Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.
Jamais Dieu n’a détruit une ville ou une nation sans tout d’abord envoyer Son messager afin que celui-ci ne prévienne le peuple, pour lui donner l’opportunité d’échapper au jugement divin. Ce messager de Dieu a prévenu le monde avant que n’advienne le déluge. En Matthieu 24 :37-40, Jésus nous avertit que de la même manière, lorsqu’il reviendra le monde sera dans l’état dans lequel il se trouvait du temps de Noé. Dieu a également prévenu les habitants de Sodome et Gomorrhe avant qu’Il ne fasse descendre du ciel sur eux une pluie de feu qui les détruisit. Jésus nous avertit que cela se passera de même à son retour (Luc 17 :27-30). L’Éternel avisa Babylone de sa volonté de la détruire. Il envoya Son messager afin de prévenir Ninive, Tyr et Sidon de Ses intentions. Encore une fois et de la même façon, nous sommes avisés qu’un messager viendra annoncer au monde entier la seconde venue du Messie. Le message du troisième ange est un message d’avertissement.
En Apocalypse 14: 6-9, trois messages nous sont délivrés, chacun étant symbolisés par un ange volant au milieu du ciel. Le premier de ces anges nous annonce l’Évangile éternel, le second nous apprend la chute de Babylone, et enfin le dernier ange porte un message d’avertissement au monde entier, afin que nul ne reçoive la marque de la bête sur son front ou sa main, auquel cas les conséquences en seraient terribles pour cette personne.
Avant que Jésus ne monte au ciel, il annonça, en Matthieu 24 :14, que la Bonne Nouvelle du Royaume devait être proclamée en témoignage à toutes les nations, et qu’ensuite viendrait la fin. Plus loin, dans le passage d’Apocalypse que nous avons mentionné ci-dessus, nous apprenons que cette Bonne Nouvelle comprend trois parties distinctes. La première partie, c’est-à-dire la propagation de l’Évangile éternel, s’est réalisée puisque ce message est désormais disponible dans le monde entier; le Message de Réforme, lequel était en fait un appel dénonçant la corruption de Babylone, fut lui aussi annoncé au monde entier. Enfin, le dernier message, l’avertissement final à l’encontre de « la marque de la bête », se propage désormais à grande vitesse et avec des répercussions certaines. Babylone nous est décrite en Apocalypse 17 sous la forme d’une femme, symbole d’une Église, cette même Église qui gouvernait le monde du temps de la Réforme, cette Réforme dont le message était celui de la chute spirituel de Babylone, dès lors lieu d’habitation de démons et de fausses doctrines.
Le thème du Message du Troisième Ange est en fait celui des « commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12). Il s’agit d’un thème d’actualité aujourd’hui.
Ce message précède le retour du Seigneur Jésus Christ, et, puisque les signes de notre temps déclarent l’imminence de ce retour, ce Message est celui qui nous concernent plus particulièrement aujourd’hui, celui qui va prévaloir jusqu’à ce que n’advienne la fin de ce monde tel que nous le connaissons.
Le livre de Daniel, qui est clé pour comprendre Apocalypse 7 :17-23, nous décrit une bête symbolisant un royaume terrestre. Le même symbolisme s’applique à d’autres passages de la bible, et en Apocalypse 17 :3-5, lorsqu’une bête nous est décrite mené par une femme, nous comprenons alors qu’il s’agit d’une figure de l’Église apostate dirigeant les princes de ce monde. C’est exactement ce qui survint pour une durée de 1260 ans alors que la l’Église Romaine, la Papauté unie aux pouvoirs civils, persécutait l’Église de Dieu. La Religion Catholique était ainsi imposée aux populations sous la menace de la loi, ceux qui refusaient de s’y soumettre étaient exécutés. Selon ce que nous apprenons en Apocalypse 17 :8-11, cette bête, blessée à mort, doit revenir à la vie. Ceci adviendra avant qu’elle ne s’en aille définitivement vers sa perdition et vers sa destruction. Nous pouvons sonder l’histoire humaine et déterminer à peu près lorsque cela se produira, « car elle était, et elle n’est plus, bien qu’elle soit » comme nous l’annonce le Seigneur en Apocalypse 17 :8. Elle montera de l’abîme, un lieu d’isolement, et va « s’en allé en perdition ». Le Message du Troisième Ange constitue tout spécialement un avertissement à son encontre, alors qu’elle fera sa dernière apparition. Ces événements sont en train de se produire à présent.
En Apocalypse 13:1, il nous est écrit : « Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème ». Ce nom de blasphème constitue la marque de la bête. Tout ce qui contrevient à la Parole de Dieu est un blasphème. Les contradictions sont omniprésentes dans notre monde aujourd’hui. Nombres de ces inconséquences nous sont présentés sous le couvert de la religion, il est donc de notre devoir de connaître la vérité et de dissiper les mensonges par une étude consciencieuse de la Parole de Dieu.
Ainsi, la marque de la bête est clairement décrite associé au Message d’avertissement du Troisième Ange. Ceux qui désirent échapper aux événements à venir et ainsi bénéficier de la protection divine pour leurs bien-aimés, doivent pleinement comprendre ce qui nous fut révélé par Dieu et placer ce message au cœur de leurs existences.