.


We must go back to the idea of the logos or God’s plan of the Ages. God’s plan was fulfilled in Jesus and Jesus is the instrument of that salvation. Jesus reconciled the people back to God through Christ; mankind had lost his ability to have that connection with God; Jesus redeemed that lost connection from Adam’s disobedience to God.


2. Many will argue that since Jesus is called Lord, and since God is called Lord then that must mean that Jesus is GOD. In Acts 4:26 we find that God is LORD. When we look at Acts 2:36 God made Jesus Lord: “Therefore let all the house of Israel know assuredly that God has made this Jesus, whom you crucified, both Lord and Christ.” Jesus was in fact made Lord by God, so this once again shows that Jesus on his own could not have made himself Lord. Jesus represents God’s authority; the word Lord is Elohim in Hebrew. Elohim is used throughout the Bible for gods, Satan, men and Jesus. We usually know if Elohim is referring to Yehovah if there is a singular pronoun attached to Elohim like I, He, She or It. Sarah called Abraham her lord in Genesis 18:12 and 1 Peter 3:6 also confirms this. Moses was also called a god to Pharaoh:  So the LORD said to Moses: “See, I have made you as God to Pharaoh, and Aaron your brother shall be your prophet. (Exodus 7:1).


Nonetheless, God is a Saviour: I, even I, am the LORD, And besides Me there is no savior. (Isaiah 43:11) and also Jude 25 states that same. However, Jesus is also Saviour but Jesus did not get that lordship on his own. God exalted Jesus:


"The God of our fathers raised up Jesus whom you murdered by hanging on a tree. Him God has exalted to His right hand to be Prince and Savior, to give repentance to Israel and forgiveness of sins." (Acts 5:30-31)


God made Jesus Lord and Christ; God is originator of Jesus’ lordship.


3. The claim is put forth that since Jesus and God are called King of kings that this must also mean that Jesus is God. However, in Ezra 7:12 King Artaxerxes is also called king of kings. One point we can make however, is that Jesus is never referred to the God of gods in the Bible; only this title is reserved for Yehovah. Examples: Deuteronomy 10:17; Joshua 22:22; Psalm 136:2; Daniel 2:47; 11:36.


Now, some will say that Jesus was the Creator with regard to this passage: "For by Him all things were created that are in heaven and that are on earth, visible and invisible, whether thrones or dominions or principalities or powers. All things were created through Him and for Him" (Col 1:16). To think that this means that Jesus is God is founded on faulty reasoning. The fact is that through Jesus, all things are created new. Jesus gives spiritual newness through the regeneration of the Holy Spirit. Adam lost the regenerative ability of Holy Spirit through Adam’s disobedience however, Jesus recaptured it and brought about new birth.  Adam lost his spiritual purity but Jesus is the creator of new things and God through his plan of Messiah created the “ages”. Remember, the passage in Colossians 1:16 does not say anything about the physical universe; it is only talking of thrones, dominions, principalities and powers. There is nothing in this passage that says anything about Jesus being the physical creator of the universe.


4. God is called Judge through the Bible but Jesus is also called Judge. Many Trinitarians will again say well, since Jesus is Judge, he must be God. If we look at Acts 17:30-31 we see that Jesus was appointed Judge by God: "Truly, these times of ignorance God overlooked, but now commands all men everywhere to repent, because He has appointed a day on which He will judge the world in righteousness by the Man whom He has ordained. He has given assurance of this to all by raising Him from the dead.”


We will judge the world when Christ returns so the work of judging is not only reserved to God and Christ. "Do you not know that the saints will judge the world? And if the world will be judged by you, are you unworthy to judge the smallest matters?" (1 Corinthians 6:2)


5. Jesus and God are attributed forms of worship so to some that must mean again that Jesus is God. Trinitarians will base their reasoning on Matthew 28:9 where it states:"And as they went to tell His disciples, behold, Jesus met them, saying, “Rejoice!” So they came and held Him by the feet and worshiped Him." Now at face value, out of context this is the impression that one may have. But let’s look at another example with the same word “worship” and let’s determine what kind of worship that the passage is talking about.


"And David said to all the congregation, Now bless the LORD your God. And all the congregation blessed the LORD God of their fathers, and bowed down their heads, and worshipped the LORD, and the king." (1 Chronicles 29:20)


Now, David is being worshipped one would say here. But obviously we all understand that David is not God. The form of worship here is paying homage or respect to a person of authority. This is exactly what Christ is. We don’t worship Christ; that kind of worship is for Yehovah and Yehovah alone. However, we are to HONOUR Christ because Christ manifests God to us and Christ died for us in order for us to have fullness of life! Very often honour and respect is lost when we make Christ God. This aspect of Christ is completely lost when we make Christ into God. Yes, our heart and soul must be connected to Christ and as we make Christ our target, we manifest God’s glory.


The Bible says to worship God: "And I fell at his feet to worship him. But he said to me, “See that you do not do that! I am your fellow servant, and of your brethren who have the testimony of Jesus. Worship God! For the testimony of Jesus is the spirit of prophecy.”" (Revelations 19:10) And Jesus said: "For it is written, ‘You shall worship the LORD your God, and Him only you shall serve.’”" (Luke 4:8).


