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December 25 2011 7 25 /12 /December /2011 22:40

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Luc 1:35

« Et l'ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Version Ostervald).

 

Certains trinitaires insistent pour dire que le terme « Fils de Dieu » implique que Yeshua soit préexistent et qu'il soit Dieu. Lorsque la thèse de la préexistence du Messie commença d’être enseignée, il a fallu que se développe un ensemble de termes afin de supporter cette théorie. Ainsi un certain nombre d'expressions à caractère non biblique furent inventées, tel qu’« éternellement engendré » et « Fils éternel ». Non seulement ces expressions ne se retrouvent nulle part dans la Bible ou dans la littérature profane, mais elles n’ont de plus aucun sens. Par définition, un « Fils » a un commencement, et quant à « éternel », cela signifie « sans commencement ». Former une expression de ces deux termes contradictoires, alors qu'ils n'apparaissent pas ainsi dans la Bible ou dans la littérature profane, revient à créer une expression qui en elle-même est un non-sens. L'expression « Fils de Dieu » devrait plutôt être comprise de manière littérale. Dieu, le Père, par la puissance du Saint-Esprit, permit à Marie de devenir enceinte. Neuf mois plus tard Marie donna naissance à un fils, Yeshua. De cette manière, il peut être dit de Yeshua qu'il est « le Fils de Dieu ». « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi », comme il est écrit en Matthieu 1:18. Cet évènement advint il y a de cela 2000 ans, non pas dans une « éternité passée ».  

 

Lorsque l'expression « Fils de Dieu » est étudiée et comparée à des expressions concernant le Père, un fait saisissant apparaît. L'expression « Fils de Dieu » se retrouve fréquemment dans le Nouveau Testament, tandis que l'expression « Dieu le Fils » n'y apparaît jamais. À l'inverse, des expressions telles que « Dieu le Père », « Dieu notre Père », « le Dieu et Père » se retrouvent à de nombreuses reprises. Devrions-nous croire que le Fils est en réalité Dieu comme l'est le Père, alors que le Père est clairement appelé « Dieu le Père » de façon répétée, tandis que le Fils n'est pas une seule fois appelé « Dieu le Fils » ? Il s'agit certainement d'une preuve que Yeshua n'est pas du tout « Dieu le Fils ». Tous ceux qui insistent à croire que quelqu'un est d'une certaine manière Dieu puisqu'il est appelé « Fils de Dieu » auront bien du mal à se tirer d'affaire lorsqu'il leur faudra expliquer tous les passages bibliques désignant d'autres créatures comme étant des « fils de Dieu ». L'expression « fils de Dieu » était communément utilisé pour désigner des anges dans l'Ancien Testament (voir Genèse 6:2; Job 1:6; 2:1 - l'expression est dans ces passages souvent traduite par « anges »), ou encore pour Israël (Exode 4:22; etc.). Dans le Nouveau Testament, cette terminologie est utilisée pour désigner les disciples du Messie (voir 1 Jean 3:1-2 - occasionnellement « fils » est traduit par « enfants » afin d'y inclure les deux genres, mais le langage d'origine est clair). Une étude approfondie des Écritures révèle clairement que « fils de Dieu » ne signifie en aucun cas « Dieu ».

 

En essayant de prouver la Trinité à partir d'expression telle que « Fils de Dieu », on en oublie parfois que tout cela est affaire de mots et de définitions. La Bible doit se lire dans le contexte dans lequel elle fut écrite. Le terme « fils » en est un bon exemple. Nous savons ce que ce mot signifie, et nous savons que s'il y a un père et un fils, le fils vient après le père. Dieu est clairement appelé Père et Yeshua est clairement appelé Fils. Ainsi, le sens de tout ceci devrait être simple et clair. Selon la doctrine trinitaire, le Père et le Fils sont cependant tous deux « éternels ». Cet enseignement contredit l'évidente définition de ces mots et soudainement leur donne un sens « mystérieux ». Il n'est affirmé nulle part dans les Écritures que la définition des mots décrivant le Fils ait changées et ait été chargées d'un sens « nouveau et particulier ». Afin de tenter d'expliquer le problème inhérent à la doctrine trinitaire, certains ont voulu affirmé que le Fils avait été « éternellement engendré ». Cette expression même pose deux problèmes. Tout d'abord, il s'agit d'une expression absente des Écritures et qui conduit à l’idée fausse selon laquelle la Bible ne contient pas le vocabulaire suffisant pour être clairement comprise. Ensuite, cette expression est en elle-même un non-sens, poussant à croire que la Bible est un livre « mystérieux » et qui ne peut être compris par le lecteur moyen. Après tout, comme nous l’avons déjà vu, « éternel » signifie « sans commencement » et « engendrer » signifie « naître » (et donc indique un commencement). Ces deux termes ont un sens opposé, et cette expression est donc un non-sens.

 

La doctrine trinitaire est à maintes reprises, voire en permanence, en porte-à-faux avec le vocabulaire nouveau testamentaire. Par exemple, en Hébreux 1:2 il est écrit que Yeshua fut établi héritier par Dieu. Par définition, nul ne peut être son propre héritier. Vouloir affirmer que le Messie est Dieu, et ensuite affirmer que Christ est l'héritier de Dieu, est tout à fait absurde. Il s'agit d'un abus éhonté du vocabulaire même que Dieu utilisa pour rendre Sa Parole accessible à ses fidèles les plus ordinaires et plausible aux yeux de ceux qui ne sont pas encore sauvés. En définitif, des vérités bibliques toutes simples deviennent soudainement entourées d'un halo de mystère que nul ne peut comprendre. 

 

Il y a de nombreuses expressions et de nombreuses anecdotes indiquant que Yeshua n'est pas l'égal du Père. Le Messie fut « fait Seigneur »; il fut « appointé » par Dieu; il « a obéi » à Dieu; il fit la volonté de Dieu, non pas la sienne; il pria à Dieu; il appela Dieu « mon Dieu », etc. La doctrine trinitaire, lorsqu'elle insiste à proclamer que la Père et le Fils sont co-égaux, est en contradiction avec les conclusions élémentaires que tout lecteur non endoctriné ferait à la lecture de la Bible. Les trinitaires enseignent que la nature humaine (et non pas la nature divine) du Messie était soumise au Père et que c'est la raison pour laquelle la Bible fut écrite de la manière dont elle est écrite. Cette doctrine tord et détourne les définitions évidentes de certains termes en usage dans les Écritures. Il n'y a pas un seul verset permettant d'affirmer que le Messie ait eut deux natures. Les historiens admettent que cette doctrine des deux natures de Christ fut « clarifié » tardivement. Six parmi sept conciles œcuméniques eurent pour sujet plus ou moins directement cette double nature de Christ. La seule raison pour laquelle cette doctrine des deux natures fut inventée, ce fut afin de supporter la doctrine trinitaire. Ce concept impose une lecture empreinte de « mystère » à des textes qui autrement affirment clairement la pleine humanité de Yeshua. Interpréter ces textes concernant Yeshua est de fait très simple. Le Messie est de la descendance de David et « devînt semblable en toutes choses à ses frères » (Hébreux 2:7). Il était « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15:45) puisque comme Adam il était une création directe de Dieu. La Bible le décrit en permanence comme étant un être humain et l’appelle un « homme ». Des mots qui cependant manqueraient d'authenticité si Christ devait être à la fois 100% Dieu et 100% homme. Comment peut-on affirmer que Yeshua était à la fois pleinement humain et pleinement Dieu et cependant croire qu'il fut « semblable en toutes choses à ses frères » ? L'explication trinitaire habituelle est la suivante: « Il s'agit d'un mystère que nul ne peut comprendre »… Nul ne peut lire la Bible et croire tout simplement ce qui y est écrit en ayant une lecture trinitaire des Écritures. La doctrine trinitaire tord et déforme la simple définition de mots tels que « Père », « Fils », « héritier » et « homme » pour leur donner un sens nouveau soi-disant « mystérieux ».  

 

Luc 1:47

« Et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur » (Version Ostervald).

