Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.
« […] car bientôt je dormirai dans la poussière ; et si tu me cherches [le matin], je ne [serai] plus » (Job 7 : 21 version Martin 1744)
« La Résurrection »
Le Don du Sommeil
(Le Repos au Tombeau)
« La mort des bien-aimés de l’Éternel est précieuse à ses yeux » (Psaume 116:15).
En Psaume 127:2, nous lisons que celui qui est mort dans le Seigneur est appelé « son bien-aimé ».
Dieu aime tous les êtres humains. Cependant, Dieu affectionne tout particulièrement ceux qui lui obéissent et qui écoutent Sa voix (telle qu’elle s’exprime au travers de la Bible). Ils sont les enfants de Dieu. Ils occupent une place spéciale dans le cœur de Dieu. Ainsi, ils ressusciteront en un moment spécial prévu pour eux.
« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:5-6).
Il fut demandé à Jean de continuer à écrire concernant les bénédictions que recevront ceux qui sont endormis en Christ Jésus.
« Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14:13).
Jésus parla aux parents d’une jeune fille qui venait de mourir. Ces parents étaient si désespérés par la mort de cette enfant. Notez bien ce que Jésus leur dit :
« elle dort » (Marc 5:38-39).
L’apôtre Paul nous décrit la mort comme étant un « sommeil » :
« Or, mes frères, je ne veux point que vous ignoriez ce qui regarde ceux qui DORMENT, afin que vous ne soyez point attristés comme les autres qui n’ont point d'espérance […] ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement » (1 Thessaloniciens 4:13 et 16 version Martin 1744).
Dans ce passage encore nous lisons au sujet du don gracieux de la première résurrection qu’accorde Dieu aux fidèles.
L’État des Morts
La doctrine concernant l’état des morts s’avère très simple lorsque l’on laisse la Bible s’exprimer d’elle-même. Quand l’être humain confond sa propre interprétation avec les clairs enseignements bibliques, alors ce qui était simple devient compliqué. La raison pour laquelle l’être humain interprète de manière différente la doctrine concernant l’état des morts s’explique par le désir de l’homme de ne pas mourir. La Bible déclare pourtant :
« […] il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27).
La croyance la plus populaire concernant l’état des morts est celle qui consiste à penser que l’être humain, ou une certaine partie de l’être humain, survit à la mort et s’en va soit au ciel soit en enfer. Une autre superstition populaire est la croyance en l’existence d’un purgatoire, endroit où certains morts expieraient leurs fautes pour un certain laps de temps. En tant qu’étudiants de la Bible nous devons scruter les Écritures afin de nous assurer de la véracité de ces doctrines.
L’Âme
Une question importante à laquelle nous nous devons de répondre est la suivante : Qu’est-ce que « l’âme » au juste ? Considérons la Création - lorsque Dieu créa Adam de la poussière du sol. Le corps d’Adam était totalement créé et était étendu là, sur le sol, rien ne manquait si ce n’est une seule chose : la vie. Adam était ainsi une ÂME MORTE, car comme il est écrit :
« Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie; et l’homme devint une ÂME VIVANTE » (Genèse 2:7).
Si l’on se rapporte aux Écritures, la seule chose qui manquait à l’être humain après sa création et qui lui fut donné, ce fut « le souffle de vie ». En recevant ce souffle de vie, l’âme morte devint une âme vivante. Par conséquent, lorsqu’une personne meurt cette personne devient une âme morte parce que le souffle de vie lui a été enlevé.
Dans les Écritures, le terme « âme » peut désigner les sentiments et les pensées de l’être humain. Cela est évident lorsque nous lisons :
« […] l’âme de Jonathan fut liée à l’âme de David [...] » (1 Samuel 18:1).
Ces deux hommes, Jonathan et David, étaient très proches l’un de l’autre, de cœur et d’esprit.
Il n’est nulle part affirmé dans les Écritures que l’âme peut constituer une partie consciente de l’homme, laquelle quitterait le corps après la mort pour aller au ciel et être ainsi avec Dieu. Cette croyance trouve son origine uniquement dans l’imagination humaine. Qu’en est-il de l’âme immortelle dont parlent certaines personnes ? Que devrions-nous en penser ? Lorsque nous scrutons les Écritures, nous ne trouvons aucune mention faite d’une âme immortelle qui existerait à l’intérieur de l’être humain. L’idée d’une âme immortelle à l’intérieur de l’homme ne trouve aucun support dans la Bible. Les seuls êtres dans toute la création qui possèdent cette immortalité sont notre Père Céleste et Son Fils Jésus Christ, qui reçu l’immortalité du Père.
« Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, QUI SEUL POSSÈDE L’IMMORTALITÉ […] » (1 Timothée 6:15-16).
Le roi David écrit :
« Mais Dieu rachètera mon âme [corps] de la main du Sépulcre, quand il me prendra à lui » (Psaume 49:15).
David prophétise encore et déclare :
« Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption » (Psaume 16:10).
L'apôtre Pierre écrit au sujet de cette prophétie de David et nous apprend que celle-ci s’applique à la mort et à la résurrection de Jésus (voir Actes 2:27). Pierre alla jusqu’à déclarer :
« Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous […] Prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que son âme ne serait point laissée dans l’enfer [sépulcre], et que sa chair ne verrait point la corruption » (Actes 2:29, 31).
Nous apprenons aussi de ces versets que David n’est pas monté au ciel. Le passage mentionne que seul la chair de Jésus Christ ne vît pas la corruption. Nous apprenons également :
« Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).
Élie et Énoch
« Lorsque l’Éternel enleva Élie aux cieux dans un tourbillon, Élie et Élisée venaient de Guilgal […] Et comme ils continuaient leur chemin et s’entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon » (2 Rois 2 : 1, 11).
Ces passages des Écritures sont utilisés par ceux qui défendent la doctrine erronée selon laquelle certains se rendent au ciel directement après leur mort. En vérité, Élie fut simplement transporté d’un endroit à un autre. En effet, dix ans après que soit advenu cet évènement, la Bible nous rapporte :
« Alors il lui [au roi Joram] vint un écrit de la part d’Élie, le prophète […] » (2 Chroniques 21:12).
Si Élie avait été au ciel avec Dieu, il n’aurait pas pu écrire au roi … à moins qu’un service postal n’ait existé entre le ciel et la terre.
Hénoc est un autre Enfant de Dieu qui fut transporté d’un lieu à l’autre. L’apôtre Paul nous a écrit :
« Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d'avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11 : 5).
Le mot traduit ici par « enlevé » signifie plutôt « déplacé » ou « transporté ». La Bible nous informe en effet :
« Tous ceux-là [incluant Elie et Hénoc] sont morts dans la foi, SANS AVOIR REÇU LES CHOSES PROMISES, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13).
Enseigner que ces deux saints fidèles sont avec Dieu au ciel, cela est en contradiction direct avec les Saintes Écritures. Nous lisons en effet :
« Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (John 3:13).
Nous ne pouvons qu’en conclure qu’Élie et Hénoc ont été transportés par Dieu d’un lieu à un autre sur la Terre. Ces deux hommes moururent et sont au tombeau dans l’attente de la résurrection des saints qui prendra place à la seconde venue du Christ.
Dans la Bible, il nous est parlé de trois cieux différents. Le premier ciel est celui dans lequel se déplacent les oiseaux : il s’agit de l’atmosphère. En Genèse nous lisons :
« Et Dieu dit : Que les eaux foisonnent d’une multitude d’êtres animés, et que des volatiles volent sur la terre, SUR LA FACE DE L’ÉTENDUE DES CIEUX » (Genèse 1:20 version Annotée Neuchâtel)
Le deuxième ciel est celui où se trouvent la lune et les étoiles.
« Quand je regarde tes CIEUX, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées » (Psaume 8:4).
Le « troisième ciel » nous est mentionné par l’apôtre Paul lorsqu’il écrit :
« Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au TROISIÈME CIEL » (2 Corinthiens 12:2).
Cet homme ne peut qu’être le Seigneur Jésus puisque que comme Jésus en témoigne Lui-même dans l’Évangile selon Jean :
« Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13)
Nous comprenons ainsi que le ciel vers lequel Élie et Hénoc furent enlevés n’était que le premier ciel, c’est-à-dire l’atmosphère.