Christ is heir; if Christ is heir then that means that someone had to give it to him. We are also joint heirs of Christ: "The Spirit Himself bears witness with our spirit that we are children of God, and if children, then heirs—heirs of God and joint heirs with Christ, if indeed we suffer with Him, that we may also be glorified together." (Romans 8:16-17)


We are actually somewhat on equal footing with Christ. Christ is not ashamed to call us his brethren: "For both He who sanctifies and those who are being sanctified are all of one, for which reason He is not ashamed to call them brethren" (Hebrews 2:11). Christ also is the firstborn among many brethren (Romans 8:29). His brethren are those who worship Yehovah and keep Jesus’ testimony; but we are nonetheless Jesus’ brothers and sisters! Jesus says to us that we both have a common God and Father: "Jesus said to her, “Do not cling to Me, for I have not yet ascended to My Father; but go to My brethren and say to them, ‘I am ascending to My Father and your Father, and to My God and your God.’”" (John 20:17). Ephesians 1:3 states "Blessed be the God and Father of our Lord Jesus Christ," meaning that Jesus has a Heavenly Father like us! These passages speak for themselves; Jesus Christ cannot be Yehovah the Most High God and Creator of the Universe.


6. The final point that Trinitarians love to claim is that Jesus can forgive sins so that makes Jesus God. Jesus does have the power to forgive sins because all “functional” authority has been given to Christ on behalf of God (Matthew 28:18). God is our Forgiver: "If we confess our sins, He is faithful and just to forgive us our sins and to cleanse us from all unrighteousness" (1 John 1:9) and God is merciful (Exodus 20:6). Jesus forgave our sins, but does this make him God? Jesus is our pattern and target. Jesus is the way, the truth and the life and we are to follow Christ’s example (1 Peter 2:21). So, we are to forgive others: “For if you forgive men their trespasses, your heavenly Father will also forgive you. But if you do not forgive men their trespasses, neither will your Father forgive your trespasses" (Matthew 6:14-15).


In Mark 2:6-10, Jesus heals a paralytic man and forgives the man his sins. In Matthew 9:8, the multitudes "glorified God, who had given such power to men". Jesus tells the Pharisees that their doctrine is wrong; there is no verse in scripture that says that “only God can forgive sins.” This particular idea came from their tradition. The truth is that God grants the authority to forgive sins as He pleases. God granted the authority to the Son and furthermore to the apostles: "If you forgive anyone his sins, they are forgiven" (John 20:23). If the Pharisees were right, and only God can forgive sins, then God, Jesus and the apostles were all God because they had the authority to forgive sins.


We are to follow Christ’s example: "bearing with one another, and forgiving one another, if anyone has a complaint against another; even as Christ forgave you, so you also must do" (Colossians 3:13)


We are to forgive as Christ forgave us.

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April 7 2010 3 07 /04 /April /2010 15:08

  Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Deutéronome 6:4

« Écoute, Israël! L’Éternel notre Dieu est le seul Éternel.»

 

Certaines personnes affirment que le mot hébreu traduit par « le seul » (echad) tel qu’il est utilisé en Deutéronome 6:4 et dans d’autres versets désigne une « unité plurielle ». Cela est absolument faux.

 

Il n’est nulle part fait référence au terme « le seul » comme pouvant indiquer une pluralité d’une quelconque manière. Echad est utilisé comme étant le nombre « un », comme étant « le premier » dans une série d’items, comme « un » au sens du « même », comme « un » dans le sens de « chacun » ou de « celui-ci ». Une étude de l’usage de ce mot hébreu dans l’Ancien Testament révèle que son sens est simple et clair et que ce mot exprime toujours la même réalité. Echad est traduit comme « premier » en Genèse 1:5, lorsque Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres le « premier » jour. La terre entière ne parlait qu’ « le même » langage avant Babel (Genèse 11:1). Agar laissa son enfant sous « un » des arbrisseaux (Genèse 21:15). Dans le rêve qu’eut Pharaon, il y avait sept épis sur « une » même tige (Genèse 41:5). Lorsque Dieu détruisit les troupeaux des égyptiens, lors des dix plaies qui affectèrent l’Égypte, pas « une » bête ne mourut parmi les troupeaux des enfants d’Israël (Exode 9:6). Exodus 12:49 déclare qu’ « une »  même loi s’appliquera à l’indigène comme à l’étranger séjournant parmi Israël. Les exemples sont trop nombreux pour que l’on se permette de tous les citer ici. Echad est utilisé plus de 250 fois dans l’Ancien Testament, il n’y pas un seul commentateur juif ou un seul lexique hébreu qui laisse entendre que cela indique une « unité plurielle ».

 

L’histoire du peuple hébreu est bien connue. Il était admis dans le monde antique que les hébreux étaient incroyablement batailleurs et tenaces lorsqu’il s’agissait de défendre leur « seul Dieu », comme le comprirent de nombreuses civilisations au travers des époques.