 

Certains trinitaires estiment que Yeshua doit être Dieu puisque tous deux sont qualifiés de « Sauveur ». Il y a en fait de nombreuses références faisant allusion à Dieu, le Père, comme étant « Sauveur ». Ceci est tout à fait justifié puisqu'Il est en effet l'auteur du plan de salut et qu'Il y travaille activement. Ainsi, par exemple, Dieu le Père, est appelé « Sauveur » en Ésaïe 43:11, 1 Timothée 1:1; 2:3; 4:10; Tite 1:3; 2:10; 3:4; Jude verset 25. Le Messie Yeshua est appelé « Sauveur » parce qu'il est l'agent par lequel Dieu exécute son plan et sans lequel ce plan ne pourrait s'accomplir. Le terme « sauveur » est utilisé dans la Bible pour désigner de nombreux individus. Il peut parfois être difficile de s'en apercevoir, puisque quand ce terme s'adresse à des êtres humains, les traducteurs français préfèrent utiliser le terme de « libérateur ». Ceci témoigne du parti pris trinitaire de certains traducteurs et ne reflète pas le sens du texte original. La seule raison pour laquelle ces traducteurs ont décidé de traduire ce même mot par « Sauveur » lorsqu'il s'agit de Dieu et du Messie, et par « libérateur » lorsqu'il s'agit d'êtres humains, c'est afin de tenter de démontrer que ce qualificatif ne s'applique qu'à Dieu et au Messie. Mais ce n'est en fait pas le cas. Il s'agit d'un exemple typique démontrant comment le sens exact de certains passages bibliques peut être distordu lorsque les traducteurs ne sont pas suffisamment diligents à accomplir leur tâche avec honnêteté. Que Dieu ait généreusement pourvu en « sauveurs » pour son peuple, ceci n'est plus perceptible lorsque le même mot est traduit par « Sauveur » pour Dieu et pour Christ, et par « libérateur » dans les autres cas de figure. Une partie du témoignage biblique confirmant l'œuvre de Dieu afin d'asseoir sa puissance est également perdu ou amoindri. Bien sûr, le fait qu'il y ait d'autres « sauveurs » ne diminue en rien la tâche qui fut accomplie par le Messie, le seul qui pouvait nous sauver, et nous sauva de nos péchés et de la mort éternel.

 

Si dans les versions françaises, tous ceux qui œuvrèrent comme « sauveurs » étaient ouvertement reconnus comme tels, la grâce et la clémence que Dieu manifeste lorsqu'Il agit pour Son peuple serait alors pleinement visible. De plus, personne ne pourrait ainsi confondre le seul vrai Dieu avec les agents qui travaillèrent pour Lui et participèrent à l'établissement de son Plan. En Néhémie, nous trouvons un bon exemple témoignant de l'œuvre de Dieu et de la capacité qui est la Sienne à désigner des « sauveurs » pour Son peuple. Dans ce passage où Israël confesse ses fautes et loue Dieu pour Ses bénédictions, nous lisons: « Toutefois, au temps de leur détresse, ils crièrent à toi; des cieux tu les exauças, et, selon tes grandes miséricordes, tu leur donnas des libérateurs [sauveurs], qui les délivrèrent de la main de leurs ennemis » (Néhémie 9:27). D'autres exemples d'êtres humains qualifiés de « sauveurs » peuvent être trouvés en 2 Rois 13:5; Ésaïe 19:20 et Abdias verset 21. Il est donc inexact de croire que puisque le Messie et Dieu sont appelés « Sauveur », alors ils sont un seul et même être, de la même façon qu’il serait inexact de croire que les « sauveurs » que Dieu désigna au travers de l’histoire sont tous le Messie Yeshua.

 

Luc 5:20-21

« Devant Jésus, qui, ayant vu leur foi, lui dit: O homme, tes péchés te sont pardonnés. Alors les scribes et les pharisiens commencèrent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui prononce des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, que Dieu seul? » (Version Ostervald).

 

Nombreux sont ceux qui croient que seul Dieu peut pardonner les péchés, mais ceci n’est pas vrai. Pour une explication s’appliquant également à ces versets, se référer à Marc 2:7

 

Luc 7:16

« Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Un grand prophète s'est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple » (Version Ostervald).

 

De manière occasionnelle des trinitaires citeront ce verset comme étant une preuve de la divinité du Messie, puisqu’il y est écrit que Dieu « a visité son peuple ». Néanmoins, cette phrase n’est d’aucun support pour la doctrine trinitaire. Tout extrait biblique doit être interpréter en fonction de son contexte immédiat et/ou général. Dans ce cas, le contexte immédiat est extrêmement clair. En effet, le peuple y glorifie Dieu, qualifiant Yeshua de « grand prophète ». De toute évidence, nul ne pense donc que Yeshua soit Dieu.

 

Dieu « visite » Son peuple en lui envoyant certaines bénédictions. Des passages comme celui de Ruth 1:6 en témoigne clairement : « Alors elle [Naomi] se leva avec ses belles-filles, pour s'en retourner de la campagne de Moab; car elle y avait appris que l'Éternel avait visité son peuple, en lui donnant du pain ». Dans le livre de Ruth, Yéhovah (l’Éternel) visita Son peuple en lui donnant du pain, tandis que dans le récit des Évangiles, Dieu visita Son peuple en lui donnant un « grand prophète » qui ressuscita le fils unique d’une veuve. La leçon que nous devrions retenir de ces versets, ainsi que d’autres qui leur sont similaires, c’est que Dieu travaille parmi Son peuple. Lorsqu’Il le fait, la gloire Lui en revient, même si cette œuvre s’accomplit au travers d’individus qu’Il désigna à cette fin. Lorsque Dieu œuvre parmi Son peuple, les Écritures en témoigne de la manière suivante: « Dieu a visité son peuple » (Luc 7:16), ou encore, « les grandes choses que Dieu t'a faites » (Luc 8:39). De la manière, nous manifestons aujourd’hui notre reconnaissance à Dieu, même lorsqu’Il agit par le biais d’autres personnes. Ainsi, si, alors que nous sommes dépourvus ou dans le besoin, quelqu’un (un ami par exemple) nous fournit les biens matériels que nécessite notre situation, nous en remercierons Dieu, nous exclamant : « Dieu est bon », « L’Éternel a subvenu à nos besoins », etc. Personne ne croira que la personne nous ayant fournit les biens matériels dont nous avions tant besoin est en fait Dieu ou l’Éternel. Tout le monde comprend que nous remercions en fait Yéhovah pour ce qu’il a accompli pour nous au travers de cette personne.

 

Luc 8:39

« Retourne dans ta maison, et raconte les grandes choses que Dieu t'a faites. Il s'en alla donc, publiant par toute la ville tout ce que Jésus avait fait en sa faveur » (Version Ostervald).

 

Dieu accompli Ses miracles au travers de certains individus. Ainsi, lorsqu’un miracle est accompli, il est normal que celui qui, par la foi, fut l’instrument de ce miracle soit remercié, comme il est normal que Dieu qui en est l’auteur réel en soit remercié et que la gloire ultime Lui en revienne. À la lecture d’Hébreux 11, nous apprenons qu’il a toujours fallu qu’un individu marche par la foi afin que la puissance et l’œuvre de Dieu se révèle à nous. Ces individus en Hébreux 11 ont « obtenu un bon témoignage par leur foi ». De la même façon, lorsque Yeshua a accompli des miracles, il ne s’agissait pas seulement de lui, mais de l’œuvre de Dieu au travers lui. Dieu agit de la même manière au travers de Son peuple, l’Église, aujourd’hui. Par ailleurs Yeshua attribue toujours le mérite de ses actions au Père: « Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:10). Pour des informations supplémentaires concernant Luc 8:39, vous pouvez également vous référer aux explications données pour Matthieu 9:8 puisqu’elles s’appliquent également à ce verset.

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November 29 2011 2 29 /11 /November /2011 22:04

Hebrew Yahveh

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the New King James Version

 

1. What is eternal life?

 

“And this is eternal life, that they may know You, the only true God, and Jesus Christ whom You have sent” (John 17:3).

 

2. Why?

 

Because the Messie Yeshua is the word [logos] made flesh (John 1:14).

 

3. What is the Word?

 

“The sower sows the word [logos]” (Mark 4:14).

 

“The seed is the word [logos] of God” (Luke 8:11).

 

4. What is the result?

 

“that the word [logos] of Isaiah the prophet might be fulfilled, which he spoke” (John 12:38).

 

5. What happened?

 

“Then the word [logos] of God spread, and the number of the disciples multiplied greatly in Jerusalem, and a great many of the priests were obedient to the faith” (Acts 6:7).

 

6. Can the word mean something else?

 

Through Yeshua, the promise, the word [logos] given to Abraham was fulfilled.

 

“For this is the word [logos] of promise: “At this time I will come and Sarah shall have a son”” (Romans 9:9).

 

7. Is the word [logos] of God what was given to Israel?

 

“But it is not that the word [logos] of God has taken no effect. For they are not all Israel who are of Israel, nor are they all children because they are the seed of Abraham; but, “In Isaac your seed shall be called.” That is, those who are the children of the flesh, these are not the children of God; but the children of the promise are counted as the seed” (Romans 9:6-8).

 

8. The word is God’s promise.

 

We learn that the “word” [logos] is not God but rather God’s promise made to humanity at the beginning of creation that came to fulfillment in Yeshua, the Messiah. That is why John could write: “In the beginning was the Word [logos], and the Word [logos] was with God, and the Word [logos] was God” (John 1:1). This promise was fulfilled when Yeshua was born, the Messiah of Israel (John 1:14).

 

9. What can you do?

 

Like the Bereans, they received “the word [logos] with all readiness, and searched the Scriptures daily to find out whether these things were so” (Acts 17:11).

