La Pâque
Le Pain sans Levain et le Fruit de la Vigne
Le Repas du Seigneur
« Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5:7).
Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.
La Pâque est une commémoration dont l’origine remonte au soir du quatorzième jour du premier mois du calendrier hébreux, au alentour de minuit, en Égypte.
« Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront. Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. N’en mangez rien à demi cuit, ni qui ait été bouilli dans l'eau; mais qu’il soit rôti au feu, sa tête ainsi que ses jambes et ses entrailles. Vous n’en laisserez rien de reste jusqu’au matin; et ce qui en restera au matin, vous le brûlerez au feu. Et voici comment vous le mangerez: vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte; c’est la Pâque (passage) de l’Éternel » (Exode 12:6-11).
« Et les enfants d’Israël s’en allèrent, et firent comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse et à Aaron; ils firent ainsi. Et il arriva qu’à minuit l’Éternel frappa tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né de Pharaon, assis sur son trône, jusqu’aux premiers-nés des captifs qui étaient dans la prison, et tous les premiers-nés des bêtes. Et Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous les Égyptiens; et il y eut un grand cri en Égypte, car il n’y avait point de maison où il n’y eût un mort. Il appela donc Moïse et Aaron, de nuit, et leur dit: Levez-vous; sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d’Israël; allez, servez l’Éternel, comme vous l’avez dit […] Et l’Éternel dit à Moïse et à Aaron: Voici l’ordonnance de la Pâque: Nul étranger n’en mangera » (Exode 12:28-31, 43)
Ces passages des Écritures vous sont donnés ici, afin que vous puissiez vous familiariser avec les paroles prononcées par le Seigneur Jésus Christ concernant l’observance de la Pâque chrétienne que, sous la direction de Dieu, il instaura. L’observance de cette cérémonie diffère de celle des fêtes de la nation d’Israël. Le peuple hébreu célébrait la Pâque chaque année afin de commémorer sa sortie d’Égypte et sa libération de l’esclavage dont il souffrait en terre d’Égypte. Les fêtes célébrées par la nation d’Israël ne furent pas pratiquées tant que le peuple hébreu ne fut pas retourné en Terre Promise. Cependant, chaque année, pendant les quarante ans de la traversée du désert, le peuple d’Israël célébra la Pâque au quatorzième jour du premier mois selon le calendrier hébreu.
Les autres jours de fête furent donnés au peuple hébreu plus tard. Ils faisaient partie de la Loi de Moïse et ne furent observés que lorsque les Israélites entrèrent en Terre Promise.
« Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie » Voir Exode 12:25, 13:11-12; Lévitique 23:10.
« Tu garderas donc cette ordonnance, en sa saison, tous les ans » (Exode 13:10)
« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel » (Lévitique 23:5).
« L’Éternel parla aussi à Moïse, au désert de Sinaï, au premier mois de la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte, en disant: Que les enfants d’Israël fassent la Pâque au temps fixé. Vous la ferez au temps fixé, le quatorzième jour de ce mois, entre les deux soirs; vous la ferez selon toutes ses ordonnances et selon toutes ses lois. Moïse parla donc aux enfants d’Israël, Pour qu’ils fissent la Pâque. Et ils firent la Pâque au premier mois, au quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, au désert de Sinaï; les enfants d’Israël firent selon tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse » (Nombres 9:1-5).
« Observe le mois des épis, et fais la Pâque à l’Éternel ton Dieu; car c’est dans le mois des épis que l’Éternel ton Dieu t’a fait sortir d’Égypte, pendant la nuit. Et sacrifie la Pâque à l’Éternel ton Dieu, du gros et du menu bétail, au lieu que l’Éternel aura choisi pour y faire habiter son nom […] Mais seulement au lieu que l’Éternel ton Dieu aura choisi pour y faire habiter son nom; c’est là que tu sacrifieras la Pâque, le soir, dès que le soleil sera couché, au moment où tu sortis d’Égypte » (Deutéronome 16:1-2, 6).
Notez bien que dans les extraits bibliques mentionnées plus haut, il en précisé que la Pâque doit être célébrée « en sa saison » ou « au temps fixé ». Cela nous donne une indication concernant le moment où doit être observée la Pâque et donc le Repas du Seigneur. Examinons ce qui est écrit en Psaume 81:4 ; « Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, au temps fixé, au jour de notre fête » (version Darby). La pleine lune constitue le « temps fixé ». Nous commençons à compter le quatorzième jour en commençant par le premier jour du mois d’Abib. Au quatorzième jour, entre les deux soirs, commence le Repas du Seigneur.
La première observance de la Pâque
Nous savons que les enfants d’Israël se trouvaient tous dans leurs maisons lorsqu’ils mangèrent la Pâque, et, lorsque l’ange de la mort passa vers minuit, il leur fut recommandé de ne pas sortir de chez eux jusqu’au matin. Ainsi, jusqu’au matin, autrement dit jusqu’à ce que la partie éclairée du quatorzième jour du premier mois eut débutée, les Israélites se trouvaient donc dans leurs lieux d’habitation au pays de Gossen (Genèse 45 :10).