 

Deutéronome 6:4 est l’un des versets qui conteste de la façon la plus évidente la doctrine de la Trinité. Dieu est « un », et non pas « trois en un », ou quelque autre forme de pluralité que l’on voudrait qu’il soit. Il s’agit du cri de ralliement des juifs au travers des âges, et ils se sont agressivement défendu contre toute forme de polythéisme ou de panthéisme. Jésus cita ce verset comme faisant partie du plus grand et du premier commandement. « Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements c'est: Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. » (Marc 12:29-30). Il est tout à fait inconcevable que Jésus est pu vouloir promouvoir une quelconque forme de doctrine de la Trinité, alors que, dans le même temps, il citait Deutéronome affirmant que Dieu est « un » à une audience composé de juifs qu’il l’aurait certainement totalement incompris autrement. Il est bien plus raisonnable de croire que Jésus affirmait simplement que si nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, nous devons être certain de savoir qu’Il s’agit bien du seul et de l’unique vrai Dieu d’Israël.

 

Psaume 45:7

« Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité. »

 

Ce verset est cité  en Hébreux 1:8 et notre explication de Psaume 45:7 peut être trouvé à l’endroit même où nous faisons une exégèse de ce passage de l’épître aux Hébreux.

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March 11 2010 4 11 /03 /March /2010 02:46

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 


Genèse 18: 1-2

« Yahvé lui apparut aux Chênes de Mamré, tandis qu’il était assit à l’entrée de la tente, au plus chaud du jour. Ayant levé les yeux, voilà qu’il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui ; dès qu’il les vit, il courut de l’entrée de la tente à leur rencontre et se prosterna à terre » (La Bible de Jérusalem).

 

Ces versets posent problème lorsque les Ecritures enseignent que nul être humain n’a jamais vu Dieu. Le texte hébreu dit pourtant que Yahvé apparut à Abraham sous la forme d’un homme, et qu’il était accompagné de deux anges, qui avaient eux-mêmes une apparence humaine. De fait, les saintes écritures nous font part d’un certain nombre de personnes auxquelles Dieu est apparut: Adam et Ève (« Et ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin », Genèse 3: 8), Abraham (Genèse 12: 7; 15: 1; 17: 1; 18: 1), Jacob (Genèse 18: 13), Moïse et les anciens d’Israël (Exode 24: 9-11), Samuel (1 Samuel 3: 10), Salomon - à deux reprises (1 Rois 3: 5; 9: 2; 11: 9), Michée (1 Rois 22: 19-22), Ésaïe (Ésaïe 6: 1-5), Ézéchiel (Ézéchiel 1: 26-28), Daniel (Daniel 7: 9-14), Amos (Amos 7: 7), Étienne (Actes 7: 56) et l’apôtre Jean (Apocalypse 5: 1-8).

 

Une étude de Genèse 18: 1 nous apprend, par les commentaires chrétiens qui en sont donnés, que la plupart des théologiens ne croient pas que Yahvé puisse apparaître sous la forme d’un homme. Les explications les plus communes de ce verset sont les suivantes: Il s’agirait soit d’un rêve et non pas d’une rencontre réelle; soit du Christ pré-incarné qui serait alors apparu; soit d’un ange qui apparut porteur du nom de Yahvé.

 

Certains théologiens enseignent que le récit de Genèse 18: 1 est en fait un rêve. Ils déduisent ceci des circonstances, affirmant que, puisqu’il s’agissait du moment le plus chaud de la journée, Abraham devait donc faire une sieste. Néanmoins, la Bible ne permet pas de soutenir une telle affirmation. Il n’est dit nulle part qu’il s’agit d’un rêve et il n’y a certainement nulle description d’Abraham se réveillant d’une quelconque sieste. Le récit de Sodome et Gomorrhe n’était assurément pas un rêve. Les anges quittèrent  alors Abraham et s’en allèrent à Sodome et Gomorrhe pour permettre à Lot et à sa famille d’échapper au jugement de Dieu. Il n’y a aucune évidence tangible qui nous permettrait de croire que l’apparition de Yahvé fut dans ce cas un rêve.

 

De nombreux théologiens trinitaires enseignent que le récit de Genèse 18: 1 témoigne d’une apparition de Christ pré-incarné. La preuve qu’ils avancent pour cela se décline de deux façons: Yahvé est invisible et nul ne peut Le voir ou ne L’a vu, il ne pourrait donc s’agir de Lui dans ce récit; puisque le récit affirme clairement qu’il s’agit de Yahvé, alors il devrait s’agir de Christ pré-incarné puisque « Christ est l’une des personnes de la Trinité ». De plus, le fait qu’aucun passage des Écritures ne confirme que l’apparition soit Christ devrait constituer une preuve suffisante qu’il ne s’agit donc pas de Christ. A deux reprises au moins, Yahvé et Christ sont décrit comme apparaissant simultanément (Daniel 7 et Apocalypse 5). Voilà qui nous pousse à conclure que Yahvé ne peut être Christ.

 

Il est écrit que « personne n’a jamais vu Dieu ». Jean 1: 17-18 affirme: « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venus par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître ».