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October 18 2011 2 18 /10 /October /2011 15:56

Hebrew Yahveh

 

« on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d'éternité, le Prince de la paix » (version Ostervald)

 

« Il crie son nom: Merveilleux conseiller, héros d’Él, père pour toujours, prince de la paix » (version Chouraqui)

 

Les trinitaires eux-mêmes devraient admettre que ce verset est imparfaitement traduit, puisque Yeshua n’est appelé « Père d'éternité » nulle part ailleurs dans les Écritures. De  fait, les trinitaires rejettent très justement l’idée selon lequel Yeshua serait le « Père d'éternité ». Il est fondamental, selon la doctrine trinitaire, de ne pas « confondre les Personnes, ni diviser la substance » (Le Symbole d’Athanase). Ainsi, si ce verset est réellement traduit de façon correcte, les trinitaires se trouvent face à un réel problème d’interprétation. Toutefois, le mot qui fut rendu par « éternité » pourrait en fait être traduit par « âge » ou « siècle ». Une traduction correcte serait ainsi de dénommer Yeshua « père de l’âge [à venir] », ou encore comme le fait la version Darby, « père du siècle ».

 

Dans la culture biblique et hébraïque, tous ceux qui étaient réellement important par ce dont ils étaient à l’ origine, étaient appelés « père » en référence à cela. Par exemple, Jabal, étant le premier à vivre sous une tente et à élever du bétail, est décrit dans la Bible comme le « père de ceux qui demeurent dans des tentes et près des troupeaux » (Genèse 4:20). De la même manière, puisque Jubal fut le premier inventeur d’instrument de musique, il est appelé « père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau » (Genèse 4:21). Les Écritures n’utilisent pas dans ces versets le terme « père » au sens littéral de père ou d’ancêtre. On sait en effet que ces deux hommes étaient des descendants de Caïn et que leurs propres descendants moururent lors du déluge. « Père » est ici utilisé de manière figurée pour désigner un individu qui initia telle ou telle pratique et qui est par cela reconnu comme d’importance. Puisque le Messie devait être le premier, par sa résurrection d’entre les morts, à établir l’âge à venir et puisqu’il devait être fait Seigneur de cet âge à venir, il peut ainsi justement être appelé « père du siècle » (version Darby) ou de « de l’âge » à venir.

 

Le terme « Dieu fort » [el gibbor en hébreu] pourrait lui aussi bénéficié d’une autre traduction. Bien que le mot « Dieu » puisse être traduit dans la culture hébraïque d’autrement plus nombreuses façons qu’il ne peut l’être dans notre culture, le lecteur ordinaire ne comprend pas nécessairement cela ou n’en a pas conscience. Les lecteurs familiers avec les langues sémitiques savent qu’un homme agissant sous l’autorité de Dieu peut être appelé « dieu ». Bien que le français différencie clairement « Dieu » et « dieu », la langue hébraïque, n’utilisant que des lettres majuscules, ne permet pas une telle distinction. Une traduction plus juste de cette expression pourrait être « puissant héros », ou bien « héros divin ». Martin Luther et James Moffat ont tous les deux traduit cette expression par « héros divin » dans leurs propres versions de la Bible.

 

Il existe, en Ézéchiel 31:11, un exemple clair de l’usage même du mot hébreu traduit par « Dieu » en Ésaïe 9:5. Cette fois, il sert à désigner un puissant dirigeant humain. Dans le cas d’Ézéchiel 33:11, le mot désigne le roi babylonien. Le parti pris trinitaire de la plupart des traducteurs de la Bible est évident si l’on compare Ésaïe 9:6 (el pour Dieu ») avec Ézéchiel 31:11 (el pour « puissant » ou « héros » dans la version Segond 1910). Si de désigner le Messie par le mot hébreu el fait de lui Dieu, alors le roi babylonien devrait également être considéré comme étant Dieu. Ésaïe parle dans ce passage du Messie de Dieu et le décrit comme un puissant dirigeant, et c’est ce qu’il était appelé à devenir à l’époque où fut écrit cette prophétie. La version Martin 1744 ne s’y trompe pas puisqu’elle traduit cette expression par « Fort et puissant ». Notez bien que le passage dans cette version est pris dans son intégralité, le mot Dieu y apparaît en italique, signifiant qu’il s’agit de l’ajout d’un mot inexistant dans la manuscrit original par le traducteur. En effet, « Fort et puissant » est une traduction suffisante et juste de l’expression « el gibbor ».

 

Cette même expression est utilisée, sous sa forme plurielle, en Ézéchiel 32:21 pour désigner les « vaillants héros » qui sont décrits de manière métaphorique comme prenant la parole à partir du séjour des morts. Cette expression est traduite par « puissants héros » dans la version Segond 1910 et par les « forts d’entre les puissants » selon la version Darby. De la même façon, l’expression utilisé au singulier peut référer à un homme « fort d’entre les puissants », à un « puissant dirigeant » ou encore à un « puissant héros ».

 

Le contexte du passage permet d’offrir de nombreux éclairages sur ce verset. Il est également démontré, de par le contexte, qu’il n’y a nulle raison de voir en ce passage un argument en faveur de la Trinité. Il y est plutôt fait référence à un puissant dirigeant choisi par Dieu. Le verset qui introduit le chapitre prédit un temps où « la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort ». La guerre et la mort cesseront, et « [t]oute chaussure qu'on porte dans la mêlée, et le vêtement roulé dans le sang, seront brûlés et dévorés par les flammes » (verset 4). Comment cela adviendra-t-il donc? La lecture de la suite du chapitre nous donne de plus amples détails: « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné » (verset 5). Il n’y a nulle allusion au fait que cette enfant puisse être « Dieu ». Les trinitaires affirment très justement que les Juifs de l’Ancien Testament ne savaient rien de l’ « incarnation ». Pour les Juifs, le Messie devait être un homme oint par Dieu. Il devait d’abord être un enfant, ce que Yéhovah, leur Dieu éternel ne pouvait bien sûr jamais être. Cet homme devait grandir et devenir un dirigeant puissant: « l'empire est mis sur son épaule: on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, Fort et puissant, le Père du siècle, le Prince de la paix ». Le Messie est appelé à régner sur le trône de David (verset 6), ce qui ne peut bien sûr pas être affirmé de Dieu. Dieu ne pourrait jamais s’asseoir sur le trône de David. Sa puissance va bien au-delà. Le Messie de Dieu, le « Fils de David » (Matthieu 9:27), peut, quant à lui, s’asseoir sur le trône de David. Une étude sérieuse de ce verset dans le contexte des Écritures démontre que nulle référence n’y est faite à la Trinité. Cela s’adresse bien plutôt au Messie, le Fils de David et le Fils de Dieu.

 

Pour terminer, nous noterons que certaines traductions juives contemporaines, notamment anglo-saxonnes, ont adopté une approche différente de celle des traditions chrétiennes traditionnelles. En effet, selon des commentaires juifs de ce passage d’Ésaïe, l’ensemble constitue un nom et non pas des titres qui s’appliqueraient au Messie. Selon ce même principe, la Bible – Nouvelle traduction, édité par un groupe de presse d’obédience catholique, traduit ce passage de la manière suivante : « Merveille-de-Conseil Dieu-Valeureux Père-Toujours Prince-de-Paix ». Selon ces traductions, le nom ne décrirait pas la personne qui le porte, mais plutôt le Dieu qu’adore cette personne. Ainsi, en Ésaïe 39:1, le nom du roi babylonien Mérodac-Baladan signifie « le dieu Marduk a pourvu un héritier ».

Cependant, et pour conclure, la traduction juive de la Bible en français la plus connue, la Bible du Rabbinat, corrobore l’analyse que nous avons fait auparavant de ce passage. Elle rend ce passage de la manière suivante:

« on l'a appelé Conseiller merveilleux, Héros divin, Père de la conquête, Prince de la Paix »

 

Une analyse similaire de ce passage est faite par l’érudit André Chouraqui, qui traduit ce passage ainsi:

« Oui, un enfant est enfanté pour nous, un fils nous est donné. Et c’est l’autorité sur son épaule. Il crie son nom: « Merveilleux conseiller, héros d’Él, père pour toujours, prince de la paix ».

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October 12 2011 3 12 /10 /October /2011 19:42

Hebrew Yahveh

 

« J'énoncerai le décret de Yéhovah Il m'a dit : "Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré » (Psaume 2 :7).

« Dieu l'a accomplie en notre faveur à nous, leurs enfants : il a ressuscité Yeshua. Ainsi est-il écrit dans les psaumes : Tu es mon fils, moi-même aujourd'hui je t'ai engendré » (Actes 13 :33).

« Yéhovah seul est Dieu, qu'il n'y en a point d'autre » (1 Rois 8 :60).

Il n’y a qu’un seul Yéhovah et ce n’est pas le Fils. Yéhovah seul est Dieu.

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October 12 2011 3 12 /10 /October /2011 19:37

Hebrew Yahveh

"I will proclaim the decree of Yehovah: He said to me, 'You are my son, today have I fathered you" (Psalm 2:7).

"God has fulfilled it to their children by raising Jesus from the dead. As scripture says in the psalms: You are my son: today I have fathered you" (Actes 13:33).