« Et les enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth, au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les petits enfants » (Exode 12 :37).
C’est un fait avéré que les enfants d’Israël quittèrent leurs maisons et se rassemblèrent à Ramsès avant d’entreprendre leur voyage en partant de cette ville.
Les enfants d’Israël ont été esclaves pour environ trois cent ans. Durant ce laps de temps, toutes leurs possessions leur furent retirées. L’Éternel commanda donc à Israël de dépouiller les Égyptiens à leur tour et de s’emparer de tout ce qui leur était donnés. Aussitôt que débuta la partie éclairée du quatorzième jour, les hébreux se rendirent à Ramsès, la ville où étaient entreposés les trésors d’Égypte (Exode 1:11;12:35-36). Les Israélites y obtinrent des bijoux d’argent et d’or, et dépouillèrent les Égyptiens.
« Voici les étapes des enfants d’Israël, qui sortirent du pays d’Égypte, selon leurs armées, sous la conduite de Moïse et d’Aaron. Or Moïse écrivit leurs marches selon leurs étapes, sur le commandement de l’Éternel. Voici donc leurs étapes, selon leurs marches. Les enfants d’Israël partirent de Ramsès le premier mois, au quinzième jour du premier mois, le lendemain de la Pâque; ils sortirent à main levée, à la vue de tous les Égyptiens » (Nombres 33 :1-3).
Nous apprenons ici que les hébreux « partirent de Ramsès le premier mois, au quinzième jour du premier mois, au lendemain de la Pâque ».
La Pâque et l’Évangile
La Pâque est un archétype de Jésus-Christ, « l’agneau de Dieu ». Voir Jean 1:29; 1 Corinthiens 5:6-7; 1 Pierre 1:18-19. L’agneau devait être sans défaut et sans tache. Pour s’assurer que l’agneau correspondait à ces critères, il devait être gardé pour quatre jours (Exode 12:5-6). Nous pouvons y voir l’exemple de notre Seigneur Jésus Christ, qui, chaque jour de sa vie publique, eut à subir l’examen hostile de ses moindres faits et gestes. Ce test rigoureux a permis à Jésus de prouver sa sainteté (Luc 11:53-54). L’Agneau de Dieu fut exécuté le même jour que l’aurait été l’Agneau Pascal de l’Ancien Testament selon la loi mosaïque. Nous devons nous remémorer cette « nuit qu’il [Jésus Christ] fut livré » (1 Corinthiens 11 :23).
Pour commencer, l’ablution des pieds fait partie de la commémoration du Repas du Seigneur. Cela se fait avant que ne soit partagé les symboles représentant le corps et le sang du Christ. Il s’agit de l’ordre dans lequel Jésus l’institua lors de son Dernier Repas (Jean 13:1-17). Jésus lava les pieds des douze apôtres. Ensuite, Jésus institua les symboles du pain sans levain et du fruit de la vigne comme représentant son corps et son sang. En Jean 13: 15-17, Jésus nous rappelle que nous devrions faire comme lui-même a fait. Ainsi, nous devons continuer à perpétuer la pratique qui fut la sienne.
« Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8).
Nous comprenons ici que Christ est notre Pâque, et que nous devons symboliquement manger son corps et boire son sang.
« Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. Les Juifs disputaient donc entre eux, disant: Comment cet homme peut-il donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis: Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:51-56).
Christ est notre Pâque et il nous donna, non pas de manière littéral, mais de manière symbolique, sont corps à manger et son sang à boire. Ainsi, il nous est commandé de garder la Fête. Pour les croyants, le pain et le fruit de la vigne sont devenus les symboles du corps et du sang de l’Agneau de Dieu « qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29).
« Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; Car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26:26-29).
« Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, et dit: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs. Je vous dis en vérité, que je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour que je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu. Et après qu’ils eurent chanté le cantique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers » (Marc 14:22-26)
« Cependant, le jour des pains sans levain arriva, dans lequel il fallait immoler la pâque, Et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant: Allez nous préparer la pâque, afin que nous la mangions […] Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit: J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit: Prenez-la, et la distribuez entre vous » (Luc 22 :7-8, 14-17)
Les témoignages que nous offrent Matthieu, Marc et Luc montrent clairement que Jésus partagea ce repas, originellement commémoration de l’ancienne Pâque d’Israël, avec ses disciples au temps fixé par Dieu. La même « nuit » où ils prirent ce repas avec le Seigneur Jésus Christ, cette même nuit, il fut trahi et livré entre les mains d’hommes pécheurs.
Paul écrit à l’église de Corinthe concernant le Repas du Seigneur, tel que les instructions lui en furent transmises et tel que Jésus commanda à ses disciples de commémorer cette événement.
« Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain; Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit: Prenez, mangez; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11:23-24).
Dieu, par l’intermédiaire de Jésus, fit du partage de cette nouvelle Pâque un élément essentiel de la vie chrétienne, et commanda que nous nous rendions dignes de cette occasion.
« Jésus leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis: Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:53-56).