 

Une autre remarque peut être faite concernant le verbe « voir » en Jean 1: 18. Si les trinitaires ont raison lorsqu’ils affirment que Jésus est « Dieu incarné », « Dieu le Fils » et « pleinement Dieu », alors il nous semble que les trinitaires devraient s’inquiéter de vouloir prouver que « voir » signifie « connaître », parce que cela n’a pas de sens de vouloir dire que nul n’a vu Dieu et d’affirmer, dans le même temps, que Jésus est Dieu.

 

La Bible appelle également Dieu, « le Dieu invisible ». C’est bien sûr vrai, et Dieu de par sa nature même est invisible. Il est entendu que personne ne pourrait réellement voir Yahvé parce qu’une personne mourrait si elle voyait Dieu. Cette idée vient principalement de la conversation que Moïse eut avec Dieu. Moïse demanda à voir la gloire de Dieu et Dieu lui répondit: « Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre » (Exode 33: 20). Les êtres humains ne sont pas suffisamment équipé pour voir Dieu dans toute Sa gloire, ainsi, être exposé à ce que Dieu est dans toute sa plénitude aurait effectivement une conséquence dramatique: la mort.

 

L’ « homme » étant identifié comme Yahvé est accompagné d’anges, et le récit tout entier le qualifie de Yahvé. Comme nous l’avons vu pour Genèse 16:7-13, concernant l’ange de l’Éternel, parfois on s’adresse à lui comme à un ange et parfois on s’adresse à lui comme à « l’Éternel » ou à « Dieu » (voir Genèse 16:13 et Juges 6:16). La règle juive qui s’applique aux médiateurs explique pourquoi il en est ainsi. Selon cette règle, le médiateur est regardé comme étant la personne elle-même qu’il représente.

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February 18 2010 4 18 /02 /February /2010 12:25

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 


Genèse 16:7-13

« Mais l'ange de l’Éternel la trouva près d’une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Shur. Et il lui dit: Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu? et où vas-tu? Et elle répondit: Je fuis de devant Saraï ma maîtresse.  Et l’ange de l’Éternel lui dit: Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main. Et l’ange de l’Éternel lui dit: Je multiplierai tellement ta postérité qu’on ne pourra la compter, tant elle sera nombreuse. Et l’ange de l’Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte; et tu enfanteras un fils, et tu le nommeras Ismaël (Dieu entend); car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction. Il sera semblable à un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous contre lui; et il habitera en face de tous ses frères. Et elle appela le nom de l’Éternel qui lui avait parlé Atta-El-Roï (tu es un Dieu qui voit). Car elle dit: N’ai-je pas même, ici, vu celui qui me voyait? ».

 

Certains trinitaires croient que «l’ange de l’Éternel », dont il est parlé dans l’Ancien Testament, est en fait Jésus Christ avant qu’il se soit - croient-ils - « incarné » sous une forme humaine. Nombreux sont ceux qui sont en désaccord avec cette affirmation, et ceci pour de bonnes raisons. Il n’y a pas un seul passage de la Bible qui affirme que Jésus Christ soit l’ange de l’Éternel. Cette idée est simplement le résultat d’une hypothèse. Pourquoi donc, si cela n’est dit nulle part dans les Écritures, tant de personnes croient-elles que cela soit vrai? La raison en est la suivante: Il serait difficile pour les trinitaires de croire que Jésus est co-égal et coéternel avec Dieu dès le commencement, et cependant de ne pas en trouver la preuve dans l’Ancien Testament. Puisque l’on ne peut pas manquer de remarquer le rôle prédominant qu’occupe actuellement Christ à la tête de l’Église, est-il possible qu’il n’ait pas été activement présent durant toute la période couverte par l’Ancien Testament et ainsi jamais impliqué avec l’humanité d’une façon ou d’une autre? Un trinitaire résoudra ce problème en émettant l’hypothèse que Jésus devait être « l’ange de l’Éternel » dont il est fait mention dans les Écritures hébraïques.

 

Nous croyons que Jésus Christ commença d’exister activement et physiquement lorsqu’il fut conçu de l’Esprit Saint de Dieu dans la vierge Marie (Matthieu 1: 18). Quelles sont exactement les raisons pour lesquels les trinitaires pensent que l’ange de l’Éternel est Jésus? Les trinitaires diffèrent quand aux preuves qu’ils apportent pour soutenir cette idée (ce qui est normal si l’on considère qu’ils basent leur raisonnement sur une simple hypothèse). Les raisons les plus souvent formulées sont cependant les suivantes: L’ange de l’Éternel apparaît être supérieur aux autres anges; il est distinct de l’Éternel; il est capable de pardonner les péchés (Exode 23: 21); il parle avec autorité comme si il était Dieu; sa façon d’agir lui attire respect et admiration; il n’est plus mentionné après la naissance de Jésus, et on s’adresse à lui comme on s’adresserait à Dieu. Nous allons considérer tout ces points, et nous commencerons avec le dernier, qui est l’argument le plus essentiel.