"all the peoples of the earth may come to know that Yehovah is God indeed and that there is no other" (1 Kings 8:60).

There is but one Yehovah and He is not the Son. Yehovah alone is God.

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October 7 2011 5 07 /10 /October /2011 20:16

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Apocalypse 1:8

« Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Version Ostervald).

 

Ces paroles concernent Dieu, et non pas le Messie. Celui « QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA » est clairement identifié de par le contexte de ce verset. En Apocalypse 1:4 et 5, nous lisons: « La grâce et la paix vous soient données de la part de celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône; ET de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d'entre les morts, et le Prince des rois de la terre ». De toute évidence, il existe une distinction entre « celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA » et le Messie Yeshua. Le locuteur qui se décrit lui-même de la manière suivante, comme étant « celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA », est bien sûr Dieu.

 

Ce verset est un peu plus ambiguë tel qu'il se trouve dans certaines traductions, comme la version Ostervald notamment, puisqu'en effet on n'y retrouve pas les termes « Seigneur Dieu » telle qu’ils sont présents dans les versions Darby ou Segond 1910. Néanmoins, des recherches récentes en analyse textuel démontrent que ces termes ont, pour qui en douterait, leur place dans ce passage. Ainsi, la plupart des traductions contemporaines l'y ont inclut. On retrouve d’ailleurs dans ce passage et pour la première fois l’expression « lAlpha et lOméga », qui est une référence exclusive au Dieu Tout-Puissant.

 

Apocalypse 1:11

« Qui disait: Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l'envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Version Ostervald).

 

« qui disait: Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée » (Version Segond 1910). 

 

L'une des difficultés de ce passage s'explique par les différences qui existent entre certains manuscrits qui se distinguent quant à l'omission ou non de la phrase suivante « Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier ». Nous apprenons, à la lecture d'Apocalypse 1:8, que les termes « l'Alpha et l'Oméga »  font référence à Dieu. Certains de ces termes peuvent-il s'appliquer ou non au Messie, et si oui, cela signifie-t-il que le Messie est Dieu?

Comme nous l’avons constaté, un certain nombre de traductions ne reconnaissent pas cette expression comme se trouvant dans les manuscrits originels. Il en est ainsi des versions Segond 1910, Darby et de la Bible de Jérusalem, qui toutes omettent cette portion de phrase. Par ailleurs, et en lien avec l’expression « l'Alpha et l'Oméga », Apocalypse 21:6-7 affirme que ceux qui vaincront seront appelés enfants de Dieu. La relation existante entre le Messie Yeshua et ses disciples n'est jamais décrite en ces termes. Yeshua parlent de ses disciples comme étant ses « frères » (Hébreux 2:11; Matthieu 12:50 et 25:40). Ses « frères » sont également appelés « fils de Dieu », et non pas fils du Messie, dans d’autres passages (Galates 3:26 et 4:6).

 

En Apocalypse 22:13, il est également dit de « l'Alpha et de l'Oméga », qu'il est « le premier et le dernier ». Cette dernière expression s'applique il est vrai aussi au Messie. Cependant, de la même manière, un terme comme celui d'apôtre est utilisé en lien avec le Messie et avec certains de ces disciples. Cela ne signifie nullement qu'ils soient tous une même personne ou de même rang (Hébreux 3:1). Ainsi, Yeshua peut être appelé « le premier et le dernier », « seigneur » (Romains 10:9) et « sauveur » (Luc 1:69),  des termes qui certes s’appliquent à Dieu et au Messie, mais peuvent s'appliquer à d'autres individus.

 

Dieu est le commencement et la fin de toutes choses. Le Messie est le commencement et la fin parce qu'il est le premier-né d'entre les morts, parce qu'en lui se réalise ainsi la promesse faite par Dieu au commencement, mais aussi parce qu'il est l'homme par lequel sera jugé le monde. Voir également Apocalypse 1:17

 

Apocalypse 1:13-15

« Et, au milieu des sept chandeliers quelqu'un de semblable au Fils de l'homme, vêtu d'une longue robe, et ceint sur la poitrine d'une ceinture d'or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu; Ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux » (Version Ostervald).

 

Nombreux sont les théologiens ayant remarqué que des similarités existent entre la description qui est ici faite du Messie, et celles de « l'Ancien des jours » de Daniel 7:9 et d’Ézéchiel 43:2, ces deux derniers passages faisant tous deux référence à Dieu. Se basant sur ces faits, nombreux sont ceux qui en ont conclu du Messie qu'il est Dieu. Cependant, que des similarités existent entre deux individus, ne signifie pas qu’ils soient identiques. Les Écritures dans leur ensemble doivent être consultées si nous souhaitons pouvoir démontrer quoique ce soit sur ce sujet.

En Daniel, au chapitre 7, une description nous est faite de divers empires se succédant. Avant de parvenir au verset 9, Daniel nous décrit une vision qui lui est apparu concernant des évènements futurs. Il y décrit Dieu se préparant au jugement. Daniel y prophétise également le Messie Yeshua, comme étant celui a qui fut donné le Royaume des mains de Dieu, l'Ancien des jours.

 

« Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l'homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu'à l'Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit » (Daniel 7:13-14).

 

Il est évident que le Messie s'est vu donné des prérogatives qui sont celles de Dieu. Il n'est cependant pas décrit dans ce passage comme étant assis sur le trône de Dieu, comme cela est le cas pour l'Ancien des jours en Daniel chapitre 7. Dans le livre de l'Apocalypse, il est en permanence fait référence à Dieu et au Messie. Au chapitre 4 et au début du chapitre 5 de ce même livre, Dieu y est décrit comme étant assis sur Son trône et comme tenant dans Sa main droite un « livre écrit en dedans et en dehors ». Ensuite, en Apocalypse 5:6-7, un « Agneau comme immolé [...] vint, et prit le livre de la main de celui [Dieu] qui était assis sur le trône ». Une fois de plus, deux individus sont présents, Dieu et le Messie. Rien dans le contexte de ce passage n'indique que ces deux individus soient une seule et même personne. Il n'y a nulle raison de croire cela. Pourquoi devrait-il être surprenant que la Christ ressuscité ait une apparence similaire à celle par laquelle est décrit Dieu en Daniel chapitre 7? Cela démontre seulement que le Messie s'est vu attribué des prérogatives et des attributs similaires à ceux de Dieu, de part sa vie, sa mort et sa résurrection d'entre les morts.

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October 7 2011 5 07 /10 /October /2011 20:00

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Apocalypse 1:17

« Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant: Ne crains point; c'est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant » (Version Ostervald).

 

Nous avons déjà auparavant évoqué cette expression « le premier et le dernier » lorsque nous avons discuté d'Apocalypse 1:11. Ce titre est utilisé à cinq reprises dans la Bible, deux fois en relation à Dieu (Ésaïe 44:6 et 48:12) ainsi que trois fois en relation au Christ (Apocalypse 1:17; 2:8 et 22:13). Les trinitaires aiment à croire que puisqu'un certain titre ou une certaine expression est utilisé en relation avec Dieu, lorsque l’on retrouve ce même titre en lien avec le Christ, celui-ci doit alors être Dieu. Cependant, il n'y a rien qui dans les Écritures permet de justifier une telle assertion. Lorsque nous considérons l'intégralité des Écritures, nous constatons que certains termes sont à la fois utilisés pour Dieu, pour le Christ ou pour d'autres êtres humains. Parmi les exemples que nous trouvons, nous pouvons citer les termes de « seigneur » (Romains 10:9), « sauveur » (Luc 1:47) ou « rois des rois » (1 Timothée 6:14-16). Si donc certains termes peuvent s'applique à Dieu, au Christ ou à d'autres êtres humains sans que nous ne devions considérer tous ceux qui les portent comme étant « un Dieu », il n'y a aucun raison de croire qu'il en soit autrement pour ce titre ou pour cette expression en particulier.

Dans l'Ancien Testament, Dieu est belle et bien « le premier et le dernier ». Le sens à attribuer à cette expression n'est pas spécifié, mais en Ésaïe 41:4 un indice nous est donné afin d'en comprendre la portée. Il y est dit de Dieu, qu'Il appelle dès l'origine les générations, étant au commencement avec les êtres humains, et qu'Il sera également avec les derniers.

 

« Qui a fait et accompli ces choses? Celui qui appelle dès l'origine les générations; moi l'Éternel, le premier, qui suis aussi avec les derniers » (Ésaïe 41:4).

Ainsi, les Écritures semblent établir un lien entre le fait d'appeler les générations et le fait d'être « le premier et le dernier ». Bien que Dieu fût celui qui appela les générations sous l'Ancienne Alliance, Il a désormais délégué cette autorité à Son Fils. Il est donc facile de comprendre pourquoi cette expression est utilisée en lien avec Jésus en Apocalypse. Jésus est celui qui va appeler les générations de ceux qui sont au tombeau pour les mener à la vie éternelle. Dieu donna à Jésus l'autorité de ressusciter les morts (Jean 5:25-27). De sa voix, il ressuscitera les justes (1 Thessaloniciens 4:16-17), et il changera nos corps en des corps glorieux (Philippiens 3:20-21).