« C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe » (1 Corinthiens 11:27-28).
Il est fait référence au Repas du Seigneur à trois reprises dans les Évangiles synoptiques, puis ensuite dans la lettre de Paul en 1 Corinthiens 11:23-24. Il est important de noter que ce passage en Corinthiens fut écrit avant même que les Évangiles ne furent transcrits. Il s’agit d’une révélation de Jésus Christ qui fut premièrement transmis par Paul. Il ne s’agit pas d’un sacrement ou d’un sacrifice, cette cérémonie est tout simplement appelée le « Repas du Seigneur ». Cette cérémonie est une commémoration de la mort de Jésus Christ et une proclamation symbolisant littéralement le corps sacrifié et le sang versé du Messie. Il s’agit d’une commémoration où se côtoient le souvenir et l’espérance. Nous nous souvenons alors de la vie que Jésus Christ offrit en toute liberté pour nous. Nous manifestons également notre espérance dans le retour du Messie et en son règne ultime.
Paul nous prévient de ne pas manger et de boire de ces emblèmes de manière indigne. Nul n’est réellement digne de ce que Jésus, l’Agneau, a accompli pour Dieu. Cependant, par le biais de l’amour de Christ et de son sacrifice expiatoire nous sommes dignes de prendre part au partage de ces emblèmes. Si nous partageons ce Repas du Seigneur de manière dégradante, ou si encore nous jugeons que nos pensées ou nos attitudes ne sont pas dignes d’un disciple de Christ, nous devrions abandonner de telles conduites. Si nous persistons dans notre orgueil, dans notre égoïsme, dans notre mépris vis-à-vis des autres, si nous n’avons pas d’amour en nous, tout cela constitue des péchés dont nous devons nous débarrasser. Il s’agit du levain dont nous devons nous défaire. Il ne doit y avoir nul levain à la table du Seigneur. Une attitude individualiste constitue une violation même de ce Repas, qui est avant tout un instant de partage. Premièrement, nous nous humilions nous-mêmes avec nos frères et sœurs, puis ensuite, nous nous revigorons par le partage des emblèmes représentant le corps et le sang du Seigneur Jésus Christ. Partager ces emblèmes n’est pas un acte entre Jésus et nous, mais entre un enfant de Dieu et d’autres enfants de Dieu. Si nous essayons de prendre part à ces symboles représentant Christ sans égard pour notre frère, nous mangeons et buvons à notre propre condamnation, puisque nous n’avons nul discernement pour le corps du Christ.
Le concept d’Agneau de Dieu constitue l’une des grandes leçons du livre de l’Apocalypse. Dans ce livre, Jésus-Christ est désigné comme étant l’Agneau à au moins vingt-neuf reprises. Il y a une raison pour cela. L’apôtre Jean s’efforce de démontrer combien notre Sauveur est important et combien le Repas du Seigneur l’est également par respect pour l’Agneau de Dieu. Il s’applique à souligner la nécessité pour chaque croyant d’appliquer le sang de l’Agneau à sa propre vie. Jean utilise ce mot si souvent et de telle manière que nous avons une conception autre de Jésus Christ, celui qui donna Son Corps et Son Sang pour le salut de l’humanité. Il s’agit d’un acte solennel et celui qui prend part aux emblèmes de l’Agneau aura en lui la vie éternelle.
Pour cette raison, l’image du sacrifice de Christ ne doit jamais être oubliée ou effacée. Même aux cieux, cette image demeure visible en tout lieu. Il s’agit de l’image de la douleur, du tourment, de la honte et de l’humiliation : la mort et le poteau de supplice par lesquels l’Agneau de Dieu constitua le sacrifice parfait pour le péché de l’humanité.
Souvenez-vous de vous réunir avec cet Agneau de Dieu merveilleux, la nuit même où il fut trahi. Il s’agit d’une soirée que nous nous devons de commémorer! Ainsi donc, « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte » (1 Corinthiens 5:7). Venez et dînons, le Maître appelle.
Ainsi, nous devons suivre l’exemple qui nous fut donné par Jésus. Lorsque nous nous rassemblons au quatorzième jour du premier mois d’Abib, nous nous lavons les pieds les uns aux autres (en acte d’humilité) comme Jésus le fit lui-même. Ensuite nous brisons et nous partageons le pain sans levain, qui représente Son corps. Enfin, après ceci, nous divisons et buvons la coupe de jus de raisin, qui représente Son sang.
Le quatorzième jour du premier mois est déterminé par la lune et l’équinoxe de printemps dans l‘hémisphère nord. La nouvelle lune la plus proche de l’équinoxe de printemps (ou vernal) constitue alors le premier jour du premier mois. À partir de celui-ci, nous comptons ensuite quatorze jours. Le Repas du Seigneur se prend alors en soirée, au début du quatorzième jour.
Jésus nous montra l’exemple sur la manière dont nous devons commémorer cet événement important une fois par an. Nous devons prendre part au Repas du Seigneur de façon appropriée, mais nous devons également le faire avec dignité, afin que nous puissions avoir en nous la vie.