 

Une étude des apparitions de l’ange de l’Éternel révèle que parfois on s’adresse à lui comme à un ange et parfois comme à « l’Éternel » ou à « Dieu » (voir Genèse 16:13 et Juges 6:16). La règle juive qui s’applique aux médiateurs explique pourquoi il en est ainsi. Selon cette règle, le médiateur est regardé comme étant la personne même qu’il représente.

 

Dans les textes où l’ange est appelé « Dieu » ou « l’Éternel », il est important de remarquer qu’il est cependant toujours identifié comme étant un ange. Ce point est essentiel, car Dieu n’est jamais désigné comme étant un ange. Ainsi si une entité est appelé « Dieu », mais est clairement identifiée comme étant un ange, il doit y avoir une raison. Dans le récit tiré de la Genèse et cité précédemment l’ange est clairement identifié comme étant un ange à quatre reprises. Pourquoi le texte affirmerait-il donc que l’Éternel parla à Agar? Si il en est ainsi, c’est parce que, étant médiateur et messager de Dieu, l’ange parle pour Dieu et le message qu’il transmette émane de Dieu. La même idée est présente lorsque « Dieu » est dit avoir « visité » Son peuple, alors qu’en fait Il lui a envoyé Sa bénédiction (voir le commentaire pour Luc 7: 16). Dieu ne s’est pas présenté en personne, mais quelqu’un qui ne serait pas familier avec la culture de l’époque pourrait conclure, d’après le texte, que c’est pourtant ce qu’Il fit. Il est également clair que les personnes auxquels l’ange est apparu, affirment bel et bien avoir à faire à l’ange de Dieu. Gédéon s’exclame, « j’ai vu l’ange de l’Éternel face à face » (Juges 6: 22).

 

Il y a des preuves bibliques concluantes qui démontrent que les messagers ou représentants de Dieu sont appelés « Dieu » (voir le commentaire pour Hébreux 1: 8). Ce fait est important, car si des représentants de Dieu sont qualifiés de « Dieu », alors le seul moyen de distinguer Dieu de Ses représentants nous vient du contexte même du texte. Nous avons déjà vu que quand l’ange de l’Éternel est appelé « Dieu », une lecture attentive du texte permet de déterminer que le médiateur est en fait un ange. 

 

Un autre élément qui démontre que l’ange de l’Éternel est bien un ange et non pas un membre « co-égal » de la Trinité, réside dans le fait que cet ange est soumis au commandement de Dieu. Un récit biblique relate la désobéissance de David à Dieu et comment Dieu envoie la peste sur Israël. « Dieu envoya aussi un ange à Jérusalem pour la ravager » (1 Chroniques 21: 15). Nous apprenons que c’est l’ange de l’Éternel qui inflige cette punition au peuple d’Israël. Finalement, « l’Éternel regarda et se repentit de ce mal, et il dit à l’ange qui ravageait: Assez! Retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel se tenait près de l’aire d’Ornan, le Jébusien » (1 Chroniques 21: 15, voir aussi 2 Samuel 24: 16). Ces versets n’indiquent en rien que l’ange ait pu être Dieu lui-même. Il n’y a pas ici de « co-égalité ». On apprend simplement que l’Éternel a donné un ordre à l’un de Ses anges.

 

Un autre exemple démontrant que l’ange de l’Éternel ne peut être Dieu en aucune façon se trouve en Zacharie. Le prophète Zacharie parle avec un ange au sujet d’une vision qu’il a eut. La Bible le relate de cette façon: « Alors l’ange de l’Éternel répondit et dit: Éternel des armées! jusqu’à quand n’auras-tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es indigné depuis soixante et dix ans? Et l’Éternel répondit à l’ange qui me parlait, de bonnes paroles, des paroles de consolation » (Zacharie 1: 12-13). Le fait que l’ange de l’Éternel demande des informations au sujet du plan de Dieu et qu’il reçoive des paroles de réconfort indique qu’il n’est pas co-égal avec Dieu en puissance et en savoir. Il est impensable que Dieu ait besoin d’informations ou de réconfort. Ainsi, toute affirmation qui voudrait établir que l’ange de l’Éternel est Christ pré-incarné, étant en tout chose Dieu, ne correspond simplement pas à ce que la Bible nous dit.

 

Il est intéressant que deux preuves que les trinitaires utilisent pour démontrer que l’ange de l’Éternel devrait être Jésus pré-incarné corroborent plutôt le fait que l’ange est distinct de Dieu et parle en accord avec l’autorité que lui a délégué Dieu. Nous affirmons donc que la raison pour laquelle cet ange est distinct de Dieu, c’est bien parce qu’il est exactement ce que le texte dit de lui, c’est-à-dire un ange, et qu’il parle avec autorité parce qu’il est le messager de Dieu. Les prophètes et tous ceux qui parlent pour Dieu le font avec autorité, comme de nombreux versets l’affirment. L’ange de l’Éternel parle également de Dieu à la troisième personne. Par exemple, en Genèse 16: 11, cité plus haut, l’ange dit: « l’Éternel t’a entendue dans ton affliction », et non pas, « Je t’ai entendu dans ton affliction », comme si il était lui-même Dieu. En Genèse 22: 12, l’ange dit: « maintenant je sais que tu crains Dieu », et non pas « maintenant je sais que tu me crains ». En Juges 13: 5, l’ange dit de Samson qu’il sera « consacré à Dieu » (Louis Segond), non pas « consacré à moi ». Ainsi, bien que le texte peut sembler appelé l’ange Dieu - ce qui est compréhensible si l’on considère que l’ange est un médiateur pour Dieu - l’ange n’affirme quant à lui jamais être Dieu et réfère toujours à Dieu à la troisième personne.