 

Néanmoins, bien que Jésus ait reçu autorité pour ressusciter les morts, il n'a jamais pensé que cela fasse de lui Dieu. Il affirma toujours avoir reçu cette autorité du Père. « le Fils ne peut rien faire de lui-même […] Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement […] Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d'exercer le jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme » (Jean 5:19, 22, 26-27). De par cette autorité qui lui fut conféré d'appeler les générations à la vie éternelle, le Christ peut se voir associer le titre de premier et dernier, et ceci notamment puisqu’il est le premier bénéficiaire de la résurrection d’entre les morts.

 

Apocalypse 3:14

« Écris aussi à l'ange de l'Église de LAODICÉE: Voici ce que dit l'Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Version Ostervald).

 

Telle que ce verset est traduit ci-dessus, il n'y a nulle raison d'y voir une quelconque référence trinitaire. Ce passage s’accorde avec d'autres textes qui montrent Jésus comme ayant été déclaré Seigneur et Christ par Dieu. 

 

Certaines traductions, comme la Darby ou la Segond 1910 ont décidé de traduire le terme « principe » (du grec « arche ») par « commencement ». Le terme « arche » peut en effet vouloir dire « commencement », « première place ou  magistrature ». Certaines personnes en ont conclut à la lecture de ces versions de la Bible, que ce verset est trinitaire, puisque Jésus Christ y est décrit comme étant le « commencement » de la création originelle de Dieu et comme étant ainsi avant toutes choses. Cependant, si cette interprétation est exacte il s'agit d'un argument fortement antitrinitaire, puisque le Christ serait alors une créature de Dieu. L'arianisme est la doctrine selon laquelle Christ serait le premier de toutes créatures et selon laquelle Dieu aurait crée toutes choses au travers du Christ. Les versions Darby et Segond 1910 semblent plutôt supporter cette thèse.

 

Il est possible de comprendre le terme de « commencement », et certains l'entendent ainsi, comme s'appliquant à la nouvelle création qui s'établira en Christ. Le Messie, étant le « premier-né d'entre les morts », est selon cette interprétation le commencement d'une nouvelle création de Dieu. Bien qu'il soit tout à fait possible de comprendre ce texte de cette manière, le contexte de ce verset est celui du Christ gouvernant son peuple. Il les reprend et les châtie (verset 9) et leur accorde une place à côté de lui et avec le Père (verset 21). Il semblerait donc que de traduire « arche »  comme « premier [en terme d’autorité] » ou « dirigeant »,  comme cela l’est dans certains versions anglaise (New International Version ou Common English Bible), et comme ce terme est traduit en d’autres endroits dans le Nouveau Testament, correspondrait mieux au contexte de ce passage. En Luc 20 :20, nous lisons:

 

« C'est pourquoi, l'observant de près, ils apostèrent des gens qui contrefaisaient les gens de bien, pour le surprendre dans ses paroles, afin de le livrer au magistrat [« arche »] et au pouvoir du gouverneur » (Luc 20:20).

 

À juste raison, le Christ peut-être appelé « dirigeant » ou « magistrat » puisque toute autorité, notamment en matière de jugement, lui fut donnée des mains de Dieu. 

Apocalypse 21:6

« Il me dit aussi: C'en est fait; je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d'eau vive à celui qui a soif » (Version Ostervald).

 

Voir le commentaire concernant Apocalypse 1:11.

 

Apocalypse 22:13

« Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Version Ostervald).

De toute évidence, un certains nombres de personnes sont représentés dans ce passage. Aux versets 8 et 9, l'ange s'adresse à Jean. Le verset 16 s'applique manifestement à Jésus. Au verset 17, ce sont l'Esprit et l'Épouse qui s'exprime. Enfin, celui qui parle au verset 20 est Jean, lui à qui fut donné l'ensemble de cette révélation prophétique. De la même façon, l'expression « l'Alpha et l'Oméga » aux versets 12 à 15 peut donc s'appliquer à Dieu, pour lequel ce terme est utilisé à deux autres reprises (Apocalypse 1:8 et 21:6). Quant aux termes « je viens bientôt » (verset 12), ils ne font pas nécessairement référence à Jésus. En effet, Dieu lui-même est décrit comme devant venir pour exécuter le jugement. En Ésaïe 26:21, nous lisons:

 

« Car voici, l'Éternel sort de sa demeure, pour punir l'iniquité des habitants de la terre »

 

En effet, même si Jésus Christ est celui par qui ce jugement sera exécuté, c’est d’abord parce que Dieu l’envoya afin qu’il accomplisse Sa volonté (Jean 5 :22, 26-27).

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September 10 2011 6 10 /09 /September /2011 20:33

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Matthieu 28:19

« Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Version Ostervald).

 

Eusèbe de Césarée, surnommé par certain « Père de l'histoire ecclésiastique », fut un auteur prolifique qui vécut aux environs de 265 à 340 de notre ère. L'un de ses ouvrages les plus reconnus est son Histoire Ecclésiastique, un récit qui relate l'histoire de l'Église de ses débuts apostoliques jusqu'à une période qui est celle d'Eusèbe de Césarée.  Il s'agit encore aujourd'hui de la principale référence concernant l'histoire de l'Église sur cette période. Eusèbe cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ». Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastiqueau Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique.

 

Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin,  1905).

 

De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin.

 

quel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage, lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom » (Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8).


Les notes et commentaires qui accompagnent la Bible de Jérusalem vont en ce sens lorsqu'il est affirmé ce qui suit concernant la formule dite baptismale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

 

Il est possible que cette formule se ressente, dans sa précision, de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté primitive. On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité.

 

Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu. Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat qui visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n'a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants: « en mon nom ». Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisé dans ce débat si elle avait effectivement existée. Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l'utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l'on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu'avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires.

 

Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l'on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres qui ne sont pas une seule fois rapportés avoir utilisé cette formule baptismale. Tous les récits de baptême que nous avons dans les écrits apostoliques démontrent que les nouveaux baptisés l'étaient au nom du Seigneur Jésus Christ, ce qui corrobore les citations faites par Eusèbe de Matthieu 28:19. Ainsi, le « nom de Jésus Christ », avec tout ce qu'il représente est l'élément par lequel les premiers disciples étaient figurativement baptisés. « au nom de Jésus-Christ » (Actes 2:38). « au nom du Seigneur Jésus » (Actes 8:16). «au nom du Seigneur » (Actes 10:48). « au nom du Seigneur Jésus » (Actes 19:5). Il n'y a nulle raison pour que les apôtres aient désobéi à ce qui leur fut commandé par le Christ ressuscité. Il est évident que Christ demanda que le baptême se fasse en son nom, et c'est ce que fit l'église apostolique.

 

Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire. La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le « Saint-Esprit » forment tous ensemble « un seul Dieu ». Ce verset, dans sa version tardive, fait référence aux trois mais ne fait nullement allusion au fait qu'ils forment « un Dieu ». Dans ce verset sont mentionnés Dieu, le Père, le Seigneur Jésus Christ et la puissance du Saint Esprit. Il est évident que ces trois « entités » ne forment ainsi pas « un seul Dieu ». Il n'y a nul passage biblique qui permette d'affirmer que Dieu ait ou soit trois personnes, trois agents, trois êtres, trois Dieux, trois esprits, trois substances, trois modes, trois fonctions, trois divinités, trois esprits infinis, trois « quoi que ce soit » d'une quelconque façon.  

 

Il est parfois affirmé qu'afin d'être baptisé cela doit nécessairement s'accomplir au nom de Dieu, mais ceci contredit de fait les Écritures puisse qu'il est affirmé des Israelites « qu’ils ont tous été baptisés en Moïse » (1 Corinthiens 10:2).

Certains affirme également que le Père, le Fils et le Saint Esprit ont « un nom », ainsi ils devraient être un. L'un des éléments centraux de la doctrine trinitaire consiste a ne pas « confondre les Personnes » (Symbole d’Athanase), et de fait, ce serait confondre les personnes que de toutes les appeler par un seul « nom », d'autant qu'un tel « nom » ne se trouve nul part dans les Écritures (le terme « Dieu » n'est pas un nom). Si ce verset devait être accepté comme confirmant la doctrine trinitaire et comme mentionnant les trois « personnes » de la Trinité, on devrait alors lire « noms ». Il y a une bien meilleure raison pour laquelle « nom » est au singulier dans ce cas.

 

Une étude de la culture et du langage associés aux écrits bibliques démontre que le terme « nom » signifie de fait « autorité ». Les exemples sont nombreux, en voici quelques-uns. Deutéronome 18:5 et 7 parle de servir au « nom » (autorité) de l'Éternel. Deutéronome 18:22 parle de prophétisé au « nom » (autorité) de l'Éternel. En 1 Samuel 17:45, David se battit contre Goliath au « nom » (autorité) de l'Éternel. Il ne s'agit que d'un échantillon de ce que l'on peut trouver dans la Bible, mais ces passages sont très clairs. Si les versions que l'on connaît de Matthieu 28:19 sont authentiques (ce pour quoi le doute est permis comme nous l'avons vu auparavant), il ne s'agit de toute évidence toujours pas d'une preuve suffisante pour justifier la doctrine trinitaire. Cela démontrerait plutôt l'importance des trois: le Père qui est Dieu, le Fils (qui en reçoit l'autorité de Dieu [Matthieu 28:18]) et du Saint Esprit, qui est un don de Dieu pour les croyants.