Dormir
Lorsqu’une personne meurt, la Bible nous parle d’elle comme si elle dormait. L’apôtre Paul écrit :
« Or, mes frères, je ne veux point que vous ignoriez ce qui regarde ceux qui dorment, afin que vous ne soyez point attristés comme les autres qui n’ont point d'espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité ; de même aussi ceux qui dorment en Jésus, Dieu les ramènera avec lui. Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur, que nous qui vivrons et resterons à la venue du Seigneur, ne préviendrons point ceux qui dorment. Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d'Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement […] C’est pourquoi consolez-vous l’un l’autre par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-16, 18 version Martin 1744).
Lorsque Job parle de la race humaine, il déclare :
« Ainsi l’homme se couche, et il ne se relève point. Tant qu’il y aura des cieux, ils ne se réveilleront point, et on ne les fera pas sortir de leur sommeil » (Job 14:12).
Job dit également :
« […] car bientôt je dormirai dans la poussière ; et si tu me cherches [le matin], je ne [serai] plus » (Job 7:21 version Martin 1744)
David déclare :
« Éternel, mon Dieu, regarde, exauce-moi; éclaire mes yeux, de peur que je ne m’endorme du sommeil de la mort » (Psaume 13:4).
Le Seigneur Dieu dit à Moïse :
« Et l’Éternel dit à Moïse : Voici, tu t’en vas dormir avec tes pères […] » (Deutéronome 31:16 version Martin 1744).
Jésus lui-même parlait de la mort comme d’un sommeil, comme nous le constatons dans le passage suivant :
« Il parla ainsi, et après il leur dit: Lazare notre ami dort; mais je vais l’éveiller. Ses disciples lui dirent: Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Or, Jésus avait parlé de la mort de Lazare; mais ils crurent qu’il parlait du repos du sommeil » (Jean 11:11-13).
Chaque jour de leur vie, tous les êtres humains font l’expérience de phases de sommeil. Lorsqu’une personne a bien dormi et qu’elle s’éveille, elle ne se rappelle de rien. L’esprit endormi est dans un état d’inconscience. La personne ne sait pas ce qu’il est advenu durant cette période de sommeil. Elle se réveille reposée, prête à commencer une nouvelle journée. Par cet exemple, nous prenons chaque jour conscience de ce qu’est l’état des morts.
Le Fils de Dieu en son corps charnel expérimenta le sommeil des morts. Jésus déclara qu’il devait reposer « dans le sein de la terre pour trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40). Jésus sut ce que c’était que de mourir et il s’en alla dormir du sommeil des morts, de la même façon que cela doit arriver à tout être humain. Durant ce sommeil de trois jours et trois nuits, le souffle de vie lui fut enlevé et ses pensées périrent. Nous comprenons cela par ce qu’en écrit David, l’auteur des Psaumes :
« Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4).
« Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous » (Hébreux 2:9).
La Résurrection
L’espérance de tous les saints se concrétisera pleinement lors de la résurrection. Chacun des Enfants de Dieu depuis l’époque d’Adam attend le moment de la résurrection. Jésus fut le premier à être ressuscité du tombeau pour la vie éternelle. Dieu a établi un certain ordre pour les résurrections. Nous apprenons en effet qu’il y aura plusieurs résurrections. Paul écrit :
« Mais chacun en son propre rang; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:23).
Si nous poursuivons notre étude par la lecture de l’épître de Paul aux Thessaloniciens, nous lisons :
« […] les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement » (1 Thessaloniciens 4:16).
Il est important de noter ici que les Écritures affirment que les morts ressusciteront à la seconde venue du Christ, non pas qu’ils descendront du ciel.
En ce qui concerne toute la race humaine, nous apprenons qu’il y aura deux résurrections générales, ainsi que Dieu l’a voulu dans sa toute-puissance. Les premiers à être ressuscités seront les saints de toute époque et toute période de l’histoire. Cette première résurrection aura lieu au Second Avènement de Jésus Christ :
« Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement; Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).
Il s’agit du même événement dont nous parle Jean lorsqu’il écrit :
« Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante […] Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée » (Apocalypse 14:14, 16).
Il s’agit ici de la première résurrection générale de l’humanité, lorsque l’être humain sera ressuscité du tombeau pour la vie éternelle.
La seconde résurrection des morts sera celle des hommes mauvais qui vécurent au travers des âges. Tous ceux que Dieu a déclarés mauvais seront alors ressuscités et se tiendront devant Dieu pour le jugement.
« Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. Et la mer rendit les morts qu’elle contenait; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres […] Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:12-13, 15).
La résurrection du corps, de laquelle Jésus bénéficia le premier, est une partie importante du témoignage que nous avons en Jésus Christ. Pour ce qui est d’aujourd’hui, les morts sont tous au tombeau. Il s’agit de l’état actuel des morts.
L’avocat spécialisé en matière pénale et de renommée mondiale, Clarence Darrow, organisa un débat avec un rabbin, un prêtre, et un pasteur concernant l’état des morts. Le sujet soulevé lors de ce débat était le suivant : « Si une personne meurt maintenant, devient-elle immortelle ? ».
Le sujet de l’immortalité a préoccupé et préoccupe toujours de nombreuses personnes. Le pasteur, lors du débat, fit montre de beaucoup d’habilité, faisant appel à de fines comparaisons et à des allégories pour défendre la théorie selon laquelle l’être humain posséderait une âme indestructible, non sujette à la mort.
Lorsque M. Darrow se leva pour se prononcer sur le débat, il déclara [traduction] : « Ces gentilshommes n’utilisèrent pas une seule fois leurs Bibles afin de prouver leurs assertions, encore moins ont-ils offert des citations tirés des pages des Écritures ».
Ceux qui supposément prêchent à partir de la Bible n’ont pourtant souvent aucun texte biblique sur lequel basé leurs enseignements. Il est tout à fait normal et honnête d’admettre qu’il y a certaines choses qui sont dans la Bible « difficiles à entendre [dans le sens de comprendre] » (2 Pierre 3:15-16). Nous devons cependant nous rappeler qu’il n’y pas de contradictions dans les Écritures et que chaque aspects des doctrines bibliques doivent s’harmoniser. Ce qui suit est un exemple concernant ce que Jésus déclara au larron sur la croix.
Qu’en est-il du Bon Larron?
Jésus n’affirma-t-il pas au bon larron :
« En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43 version Annotée Neuchâtel).
Jésus mourut en ce jour même. Pour ce qui s’agit du larron, il n’est pas mort au même instant puisque les soldats durent lui casser les deux jambes afin qu’il n’échappe pas à la mort à laquelle il était condamner au calvaire (Jean 19:31-36). Il est également important de remarquer que Jésus ne s’est pas rendu au Paradis le jour même de sa mort. Le Paradis est cet endroit où se trouve la ville, la Jérusalem céleste. Jésus dit à Marie de Magdala, alors qu’il était sorti du tombeau suite à sa résurrection :
« Ne me touche point, car JE NE SUIS PAS ENCORE MONTÉ VERS MON PÈRE » (Jean 20:17).
Que voulait donc dire Jésus par cette promesse qu’il fît au bon larron ?
Jésus affirmait simplement ceci : « Tu me demande de me rappeler de toi dans mon royaume. Je te le dis aujourd'hui (en cette heure sombre), tu seras avec moi au paradis ». La virgule dans ce verset devrait être placée après le mot « aujourd’hui », non avant. Lorsque l’apôtre Luc écrivit son évangile la ponctuation n’existait pas encore dans les écrits grecs. Cette ponctuation dans le texte biblique est un choix qui fut fait plus tard par les traducteurs modernes de la Bible. Les prêcheurs contemporains voudrait croire et nous faire croire que l’âme humaine s’en va au ciel à sa mort. Dans le cas de ce verset bien précis, la virgule n’est définitivement pas à la place qui devrait être la sienne.
Que voulait donc dire Jésus lorsqu’il déclara à Marthe, la sœur de Lazare, que celui qui croirait en lui ne mourrait jamais ? Assurément, les paroles de Jésus semblent constituer une preuve irréfutable en faveur de l’immortalité de l'âme.
Une lecture complète du texte biblique relatant la discussion qu’eut Jésus avec Marie et Marthe permet de clarifier le propos de Jésus :
« Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi [en la résurrection] vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11:25-26).
Les hommes justes et les injustes seront ressuscités. En Jean 5:24-29, nous en lisons un peu plus sur ce que Jésus nous enseigne à ce sujet :
« En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas surpris de cela; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, Et sortiront: savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation »
L’être humain demanda :
« […] que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus répondit :
« […] si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements »
(Matthieu 19:16-19)
The Church of God - Publishing House - Salem, West Virginia