 

De même, si Jésus était l’ange de l’Éternel qui parla à Moïse dans le buisson ardent, il n’y fait pas référence dans ses enseignements. En Marc 12: 26, il nous est fait récit d’un échange que Jésus a avec des Saducéens. Jésus dit: « n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant: Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? » Si Jésus avait été l’ange dans le buisson ardent, et avait ouvertement proclamé être lui-même « le Dieu préexistant », il aurait utilisé cette opportunité pour affirmer : « J’ai dit à Moïse ». Le fait que Jésus ait rapporté que ce fut Dieu qui parla à Moïse montre clairement qu’il se différenciait lui-même de Dieu.

 

Que l’ange de l’Éternel semble être supérieur aux autres anges ne signifie en rien qu’il constitue une quelconque partie de la Trinité. Les anges diffèrent en pouvoir et en autorité. La Bible mentionne par exemple des archanges en 1 Thessaloniciens 4: 16 et en Jude 9. Il ne serait pas surprenant que l’ange de l’Éternel soit l’un de ces anges auquel est conférée une plus haute autorité. De la même façon, le fait que l’ange de l’Éternel puisse pardonner les péchés ne permet nullement d’affirmer qu’il est Dieu. Les médiateurs envoyés par Dieu ont le pouvoir de pardonner les péchés. Dieu donna à Jésus l’autorité de pardonner les péchés, et Jésus conféra à son tour cette autorité aux apôtres (voir le commentaire sur Matthieu 9:2).

 

Bien que ce soit vrai que, en certaines occasions, l’autorité manifestée par l’ange de l’Éternel ait provoqué une crainte mêlée de respect chez certains, il n’y a nul raison d’assumer que cet ange soit Dieu pour autant. Un examen attentif des passages où cet ange apparaît, montre que parfois les gens ne réalisent même pas qu’ils s’adressent à un ange. Par exemple, quand l’ange de l’Éternel apparait à la mère de Samson, elle retourne à son mari avec le récit suivant: « Or, la femme vint, et parla à son mari, en disant: Un homme de Dieu est venu vers moi, et son aspect était comme l’aspect d'un ange de Dieu, fort vénérable. Je ne lui ai point demandé d’où il était, et il ne m’a point dit son nom » (Juges 13: 6). Notez que les anges ont la réputation d’avoir une apparence redoutable, et la mère de Samson pensait que cet « homme de Dieu » avait ce même genre d’apparence redoutable, elle ne pensait toujours pas qu’il était un ange. Quand Manoach rencontre l’ange de l’Éternel et que tout deux parlèrent de la façon dont Samson doit être élevé, Manoach ne sait pas qu’il s’agit d’un ange jusqu’à ce que celui-ci monte au ciel dans la flamme du sacrifice préparé par Manoach. Ainsi, ce n’est pas parce que l’apparence d’une personne est redoutable qu’il s’agit nécessairement de Dieu.

 

Certains soutiennent également que puisque l’on ne parlerait plus de « l’ange de l’Éternel » après la naissance de Jésus, alors Jésus serait cet ange. Il semble en effet raisonnable de penser que cet ange devrait apparaître tout au long de la Bible. Néanmoins, le fait est que cet ange de l’Éternel apparaît bel et bien après la conception de Jésus est donc inconsistant avec l’affirmation qui voudrait que l’ange de l’Éternel soit « Christ pré-incarné ». Le récit de la naissance de Jésus est bien connu. Joseph apprend que Marie est enceinte de Jésus avant même qu’elle et lui ne soit mariés, et Joseph, qui pourrait avoir réclamé sa lapidation, décide de divorcer d’avec elle. C’est alors que « l’ange du Seigneur » lui apparaît dans un rêve et l’informe que l’enfant est de Dieu. En Matthieu 1: 24, il est écrit: « Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l'ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme ». Deux conclusions peuvent être tirées de ce récit. Tout d’abord, Jésus était déjà dans le ventre de Marie quand l’ange du Seigneur est apparu à Joseph. Nous pouvons conclure de cela que « l’ange du Seigneur » ne peut pas être Jésus puisque Jésus était alors déjà en Marie. Ensuite, on peut remarquer à la suite de ce récit, que l’ange est à la fois décrit comment étant « un » ange du Seigneur et « l’ » ange du Seigneur. La même chose peut être constatée à la lecture des récits de l’Ancien Testament (comparer 1 Rois 19 : 5, 7).