 

À la lecture du livre de Matthieu, nous constatons que nulle présentation de la doctrine de la Trinité n'y ait faite. Certains trinitaires d'importance doutent même que les apôtres aient eu connaissance de la doctrine de la Trinité avant qu'ils n'aient reçu le don du Saint Esprit. Quoiqu'il en soit, il serait étrange que Jésus Christ ait introduit l'idée d'une Trinité dans l'avant-dernier verset du livre de Matthieu, et ceci sans qu'il n'en ait jamais été fait mention auparavant.

 

Matthieu 28:20b

« voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Version Ostervald).

 

De façon occasionnelle, ce verset est utilisé pour tenter de soutenir la doctrine trinitaire, certains affirmant que Jésus ne pourrait être avec l'Église jusqu'à la fin du monde si et seulement si il est Dieu. Néanmoins, il s'agit d'une supposition erronée et qui ne se trouve nulle part dans les Écritures. A la lecture de la Bible nous apprenons qu'il y a une portée spirituelle à l'expression « avec nous », qui dépasse la notion d'une présence purement physique. Nous devons être attentifs à ne pas sous-estimer la puissance et l'autorité que Dieu donna à Christ lorsqu'il le plaça à Sa droite et lui donna un nom qui est au dessus de tout autre. En Matthieu 28 :18, le Messie déclare que « toute puissance » lui a été donnée. Dieu donna à Christ toute autorité et fit de Christ la tête de l'Église, ainsi il est logique de conclure que Dieu donna à Christ le moyen de maintenir un contact spirituel avec l'Église.

 

Marc 2:7

« Pourquoi cet homme prononce-t-il ainsi des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul? » (Version Ostervald).

 

En plusieurs occasions, Jésus Christ a remis en question les doctrines erronées des pharisiens. Marc 2:7 nous fait le récit d'une telle intervention de Christ. Il n'y a pas un seul verset dans la Bible qui affirme que « seul Dieu puisse pardonner les péchés ». Cette idée est le résultat de leurs propres traditions. Dieu accorde le pouvoir de pardonner les péchés à qui Il veut. Il accorda cette autorité au Fils et, plus tard, aux apôtres. En Jean 20:23, Jésus leur dit: « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ». Si la compréhension qu'en avaient les pharisiens était exacte, et que seul Dieu pouvait pardonner les péchés, alors Dieu, Jésus et les apôtres seraient tous Dieu, puisque tous ils ont/eurent la capacité et l'autorité suffisante pour pardonner les péchés. 

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August 18 2011 4 18 /08 /August /2011 22:52

Hebrew Yahveh

 

Matthieu 4:10

« Alors Jésus lui dit: Arrière, Satan; car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Version Ostervald).

 

Il est parfois affirmé que puisse que nous devrions adorer seulement Dieu, et, puisque nous sommes aussi supposé « adoré » Jésus, alors il doit donc être Dieu. Cet argument n'est pas valide puisque, bien qu'il y ait un type d'adoration particulier réservé à Dieu, nous pouvons « adorer » certaines autres personnes également. Il n'y a pas un mot spécifique pour designer une « adoration » qui serait réservé exclusivement à Dieu. L'adoration spécifique qui lui est due dépend de notre disposition de cœur. De fait, l'histoire de Jésus tenté par le Diable prouve bien que Jésus n'est pas Dieu. Le Créateur ne peut être tenté (Jacques 1:13). De plus, si Jésus était Dieu, le Diable ne lui aurait jamais demandé de l'adorer. C'est pour son désir d'être comme Dieu (et d'être ainsi adoré à la façon dont l’est Dieu) que le Diable fut chassé des cieux (Ésaïe 14:12-15). Il est déraisonnable de croire que le Diable pensait pouvoir maintenant pousser Dieu à l'adorer.

 

Dans la culture biblique, l'acte d'adoration n'était pas seulement dirigé vers Dieu. Il était très fréquent d' « adorer » (c'est-à-dire de rendre hommage à) des hommes de statut élevé. Il peut être parfois difficile de s'en apercevoir en lisant nos traductions françaises contemporaines de la Bible. Les traducteurs de la Bible rendent habituellement le même mot hébreu ou grec équivalent par « adoration » lorsqu'il s'agit de Dieu, mais par d'autres termes tels que « prosternation » lorsque que cela s'applique à des hommes. Néanmoins, le terme « adoration » est clairement présent dans les manuscrits hébreux et grecs. Par exemple:

 

  • Lot « adora » les deux anges qui arrivèrent à Sodome (Genèse 19:1). 
  • Abraham « adora » les dirigeants des peuples païens du pays dans lequel il vivait (Genèse 23:7).
  • Jacob « adora » son frère aîné lorsqu’ils se retrouvèrent après été séparé pendant de nombreuses années (Genèse 33:3).
  • Joseph rêva que ses parents et ses frères l' « adoraient » (Genèse 37:10).
  • Les frères de Joseph l' « adorèrent » (Genèse 43:26).
  • Josué tomba la face contre terre et « adora » un ange (Josué 5:14).
  • Ruth « adora » Booz (Ruth 2:10).
  • David « adora » Jonathan (1 Samuel 20:41).
  • Abigaïl « adora » David (1 Samuel 25:41).

 

La liste ci-dessus ne représente qu'un petit échantillon des nombreux exemples que l'on retrouve dans les Écritures. En se reportant aux références contenues dans la plupart de nos traductions de la Bible, nous constatons, comme cela a déjà été mis en évidence, que les traducteurs ont évité l'usage du terme « adorer » quand le mot hébreu ou grec se rapporte à des hommes se prosternant ou manifestant du respect à l’égard d'autres hommes. Par contre, ils ont bien utilisé le terme « adorer » ou « adoration » lorsque cela se rapporte à Dieu. Ces différents extraits des Écritures sont plus que suffisant pour prouver que l’acte d’« adoration » revêt un aspect culturel et que la signification de cet acte dépend du contexte. Il s’agit tout simplement dans certains cas de manifester du respect ou de la déférence à l’égard d’une personne que l’on respecte ou bien qui est de haut rang. En conséquence de ce positionnement théologique selon lequel seul Dieu peut être adoré, les traducteurs ont évité de traduire ce terme par « adorer » dans certains cas, en dépit du fait qu'il s'agit précisément de la terminologie que l'on retrouve dans le texte original. Ces choix de traductions ont donnés une impression fausse aux étudiants de la Bible sincères, leur laissant croire qu’il s’agissait, dans les manuscrits originaux, de terminologies différentes. Il est tout à fait évident à la lecture du texte biblique original que des hommes « adoraient » (se prosternaient par respect ou déférence devant) d'autres hommes.

 

Il existe bien sûr une manière toute spéciale d'adorer (rendre hommage, prêter allégeance, manifester un amour plein de révérence et de la dévotion) qui s'applique exclusivement à Dieu. Il n'existe cependant pas de mot spécifique pour désigner ce type d'adoration particulier. Il s'agit plutôt d'une disposition de cœur et d'esprit. De cette façon, des termes comme proskuneo, qui sont presque toujours utilisé en lien avec Dieu, peuvent être occasionnellement utilisé afin de témoigner du respect que manifestent certains individus à l'égard d'autres êtres humains (Actes 10:25). Quant au terme « servir » en Matthieu 4:10, il s’agit de latreuo, parfois traduit également par adoration, mais utilisé en lien avec l'adoration d'êtres ou d’objet n’étant pas le seul vrai Dieu (Actes 7:42, « les livra au culte de l'armée du ciel» et Romains 1:25, «ont adoré et servi la créature »). Ainsi, lorsque Jésus affirme «Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul », il fait référence à une adoration toute particulière de Dieu; il n'utilise pas un mot de vocabulaire spécifique réservé à l'adoration de Dieu seul.

 

Comprendre que dans la Bible, Dieu ainsi que des êtres humains sont « adorés », nous oblige en tant que lecteurs à chercher non pas un terme spécifique qui puisse être traduit par « adoration », mais plutôt à nous penchez sur notre disposition de cœur lors d'un acte d'adoration. Cela explique pourquoi Dieu rejette l'adoration de ceux dont le cœur n'est pas réellement bien disposé à Son égard. Cela explique également pourquoi, en certaines occasions dans la Bible, des êtres humains rejettent l'adoration qui leur est faite par d'autres êtres humains. En Actes 10:26, Pierre demande à Corneille de se lever. En Apocalypse 19:10, l'ange intervient afin que Jean cesse de l'adorer. Dans ces cas de figure, ce n'est pas la prosternation en guise d’acte de déférence et de respect qui est déplacé, ou alors cela le serait également en d'autres endroits des Écritures. Dans les récits mentionnés ci-dessus, celui qui reçoit l'adoration perçoit ces manifestions de respect comme déplacées ou se sent encore inconfortable à leur égard. De fait, l'exemple de Jean en Apocalypse témoigne du fait que des êtres humains « adoraient » d'une certaine manière des êtres autres que Dieu. Si il était interdit d' « adorer » (dans ce cas, manifester du respect) qui que soit d’autre que Dieu, alors l'apôtre Jean, avec tout son savoir, ne se serait jamais prosterné devant un ange. Le fait qu'il l'ait fait prouve que dans la culture biblique, il était acceptable de se prosterner, par marque de respect, devant des individus autres que Dieu.

 

Il est compréhensible que lors de son ministère et en conséquence des nombreux miracles accomplis, certaines personnes se prosternèrent devant Jésus : ces gens l'aimaient et le respectaient grandement. Il est évident que nous devons lui manifester le même respect aujourd'hui. En effet, il est mort pour nous et Dieu l'a honoré en lui permettant de s'asseoir à la droite de son trône. Cependant, cela ne fait pas de lui Dieu, mais témoigne plutôt de son statut de Messie.

 

Matthieu 9:2-3

« Et on lui présenta un paralytique couché sur un lit. Et Jésus, voyant la foi de ces gens-là, dit au paralytique: Prends courage, mon fils, tes péchés te sont pardonnés. Là-dessus, quelques scribes disaient en eux-mêmes: Cet homme blasphème » (Version Ostervald).

 

Il s'agit d'un récit similaire à celui de Marc 2:7 pour lequel une explication est fournie.

 

Matthieu 9:8

« Le peuple ayant vu cela, fut rempli d'admiration, et il glorifia Dieu d'avoir donné un tel pouvoir aux hommes » (Version Ostervald).

 

Bien que ce verset soit  parfois utilisé pour « prouvé » que le Messie est Dieu, ce verset va plutôt à l'encontre de cette idée. Les Écritures affirment clairement que Jésus était un homme. Le seul « homme » ayant pouvoir et autorité dans le contexte de ce passage est bel et bien Jésus. Lorsque la foule a aperçu les miracles que Jésus accomplissait, elle loua Dieu pour avoir donné une telle autorité à un homme, dans ce cas Jésus. Il s’agit de la même chose aujourd'hui, lorsque des disciples de Christ louent Dieu pour les hommes de foi qui prêche l'Évangile de nos jours et permettent qu'elle soit entendue du monde entier. Personne n'estimera que ces hommes de Dieu sont eux-mêmes Dieu simplement parce qu'ils ont reçus une certaine autorité afin d'accomplir l'œuvre du Père.

 

Matthieu 28:18

« Et Jésus, s'approchant, leur parla et leur dit: Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Version Ostervald).

 

Lire avec attention un verset est le meilleur moyen de le comprendre pleinement. Dans ce cas, il est évident que la puissance (autorité) détenue par Jésus lui fut donnée.

De nombreux autres passages des Écritures affirment de même: « Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). Dieu « plaça » toutes choses sous ses pieds et le désigna comme tête de l'Église (Éphésiens 1:22). Si Christ était réellement Dieu, et co-égal et co-éternel avec le Père comme l'enseignent les trinitaires, alors il est illogique de déclaré que l'autorité du Messie lui fut donnée. Dieu, par définition, possède toute autorité. L'autorité que possède Jésus lui fut déléguée, il ne s'agit de l’un des attributs inhérent à sa supposée « divine nature ». Ce passage des Écritures constitue de fait une réfutation de la doctrine trinitaire. Jésus est cet homme à qui Dieu donna « toute puissance ».

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May 21 2011 6 21 /05 /May /2011 14:27

Hebrews 1v6

 

by Gordon Allan

 

Introduction

Hebrews 1:6 is often brought up to support the belief that that Jesus is God. Usually the first reason given is because the verse says Jesus is to be worshipped, and worship belongs to God alone. Usually the verse it is supposed to be quoting is Deut 32:43 (LXX) — sometimes Psalm 97:7 (LXX and MT) is also considered as a possible source. A quick review of the underlying Greek word for worship in Psalm 97:7, προσκυνέω (proskuneo), and the corresponding Hebrew form of חוה (hawah),[1] soon reveals that the basic meaning of this word is to bow down in respect and is applied in scripture not only to God, but to someone who is considered to be superior for some reason (rightly or wrongly)[2]. In this paper, we will consider the relationship of Hebrews 1:6 to Deuteronomy 32:43.

 

The initial problem with supposing that the worship of Jesus implies that he is God is that it makes no sense in the context of Hebrews 1, which starts by telling is that although God has revealed himself in many ways in the past, it is only in these “last days” that God has revealed himself through Jesus, who is described as being “appointed heir of all things”, (v 1), “having become superior to the angels”, (v 4), “having inherited a more excellent name” (v 4) — statements which make no sense if applied to the creator of the Universe. Even some Trinitarian commentators can see the validity of this[3]. The second problem is that the writer uses these quotations as said to the Son by the Father[4]. A quotation applied directly to “God” by Moses would make no sense in this context. J. Carter correctly observes, “Here is a manifestation of God; but as Paul expounds it, a manifestation through His Son”[5]. While this may be a valid insight, our purpose in this article is to explore another approach.

 

Proposal

The premise of this article is that there is evidence which strongly suggests that in the original Hebrew text of Deuteronomy 32:43 it was the nation of Israel that was the object of praise, and to whom the angels were ordered to do homage, not Yahweh[6]. As well as dealing with a Trinitarian objection, this understanding makes more sense of its context in Hebrews 1.

 

The first question with the text is in identifying the source of the passage that is being quoted. It was generally believed that the writer to the Hebrews was consistently quoting from the Septuagint (LXX), a Greek translation of the Hebrew Scriptures extant at the time of the New Testament writers[7]. However, since the discovery of the Qumran literature, it is now probable that the text used by the writer is, on occasion, closer to, or based upon, a Hebrew original (though not necessarily the Masoretic Text), or a translation of this into Greek[8].

 

Hebrews 1:6

 

καὶ προσκυνησάτωσαν αύτώ πάντες άγγελοι θεού

 

and let all the angels of God do homage to him.

The Septuagint (LXX[9]) of Deuteronomy 32:43:

 

εύφράνθητε ούρανοί άμα αύτώ κα προσκυνησάτωσαν αύτώ πάντες υἱοί[10] θεού εύφράνθητε έθνη μετά τού λαού αύτού καὶ ένισχυσάτωσαν αύτώ πάντες άγγελοι θεού

 

“Rejoice, ye heavens, with him, and let all the sons (angels) of God worship him; rejoice ye Gentiles, with his people”

 

As can be seen from the highlighted text the Greek is identical, and for our purposes we can postpone discussion of the relationship of υἱοί θεού and ἄγγελοι θεού in the two clauses. The Odes of Solomon 2:43 quotes Deuteronomy 32:43 with the clauses reversed, but the Odes’ relationship to Hebrews and any Old Greek textual traditions for Deuteronomy 32:43 is uncertain; it is a Christian work from the late 1 c. or early 2c. CE, but it could be later[11].

 

Our interest is in the fact that there is no equivalent line in the Hebrew Masoretic Text (MT). It is partly for this reason that commentators have sought for a less well matched quotation (Psalm 97:7), for which the MT does have an equivalent. This Psalm may indeed be a relevant source, since NT writers show that they are quite capable of combining multiple sources in their citation of the Hebrew Scriptures. However, we should not abandon Deuteronomy 32:43 in favour of Psalm 97:7 because there is no matching clause in the MT.

 

In Deuteronomy 32:43, the Hebrew of the first line does not agree with the LXX translation (some would say mistranslation). The Hebrew has:

 

עמן גןים הרנינן 

Rejoice, O ye nations, with his people (KJV)

We can make the following observations on this text:

1) The “with” has been supplied in the KJV, and is not part of the Hebrew text. Other translations follow this such as the ASV, ESV though not always placing the “with” in italics. However, there is no grammatical precedent for translating the Hebrew as “with his people”. The Hebrew consonants עמן could be pointed to give “with him” or “his people”, but could not mean “with his people”, as, for example, in Micah 6:2.

2) The Hebrew verb underlying “Rejoice” means “to sing out”. J. J. Owen[12] suggests that the Hebrew form should be translated as an injunction “Praise!”. This sense allows,

 

“Praise his people, o nations”[13]

 

The alternative pointing gives the awkward translation “Praise/sing out with him, O nations” which is not sustainable; hence, we conclude that the object of the praise is Israel.