 

Il y a de nombreuses apparitions d’ « un » ange du Seigneur dans le Nouveau Testament (comparer Actes 5: 19; 8: 26; 12: 7 et 23). De tout ces faits, nous pouvons conclure qu’il est fort probable que le même ange qui est appelé à la fois « l’ » ange de l’Éternel et « un » ange dans l’Ancien Testament est toujours le même qui apparaît comme étant « un ange du Seigneur » après la naissance de Jésus. Lorsque l’on évalue sérieusement toutes ces évidences, il y a de bonnes raisons de croire que les mots qui décrivent l’ « ange » de l’Éternel sont à comprendre de façon littéral, et qu’ils réfèrent bien à un ange comme l’affirme le texte, et non pas à Jésus.     

 
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February 6 2010 6 06 /02 /February /2010 22:20

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Genèse 1:26

« Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance ». 

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Élohim et Adonim, les termes hébreux pour désigner Dieu, sont tout deux de forme plurielle. Si cela signifiait littéralement une pluralité de personnes, ces termes seraient alors traduits par « Dieux ». Les Juifs, étant parfaitement monothéistes et entièrement familiers avec les expressions propres à leur langue, n’ont jamais compris l’utilisation du pluriel comme indiquant une pluralité de personnes au sein du seul vrai Dieu. L’utilisation du pluriel a une valeur d’amplification et est appelé « pluriel de majesté » ou « pluriel d’emphase ». La forme plurielle permet d’intensifier le sens donné au mot (voir l’explication pour Genèse 1:1). De nombreux spécialistes de l’hébreu identifient l’utilisation de la première personne du pluriel comme étant similaire à l’utilisation d’un pluriel de majesté. 

 

Il est clairement attesté, qu’au travers des époques, les rois, les princes et d’autres personnages importants ont utilisé le pluriel de majesté. Le pluriel de majesté est également utilisé dans la Bible, comme on peut le voir dans le livre d’Esdras. Au chapitre 4 et au verset 11 de ce livre, voici ce qu’il est écrit: « C'est ici la copie de la lettre qu'ils lui envoyèrent: Au roi Artaxerxès: Tes serviteurs, les gens de ce côté-ci du fleuve, - et ainsi de suite ». Esdras continue, et au verset 18 il est écrit: « La lettre que vous nous avez envoyée, a été exactement lue devant moi ». Ainsi, bien que la lettre fût adressée au roi lui-même, Artaxerxès utilise le mot « nous ». Il est fréquent que le pluriel soit utilisé lorsqu’une personne parle de ses intentions, et qu’une forme singulière plus littérale soit utilisée lorsqu’une personne agit.

 

Certains croient que la raison pour laquelle la première personne du pluriel est utilisé en Genèse 1: 26, est dû au fait que Dieu parlait avec les anges, alors qu’il envisageait de créer l’être humain. Il est également compris que Dieu s’adresserait, dans ce passage des Écritures, au Verbe crée et préexistant qui s’incarnera plus tard en Jésus-Christ. Ces différentes explications démontrent qu’il existe bien d’autres moyens de comprendre Genèse 1 :26 que les théories qui consisterait à y voir un Dieu trinitaire ou binitaire.

 

Par ailleurs, le titre de Dieu, Élohim, n’est pas le seul mot qui soit mis à une forme pluriel à une fin d’emphase. Cependant, quand le pluriel semble constitué une faute grammaticale, les traducteurs ignore en général le pluriel hébreu et le traduise au singulier. Il peut être ainsi difficile de trouver cette forme plurielle dans la plupart des traductions française.

 

Après que Caïn ait assassiné Abel, Dieu dit à Caïn: « La voix des sangs de ton frère crie du sol jusqu’à moi » (Genèse 4 : 10, Nouvelle Traduction - Bayard). Le pluriel met l’emphase sur l’horreur du crime commis. En Genèse 19: 11, les hommes de Sodome sont frappés d’ « éblouissement ». Le mot hébreu est au pluriel, « éblouissements », et indique que l’éblouissement est total et qu’ainsi Lot est protégé. En Lévitique 19 :24, il nous est raconté que le peuple ne devait pas manger des fruits de l’arbre pour trois ans, et que la quatrième année les fruits seraient « consacrés au cours d’une fête de louange » (Bible en français courant). Le mot hébreu rendu par « louange » en français est au pluriel, mettant ainsi l’emphase sur la grandeur de la louange donnée à Dieu. Psaumes 45: 15 nous parle prophétiquement de personnes qui sont amenés en présence du Messie. Il est écrit: « Elles te sont amenées avec réjouissance et allégresse ». Le mot hébreu traduit par allégresse devrait être rendu par un pluriel, « allégresses », accentuant l’intensité de l’allégresse manifestée en cette occasion. En Ézéchiel 25, Dieu parle de ce qui est advenu à Israël et de comment il agira en conséquence. Concernant les Philistins, Dieu dit : « Les Philistins se sont livrés à la vengeance […] J’exercerai sur eux ma vengeance » (Ézéchiel 25: 15 et 17. Segond 1910). Dans le texte hébreu, la deuxième vengeance, la vengeance de Dieu, est au pluriel indiquant l’ampleur de la vengeance que Dieu va infliger. De nombreux autres exemples existent dans le texte hébreu, démontrant qu’il est fréquent que le pluriel soit utilisé dans la Bible afin de mettre l’emphase sur une personne, un sentiment ou une situation.