There is no second line in the MT equating to the “Let all elohim bow down before him”. However, a Qumran fragment of Deuteronomy 32 (4QDeutq) throws some light on this problem. This Hebrew text includes the line that is missing from the MT but present in translation in the LXX. This supports the proposal that the quotation in Hebrews 1 is from Deuteronomy. The Hebrew text reads:

 

עמן שמים הרנינן 

בל־אלהים השתחןן־לן

 

Praise his people,[14] O heavens,

Bow down before him, all elohim

 

Another interesting difference between 4QDeutq and the MT is that those called upon to praise his people are the “heavens”, not the “nations” as in the MT.

 

The various texts MT, LXX and 4QDeutq are shown below:

 

4QDeutq

Masoretic Text (MT)

LXX

1 Praise his people,

O heavens:

2 prostrate yourselves

before him, all gods

(elohim)

 

1 Praise his people,

O ye nations,

 

1 Rejoice, ye heavens,

with him,

2 and let all the

angels of God

worship him;

3 rejoice ye Gentiles,

with his people,

4 and let all the sons of God strengthen themselves in him;

 

4QDeutq is a Hebrew parallelism, in which the recipient of praise in the first line equates to those to whom the elohim bow down in the second[15]. If we add the second line from 4QDeutq to the MT, we get the same parallelism.

 

An objection making this addition is raised by L. D Hurst[16], who argues that it is only valid if the two lines are taken in vacuo. As it stands the MT has,

 

Praise his people, O you nations;

for he avenges the blood of his servants . . . (RSV)

 

Hurst argues that “In the larger context it leaves the “he” of line 3 (which must refer to God) hanging in the air” (Hurst is referring to the phrase “for he avenges the blood of his servants” as line 3). However, this need not be the case, as the second line is a repetition of the first in different words (similar to an explanation in parentheses), but the thought continues from the first line to the third. Even Hurst accepts that 4QDeutq “shows that

Nairne’s interpretation is not without merit”, and “It is nevertheless quite easy to read the text the other way, and even modern scholars have read line 2 as referring to the people rather than to God”.

 

To recap: the evidence, so far, is as follows:

 

a)      The quotation “let all God’s angels worship him” has been assumed to be a quotation from the LXX of Deut 33:42

b)      There is no Hebrew equivalent in the MT for this line

c)      A scroll of Deuteronomy discovered at Qumran gives a Hebrew equivalent for the line missing from the LXX

d)      The Hebrew of Deut 32:43 is mistranslated as “with his people” in several translations, but correctly in others.

e)      In both the MT and 4QDeutq, the object of praise is God’s people Israel. The subsequent phrase, in Hebrew poetic form is a repetition of the same idea. The heavens (or the nations) are being told to prostrate themselves before God’s people Israel.

 

Contextual evidence

While it has to be admitted that the evidence so far is not entirely conclusive due to the uncertainty of the original text, the contextual evidence is compelling. Why does the writer of Hebrews specifically make a connection between Hebrews 1:6 and Deuteronomy 32:43 and the coming of the “firstborn” (Christ) into the world (most likely at his return - Hebrews 2:5)?

 

Several prophecies identified in the NT as relating to the Messiah have an initial fulfilment in Israel. Matthew[17] quotes Hosea 11:1 “When Israel was a child, I loved him, and out of Egypt I called my son” to demonstrate that the going down to Egypt for safety and return to the land by Jesus was a fulfilment of CT prophecy (or perhaps better “an CT type”[18]). The precedent is set for Israel to be a type of the Messiah. However, more specifically, God calls Israel “my firstborn”: Exodus 4:22 “And thou shalt say unto Pharaoh, Thus saith the LORD, Israel is my son, even my firstborn:”

This is repeated at Jeremiah 31:9 “for I am a father to Israel, and Ephraim is my firstborn”[19].

 

There is therefore a logical connection between Deuteronomy 32:43 and Hebrews 1:6 in that the title “firstborn” applies to both Israel and Christ. It makes no sense that the verse in Deuteronomy would be applied to God (the Father) as “firstborn”. Looking to a future application of Deuteronomy, Nairne says: “It is, therefore, when God brings His people, after their humiliation (of exile, etc.), into the fellowship of the nations (τήν οίκουμένην)  again, that He bids all the angels worship this people who are His firstborn son (Jeremiah 33:9, Hosea 11:1).”[20] The writer to the Hebrews is therefore making the contrast between Christ’s humiliation (i.e. lower than the angels) and his return to kingship over the land of promise and over the angels as God’s true firstborn Son.

 

Conclusion

It can be safely concluded that the object to whom the angels bow down in Deuteronomy 32:43 is the nation of Israel, God’s firstborn. In keeping with the use of Old Testament texts as fulfilled in the New Testament, the parallel between Jesus and Israel is used to prove that Jesus is superior to the angels, because the angels bow down to him when he comes again into the world. The object of the writer is to demonstrate that Christ is superior to the angels, not that he is God.

 



[1] In F. Brown, S. Driver, C. Briggs, The Brown-Driver-Briggs Hebrew and English Lexicon, Peabody: Hendrickson, 2003 — reprint of 1906 edition), 1005, this word is given as “shachah” (in the Hithpael form). However, it is now understood to be the Eshtaphal stem of “hawah” see R. L. Harris, G. L. Archer, B. K. Waltke Theological Wordbook of the Old Testament (2 vols; Chicago: Moody Press, 1980), 1:619.

[2] For example, 1 Chronicles 29:20 where David and Yahweh are jointly the objects of חוה, cf. Genesis 43:28, 2 Samuel 15:5-6, Isaiah 45:14; in the New Testament, a king (Matthew 18:26) and the Philadelphian church are to be the object of προσκυνέω (Revelation 3:9).

[3] For example, G. B. Caird, “Son by Appointment” in The New Testament Age (ed., W. C. Weinrich; Mercer: Macon, 1984), says “Christ ranks higher that the angels because, by God’s decree, he holds a superior rank; and this theme is sustained throughout the whole sequence of the seven quotations” (75), and “The author of Hebrews has no place in his thinking for pre-existence as an ontological concept. His essentially human Jesus attains to perfection, to pre-eminence, and even to eternity” (81).

[4] Caird, “Appointment”, 76, “Like most of the other scriptural passages he quotes, the author regards this one as a word spoken by God, addressed by him to the Son”.

[5] J. Carter, The Letter to the Hebrews (Birmingham: CMPA, 1964), 18-19.

[6] This was recognised as early as 1921 by A. Nairne, To the Hebrews (Cambridge: Cambridge University Press, 1921 (reprinted 1957)), 32.

[7] For example, B. F. Westcott, The Epistle to the Hebrews (Grand Rapids: Eerdmans, 1984), 479. “The writer regarded the Greek version as authoritative; and, it may be added, he nowhere shows any immediate knowledge of the Hebrew text”.

[8] In G. Howard’s analysis of 41 possible sources of 35 OT quotes in Hebrews, while 8 are identical to both Hebrew and Greek, 6 are identical to the Hebrew as against the LXX but only 2 are identical to the LXX against the Hebrew. However, of those that are unlike either, more appear to be influenced by the LXX (18) than the Hebrew (10). G. Howard, “Hebrews and the Old Testament Quotations” NovT 10 (1968): 208-216.

[9] A. Rahlfs, Septuaginta (Stuttgart: Bibelanstalt, 1935).

[10] L. C. L. Brenton, The Septuagint Version of the Old Testament (London: Bagster, 1844) gives this as ἄγγελοι and places υἱοί in the second clause, whereas Rahlfs’ edition has υἱοί θεού in the first clause. For a discussion of the textual issues surrounding the Old Greek of Deuteronomy 32:43 see R. T. McLay, The Use of the Septuagint in New Testament Research (Grand Rapids: Eerdmans, 2003), 107-114.

[11] J. H. Charlesworth, “Introduction to The Odes of Solomon” in The Old Testament Pseudepigrapha (2 vols; New York: Doubleday, 1983-1985), 2:726-727.

[12] J. J Owen, Analytical Key to the Old Testament (4 vols; Grand Rapids: Baker Books, 1989), 1:902.

[13] This is the translation given for example in the RSV, NRSV, and (surprisingly) the Living Bible.

[14] In Hebrew, “people” is a singular masculine noun (whereas in English we would think of it as a plural), hence the “him” that is bowed down to, is “his people”.

[15] G. W. Buchanan, To the Hebrews (2nd ed.; New York: Doubleday 1976), 17, says: “In Hebrew texts of Deuteronomy 32:43, the object of adoration was probably intended to be “his people”, with the “heavens”, “nations”, gods”, “sons of God, or “angels of God” doing the worshipping. The LXX translator understood God to the object of worship throughout. He was probably dissatisfied with the theology that suggested any object of worship other than God…”

[16] L. D. Hurst, “The Christology of Hebrews 1 and 2” in The Glory of Christ in the New Testament (eds., L. D. Hurst and N.T. Wright: Oxford: Clarendon Press, 1987), 158.

[17] Matthew 2:15.

[18] Interestingly, Matthew does not quote the LXX of Hosea 11:1 which renders the verse: “Out of Egypt have I called my sons”.

[19] Compare Psalm 89:27 “And I will make him the firstborn, the highest of the kings of the earth”.

[20] Nairne, Hebrews, 32.

 

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