 

Genèse 11:7

« Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu'ils n'entendent point le langage l'un de l'autre » (Ostervald)

 

Pour une bonne compréhension de ce verset, vous pouvez vous référer à l’explication faite de Genèse 1: 26.

 
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February 3 2010 3 03 /02 /February /2010 21:16

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Genèse 1:1

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».

 

Le terme pour « Dieu » est Élohim, mot qui en lui-même est de forme plurielle et qui, comme la plupart des mots, a plusieurs définitions. Il est utilisé sous cette forme plurielle pour désigner des « dieux » ou des « hommes investis d’une certaine autorité », et sous sa forme singulière pour désigner « Dieu », un « dieu » et un « homme investi d’une certaine autorité », comme un juge par exemple.

 

Élohim est traduit par « dieux » dans de nombreux versets. En Genèse 35:2, il est écrit, « Ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous », et en Exode 18: 11, il est dit, « Maintenant je connais que l’Éternel est plus grand que tous les dieux ». Le même mot est traduit par « juges » en Exode 21: 6; 22: 8 et 9 (Darby). En Psaumes 8:6, Il est traduit « anges » (Ostervald) ou « êtres célestes » (Bible du Semeur - note de bas de page). Il s’agit ici de son utilisation sous une forme plurielle, et il n’y a nulle évidence que ce mot ait alors été perçu, par qui que ce soit, comme signifiant que ces « dieux » aient une quelconque forme de pluralité en eux-mêmes.

 

Élohim est également traduit au singulier pour désigner un « dieu » ou un « juge », et, lorsque cela est traduit de cette façon, il n’est envisagé une seule fois qu’il puisse s’agir d’une « nature composé de plusieurs personnes ». Un exemple est Exode 22: 20, où il est écrit, « Celui qui sacrifie à un dieu, si ce n’est à l’Éternel seul, sera voué à la destruction » (Darby). Un autre exemple est Juges 6: 31 : « Si Baal est un dieu, qu’il plaide lui-même sa cause, puisqu’on a renversé son autel » (Segond 1910). En Exode 7: 1, Dieu dit qu’il a fait de Moïse un « dieu » (Élohim) pour Pharaon. En Juges 11: 24, le dieu païen Kemosh est appelé Élohim, et, en 1 Samuel 5: 7, le dieu païen Dagon est lui aussi appelé Élohim, cependant nul chrétien ne va conclure que ces dieux sont composés ou « uni-pluriels », pas plus qu’il ne conclura que le peuple qui les adoraient s’imaginait que ces dieux pouvaient être « uni-pluriels ».

 

La manière dont devrait être traduit Élohim en 1 Samuel 2: 25 est débattu. La question étant de savoir si, dans ce texte, Élohim fait référence à un juge humain ou à Dieu (C’est également vrai pour d’autres passages comme le montre des versions comparées de la Darby et de la Segond 1910). La version Martin rend Élohim par « juge ». Les versions ne s’accordent pas toutes entre elle, certaines choisissant de traduire Élohim pour désigner un homme, d’autres versions pour désigner Dieu lui-même. Le fait que des traducteurs aient débattu de savoir si dans certains cas le mot Élohim faisait référence à un homme ou à Dieu, montre de façon évidente que le mot en lui-même n’induit pas une idée inhérente de pluralité de personnes. Si c’était le cas, il ne pourrait pas être traduit par « dieu » dans le cas d’un dieu païen, ou par « juge » lorsqu’il fait référence à un homme. Les Écritures bibliques ne donnent nulle preuve qui permette de conclure que le mot hébreu Élohim contient de façon inhérente l’idée d’une nature composée.   

 

Certains enseignent que le mot Élohim implique une unité composée quand il  fait référence au vrai Dieu. Cela signifierait que le mot Élohim change ainsi de sens quand il s’applique au vrai Dieu et qu’ainsi le vrai Dieu est un être composé. Il n’y a nulle évidence que cela soit vrai. Quand nous étudions l’histoire et la langue des hébreux, nous découvrons qu’ils n’ont jamais compris Élohim comme impliquant en aucune façon une quelconque pluralité de Dieu. De fait, les hébreux étaient vivement opposés aux peuples et nations qui essayaient d’introduire une quelconque forme de polythéisme dans leur culture. Les rabbins hébreux ont débattus à l’extrême et ont écrit des volumes et des volumes de commentaires sur la Loi, cependant dans pas un seul de ces débats ils n’ont mentionnés une quelconque pluralité de Dieu. Ce fait, en lui-même, devrait être suffisant pour clore un tel débat.

 

Un pronom singulier est toujours utilisé avec le mot Élohim. De plus, quand le mot Élohim est utilisé pour désigner d’autres individus que le vrai Dieu, il est compris comme singulier ou pluriel, jamais comme « uni-pluriel ». Il semblerait donc que ce soit clair: Dieu n’est pas « composé » et ceci en aucune façon. Il est le « seul Dieu » d’Israël.

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